Andrée Chedid, née le 20 mars 1920 au Caire, Égypte, et décédée le 6 février 2011 à Paris, France, est une poétesse, romancière et dramaturge franco-syro-libanaise. Sa riche production littéraire explore les thèmes universels de l’amour, de la mort, de l’engagement humain et de la quête d’identité, transcendant les frontières culturelles et linguistiques.
Née dans une famille de racines libanaises et syriennes, Chedid passe sa jeunesse en Égypte avant de s’établir définitivement en France après la Seconde Guerre mondiale. Elle écrit principalement en français, mais son œuvre est profondément influencée par les cultures arabe et française, créant un pont littéraire entre l’Orient et l’Occident.
Andrée Chedid se fait d’abord connaître comme poétesse, avec des recueils tels que « Textes pour un poème » (1949-1970) et « Poèmes pour un texte » (1970-1991), qui mettent en évidence sa capacité à concilier lyrisme et concision, émotion et réflexion. Son écriture poétique, à la fois dense et accessible, se distingue par sa musicalité et sa force évocatrice.
En plus de la poésie, Chedid s’aventure avec succès dans la prose, publiant des romans, des nouvelles et des pièces de théâtre qui reçoivent un accueil critique favorable. Parmi ses œuvres les plus célèbres, le roman « L’Autre » (1969) est particulièrement remarquable pour son exploration de l’altérité et de la condition humaine.
Tout au long de sa carrière, Andrée Chedid reçoit plusieurs distinctions honorifiques, témoignant de la reconnaissance de son talent et de sa contribution à la littérature française et à la promotion du dialogue interculturel. Sa poésie et ses écrits restent une source d’inspiration pour leur humanisme profond, leur engagement en faveur de la paix et leur célébration de la diversité de la vie.