François Fabié, né le 3 novembre 1846 à Durenque, dans l’Aveyron, et décédé le 18 juillet 1928 à La Valette-du-Var (Var), est un poète et écrivain français, souvent associé au courant régionaliste pour son attachement profond à sa terre natale du Rouergue. Son œuvre, imprégnée de la vie rurale et des paysages de sa région, célèbre la beauté et la simplicité de la nature, ainsi que les traditions et les valeurs paysannes.
Après des études à l’École normale spéciale de Cluny en Bourgogne, Fabié se destine à l’enseignement et occupe divers postes dans le sud de la France. Tout au long de sa vie, il entretient une passion pour l’écriture et la poésie, qui lui permettent d’exprimer son amour pour sa région d’origine et de méditer sur le passage du temps, la mémoire et la mort.
Parmi ses recueils poétiques les plus notables figure « Fleurs de genêt » (1876), qui révèle son talent pour capter l’essence de la campagne française et pour transcrire la sensibilité et les préoccupations des gens simples. Son style, à la fois lyrique et empreint de nostalgie, lui vaut la reconnaissance de ses pairs et le respect du public.
Fabié est également l’auteur de récits, de contes et d’essais qui explorent des thèmes similaires, témoignant de son engagement en faveur d’une littérature enracinée dans le terroir et attentive aux petits riens du quotidien. Sa contribution à la littérature régionaliste française est marquée par une quête de l’authenticité et une volonté de préserver un héritage culturel face à la modernisation et à l’uniformisation.
Reconnu pour son humanisme et sa profondeur, François Fabié occupe une place singulière dans la littérature française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Bien que son œuvre soit parfois éclipsée par celle de contemporains plus célèbres, elle continue d’être appréciée pour sa poésie empreinte de finesse et de sensibilité à la beauté du monde rural.