A la louange de Laure et de PétrarquePaul Verlaine Chose italienne où Shakspeare a passéMais que Ronsard fit superbement française,Fine (continuer...)
A Londres au crépusculeFrancis Etienne Sicard Les rues en diamants et leur soyeux pavage,Comme des serpentins lâchés des toits (continuer...)
A M. A. T.Alfred de Musset Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir !Adieu ; laissez les sots blâmer (continuer...)
A Madame G (Sonnet)Alfred de Musset C'est mon avis qu'en route on s'expose à la pluie,Au vent, à la poussière, (continuer...)
À Madame SandGérard de Nerval "Ce roc voûté par art, chef-d'oeuvre d'un autre âge,Ce roc de Tarascon hébergeait (continuer...)
A un passantPaul Verlaine Mon cher enfant que j'ai vu dans ma vie errante,Mon cher enfant, que, mon Dieu, (continuer...)
A une Dame créoleCharles Baudelaire Au pays parfumé que le soleil caresse,J'ai connu, sous un dais d'arbres tout (continuer...)
A une femmePaul Verlaine A vous ces vers de par la grâce consolanteDe vos grands yeux où rit et pleure (continuer...)
A une passanteCharles Baudelaire La rue assourdissante autour de moi hurlait.Longue, mince, en grand deuil, douleur (continuer...)
À une tulipeFrançois Coppée Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,Sur ta tige toujours dressée et (continuer...)
Accourez au secours à ma mort violenteThéodore Agrippa d'Aubigné IAccourez au secours à ma mort violente,Amans, nochers experts en la peine (continuer...)
Amitié FidèleNicolas Boileau (Sur la mort d'Iris en 1654.)Parmi les doux transports d'une amitié fidèle,Je (continuer...)
Amour me tue si je ne veux direPierre de Ronsard Amour me tue, et si je ne veux direLe plaisant mal que ce m'est de mourir :Tant (continuer...)
Ange divin, qui mes plaies embaumePierre de Ronsard Ange divin, qui mes plaies embaume,Le truchement et le héraut des dieux,De (continuer...)
AngoisseStéphane Mallarmé Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bêteEn qui vont les péchés d'un (continuer...)
Antique prophétieFrancis Etienne Sicard Des voiles de lin blanc emprisonnés d’anneauxSe gonflent sous un vent dont (continuer...)
Après trois ansPaul Verlaine Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,Je me suis promené dans le petit (continuer...)
ArabicaDidier Sicchia Aux vertiges de mes larges concupiscences,Une inclinaison hardie pour les voluptésCajole (continuer...)
Armatures de songesFrancis Etienne Sicard Dans un prisme de sable aux arêtes sans âgeUn saphir de soleil serti d’un (continuer...)
ArtémisGérard de Nerval La Treizième revient... C'est encor la première;Et c'est toujours la seule, (continuer...)
Au Cabaret Vert, cinq heures du soirArthur Rimbaud Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottinesAux cailloux des chemins. J’entrais (continuer...)
Au RoiJoachim du Bellay Ne vous pouvant donner ces ouvrages antiquesPour votre Saint-Germain ou pour Fontainebleau,Je (continuer...)
Au tribunal d’amour, après mon dernier jourThéodore Agrippa d'Aubigné Au tribunal d'amour, après mon dernier jour,Mon coeur sera porté diffamé de (continuer...)
Aube de LuneFrancis Etienne Sicard L'ivoire de sa peau martyrise la nuitD'une perle escroquée au cœur du purgatoireDont (continuer...)
BacchanaleJosé-Maria de Heredia Une brusque clameur épouvante le Gange.Les tigres ont rompu leurs jougs et, miaulants,Ils (continuer...)
Baldaquins d’ombresFrancis Etienne Sicard L'ombre d'une glycine au goût de caramelSaupoudre les murets d'une mèche de (continuer...)
Bangkok à l’aubeFrancis Etienne Sicard L'ivoire du matin comme un voile en satin,Repose sur les toits de la ville endormieQue (continuer...)
BeaubourgThibault Desbordes Écrit sur le parvis du centre culturel Georges Pompidou.À Nicolas Dax.Un (continuer...)
Beauté cruelleEmile Nelligan Certe, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde,Un amour, rien qu’un seul, (continuer...)
Beauté des femmes…Paul Verlaine Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâlesQui font souvent le bien (continuer...)
Bien que la guerre soit aspre, fiere et cruelleThéodore Agrippa d'Aubigné XBien que la guerre soit aspre, fiere et cruelleEt qu’un doubteux combat (continuer...)
Billet douxFrancis Etienne Sicard Les ronces de mon cœur fleurissent sur les pagesQue vos yeux alanguis lisent (continuer...)
Boniments de poèteFrancis Etienne Sicard En flânant dans mon âme à la pointe du jour,J’ai revu mon enfance égrainer (continuer...)
Braises de motsFrancis Etienne Sicard Confetti de comète arrachée à la nuit,Un arc en ciel fardé d'une outre de (continuer...)
BretagneJosé-Maria de Heredia Pour que le sang joyeux dompte l'esprit morose,Il faut, tout parfumé du sel des (continuer...)
Cahier du jourFrancis Etienne Sicard Mon encre est un poison, ambré, riche et subtil,Qui coule dans mon sang puis (continuer...)
Campanile d’HiverFrancis Etienne Sicard La vigne endolorie sous le poids des nuages,Pareille au clapotis des barques enchainées,Gémit, (continuer...)
Carnavalesque esquissesFrancis Etienne Sicard Un domino de soie et son masque d’argileHantent toutes mes nuits de leur peau (continuer...)
CascadeFrancis Etienne Sicard Au flanc de la bière, le triple mur de pierre,Sous la chair d’un drapeau enclavé (continuer...)
Caveau d’émailFrancis Etienne Sicard Au cyanure du soir se creuse la marée,Que des draps de satin ourlés d'enluminures,Couvrent (continuer...)
Ce qui a esgalé aux cheveulx de la terreThéodore Agrippa d'Aubigné IXCe qui a esgalé aux cheveulx de la terreLes tours et les chasteaux qui (continuer...)
Céleste caravelleFrancis Etienne Sicard Sous la moire du soir se glisse une hirondelleDont les ailes de geai parent le (continuer...)
Celui qui boit …Pierre de Ronsard Celui qui boit, comme a chanté Nicandre,De l'Aconite, il a l'esprit troublé,Tout (continuer...)
CénotapheFrancis Etienne Sicard Sous le portique ancien d’un grand temple orientalRepose l’or du temps et (continuer...)
Ces liens d’or, cette bouche vermeillePierre de Ronsard Ces liens d'or, cette bouche vermeille,Pleine de lis, de roses et d'oeillets,Et (continuer...)
Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanterontJoachim du Bellay Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront,Ceux qui aiment l'honneur, chanteront (continuer...)
ChagrinPierre Corneille Usez moins avec moi du droit de tout charmer ;Vous me perdrez bientôt si vous (continuer...)
Châteaux en EspagneEmile Nelligan Je rêve de marcher comme en conquistador,Haussant mon labarum triomphal de victoire,Plein (continuer...)
ChattertonGeorge Sand Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,Que Chatterton eut tort de (continuer...)
Clavecin d’âmeFrancis Etienne Sicard Sous le lin du sommeil, coule l'or pur d'un songe,Où des oiseaux précieux gazouillent (continuer...)
Clef de torrentsFrancis Etienne Sicard Fugace il vide l’aube enlacée au brouillard,Et lentement dilue au brocard des (continuer...)
Combattu des vents et des flotsThéodore Agrippa d'Aubigné IVCombattu des vents et des flots,Voyant tous les jours ma mort presteEt (continuer...)
Comme le marinier, que le cruel orageJoachim du Bellay Comme le marinier, que le cruel orageA longtemps agité dessus la haute mer,Ayant (continuer...)
Comme on voit sur la branchePierre de Ronsard Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,En sa belle jeunesse, en sa (continuer...)
Comme un ChevreuilPierre de Ronsard Comme un Chevreuil, quand le printemps détruitL'oiseux cristal de la morne gelée,Pour (continuer...)
ConseilThéodore de Banville Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt !Escalade la roche aux nobles altitudes.Respire, (continuer...)
ConstantinopolisFrancis Etienne Sicard Imaginez le soir en robe de satinEt le ciel, sous un dais broché de perles pâles.Découpez (continuer...)
CorrespondancesCharles Baudelaire La Nature est un temple où de vivants piliersLaissent parfois sortir de confuses (continuer...)
Couleurs d’imagerieFrancis Etienne Sicard Sur la toile des champs des fleurs de verdelierBalancent leur houssoir comme une (continuer...)
Coulisse d’astresFrancis Etienne Sicard Fade rumeur de jour, l'aube emplit sa besaceDe brindilles d'étoile et de rameaux (continuer...)
CourrièresJules Breton Lorsqu’à travers ta brume, ô plaine de Courrière,L’ombre monte au clocher (continuer...)
Crépusculaire songeFrancis Etienne Sicard Saupoudré de safran, le soleil de la baieCroque sous l'horizon la mer comme un (continuer...)
CroquisCharles Cros Beau corps, mais mauvais caractère.Elle ne veut jamais se taire,Disant, d’ailleurs (continuer...)
Cueillez dés aujourd’huy les roses de la viePierre de Ronsard Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,Assise aupres du feu, (continuer...)
Cuisson du painEmile Verhaeren Les servantes faisaient le pain pour les dimanches,Avec le meilleur lait, (continuer...)
Dans la fièvre du ciel nocturne, l’aube passeRenée Vivien Dans la fièvre du ciel nocturne, l’aube passe,Les mains fraîches, riant dans (continuer...)
Dans le serein de sa jumelle flammePierre de Ronsard Dans le serein de sa jumelle flammeJe vis Amour, qui son arc débandait,Et (continuer...)
De profundis clamavi ad teFrancis Etienne Sicard Une averse de lune et son torrent d'ombrageRépandent une peur à l'étrange pâleur,Sur (continuer...)
DécembreFrançois Coppée Le hibou parmi les décombresHurle, et Décembre va finir ;Et le douloureux (continuer...)
D’un outrageux combat la Fortune et l’AmourThéodore Agrippa d'Aubigné VIID’un outrageux combat la Fortune et l’AmourMe veulent ruiner et me (continuer...)
El DesdichadoGérard de Nerval Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,Le prince d’Aquitaine (continuer...)
ÉmailJosé-Maria de Heredia Le four rougit ; la plaque est prête. Prends ta lampe.Modèle le paillon qui (continuer...)
Empire d’une illusionFrancis Etienne Sicard Des flammes de cendal éfaufilent le cielD'une aiguille de vent en verre de Venise,Et (continuer...)
En hiverEmile Verhaeren Le sol trempé se gerce aux froidures premières,La neige blanche essaime au loin (continuer...)
En un petit esquif esperdu, malheureuxThéodore Agrippa d'Aubigné IIEn un petit esquif esperdu, malheureux,Exposé à l’horreur de la mer (continuer...)
ÉpitapheGermain Nouveau De l’égoïsme froid de ce siècle mortel,Seul, sans larmes de femme et sans (continuer...)
Epitaphe sur la mort de damoiselle Elisabeth RanquetPierre Corneille Ne verse point de pleurs sur cette sépulture,Passant ; ce lit funèbre est un (continuer...)
EspérancePierre Corneille D'un accueil si flatteur, et qui veut que j'espère,Vous payez ma visite alors (continuer...)
Espoir timideFrançois Coppée Chère âme, si l'on voit que vous plaignez tout basLe chagrin du poëte exilé (continuer...)
ÉtéPaul Verlaine Et l’enfant répondit, pâméeSous la fourmillante caresseDe sa pantelante (continuer...)
Fata temporumFrancis Etienne Sicard A l’écheveau des jours, il attache la nuit,En ourlant le matin d’un galon (continuer...)
Ferrum est quod amantFrançois Coppée À José Maria de Heredia.Sous les pleurs du jet d’eau qui bruit dans la (continuer...)
Fleur d’artTristan Corbière Oui — Quel art jaloux dans Ta fine histoire !Quels bibelots chers ! — Un bout (continuer...)
France, mère des arts, des armes et des loisJoachim du Bellay France, mère des arts, des armes et des lois,Tu m’as nourri longtemps du lait (continuer...)
Funérailles NipponesFrancis Etienne Sicard Blanchie au sel des mots, la parole s'éteintComme une mélodie épuisée aux (continuer...)
Gouffres d’absolutionFrancis Etienne Sicard Au prisme de mes doigts j'ai raturé ma foiDe gribouillages flous maculés de (continuer...)
Gymnopédies de lettresFrancis Etienne Sicard Aux flammes de mes mots j'allume des miragesQue je plonge parfois dans l'encre (continuer...)
Hémorragie d’un somnambuleFrancis Etienne Sicard Le poète vit d'or, de cendre et de silence,Etouffant dans la nuit le cri de ses (continuer...)
Heureux qui comme UlysseJoachim du Bellay Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit (continuer...)
HirondelleFrancis Etienne Sicard Etanché de sa soif, évidé de racines,Escortant le soleil et son arc rougissant,L’oiseau (continuer...)
Hommage à Madame Elisabeth Legge SchwarzkopfFrancis Etienne Sicard Comme un cristal vivant ruisselant d’un voyageSa voix souffle saphirs, diamants (continuer...)
Images de boudoirFrancis Etienne Sicard Des flasques de cristal aux couleurs de l'aurore,Irisant un parfum à la pulpe (continuer...)
InitiationLouis Ménard Du haut du ciel profond, vers le monde agité,S'abaissent les regards des âmes (continuer...)
Jarres d’étoilesFrancis Etienne Sicard Des étoffes de soie et des nappes de linDe la vaisselle en or et des cristaux (continuer...)
Je brûle avec mon âme et mon sang rougissantThéodore Agrippa d'Aubigné Je brûle avec mon âme et mon sang rougissantCent amoureux sonnets donnés pour (continuer...)
Je mourrais de plaisir…Pierre de Ronsard Je mourrais de plaisir voyant par ces bocagesLes arbres enlacés de lierres épars,Et (continuer...)
Je n’ai plus que les osPierre de Ronsard Je n'ai plus que les os, un squelette je semble,Décharné, dénervé, démusclé, (continuer...)
Je ne veux point fouiller au sein de la natureJoachim du Bellay Je ne veux point fouiller au sein de la nature,Je ne veux point chercher l’esprit (continuer...)
Je te donne ces vers…Charles Baudelaire Je te donne ces vers afin que si mon nomAborde heureusement aux époques lointaines,Et (continuer...)
Je veux mourir pour tes beautés, MaîtressePierre de Ronsard Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse,Pour ce bel oeil, qui me prit à (continuer...)