Si sa poésie se définit comme une ode funambulesque un peu brute et sauvage, c’est que rien ne la prédestinait à écrire. En échec scolaire, cancre, elle préférait rêver et dessiner plutôt que s’intéresser aux mots bien trop difficiles à apprivoiser.
Plus tard, elle crée des spectacles de clown qui l’incitent à écrire sous une forme libre et ainsi découvre autrement la force des mots.
En 2016, un voyage à Rome lui donne l’occasion de libérer sa créativité poétique, un déclic pour une écriture spontanée, consciente, surréaliste et contemporaine. Ses voyages mobiles et immobiles, sa vie de saltimbanque l’inspirent tout autant que de nombreuses formes d’expression artistique.
Aujourd’hui, l’écriture est pour elle un jeu, un mur de projection, une exploration dont elle tisse la matière. Par exemple, elle se met dans la peau de son clown pour griffonner et jeter des mots spontanément sur n’importe quel support, ou en pleine nature elle s’imprègne de ce qui l’entoure, ou dans le métro en effervescence, elle note ses pensées bouillonnantes pour les garder en mémoire…
« Lorsqu’on a l’âme d’un poète c’est une respiration. Peu importe les barrières, l’envie de créer est un souffle, oser aller au bout de ses rêves, une liberté. »