Vers le cloîtreEmile Verhaeren Je rêve une existence en un cloître de fer,Brûlée au jeûne et sèche et râpée (continuer...)
Valse mystiqueGaston Couté A mon ami Abel Renault.Le soir, quand paraît la première étoile,Les coeurs (continuer...)
Usons ici le fiel de nos fâcheuses viesThéodore Agrippa d'Aubigné ... Usons ici le fiel de nos fâcheuses vies,Horriblant de nos cris les ombres (continuer...)
Une enfanceJean-Pierre Villebramar il porte avec lui sa colère de dix ans,l'emmène dans les couloirs lui cogne (continuer...)
Un immense désespoirCharles Cros Un immense désespoirNoirM'atteintDésormais, je ne pourraisM'égayer (continuer...)
Tu devrais te taire…Kamal Zerdoumi Pour le Maroc meurtriTu devrais te taire, faire silenceTant de cadavres gisentsous (continuer...)
Tout cela qui sent l’homme à mourir me convieThéodore Agrippa d'Aubigné ... Tout cela qui sent l'homme à mourir me convie,En ce qui est hideux je cherche (continuer...)
Sur l’océan couleur de ferPaul-Jean Toulet Sur l'océan couleur de ferPleurait un choeur immenseEt ces longs cris dont (continuer...)
SpleenPaul Verlaine Les roses étaient toutes rougesEt les lierres étaient tout noirs.Chère, (continuer...)
Soupirs épars, sanglots en l’air perdusThéodore Agrippa d'Aubigné Soupirs épars, sanglots en l'air perdus,Témoins piteux des douleurs de ma gêne,Regrets (continuer...)
Sonnet à une enfantRenée Vivien Tes yeux verts comme l’aube et bleus comme la brumeNe rencontreront pas mes (continuer...)
Silence de l’évangilePaul Eluard Nous dormons avec des anges rouges qui nous montrent le désert sans minuscules et (continuer...)
SapphoPaul Verlaine Furieuse, les yeux caves et les seins roides,Sappho, que la langueur de son désir (continuer...)
Sans rancunePaul Eluard Larmes des yeux, les malheurs des malheureux.Malheurs sans intérêt et larmes (continuer...)
RobocratieWilliam Braumann Nous sommes les machinesEt nous voilà deboutSur les quatre pattes motricesDe (continuer...)
Requiescat in paceGaston Couté Comme s'effeuille une roseL'amante dolente aux traitsRavagés par la chloroseEst (continuer...)
Quiconque sur les os des tombeaux effroyables …Théodore Agrippa d'Aubigné Quiconque sur les os des tombeaux effroyablesVerra le triste amant, les restes (continuer...)
Quatre jours mon amourGuillaume Apollinaire Quatre jours mon amour pas de lettre de toiLe jour n’existe plus le soleil s’est (continuer...)
Puisque le cors blessé, mollement estenduThéodore Agrippa d'Aubigné Puisque le cors blessé, mollement estenduSur un lit qui se courbe aux malheurs (continuer...)
Promenade sentimentalePaul Verlaine Le couchant dardait ses rayons suprêmesEt le vent berçait les nénuphars blêmes (continuer...)
Prière aux violettesRenée Vivien Sous la protection humble des violettesJe remets les soupirs et les douleurs muettesQui (continuer...)
Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse …Théodore Agrippa d'Aubigné Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresseÀ ma beauté cruelle, et baisant (continuer...)
Pensée de ByronGérard de Nerval ÉlégiePar mon amour et ma constance,J'avais cru fléchir ta rigueur,Et (continuer...)
Pâle matin de FévrierPaul-Jean Toulet Pâle matin de FévrierCouleur de tourterelleViens, apaise notre querelle,Je (continuer...)
Onze maiJean-Pierre Villebramar « l'acte poétique, comme l'acte de chair, tant qu'il dure,défend toute échappée (continuer...)
OndineRenée Vivien Ton rire est clair, ta caresse est profonde,Tes froids baisers aiment le mal qu'ils (continuer...)
Odyssées noiresMichel Ménaché À ventre videvivre est de ventMisère d’être néà la sauvettedans (continuer...)
ObstinationFrançois Coppée Vous aurez beau faire et beau dire.L'oubli me serait odieux ;Et je vois toujours (continuer...)
Nudité de la véritéPaul Eluard «Je le sais bien»Le désespoir n'a pas d'ailes,L'amour non plus,Pas (continuer...)
NaufragéKamal Zerdoumi Il a froid il a faim il a peurDans sa solitudeil étreint son épave son crucifixIl (continuer...)
N’obéis pasEdouard J. Maunick quand on t'ordonnede tirersur la fouleterroriséeatterrée.N'obéis (continuer...)
Montagne arideSybille Rembard Rêverie enneigée par le rythme du soleilcime solitaire transperçant les étoilesAu (continuer...)
Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyablesThéodore Agrippa d'Aubigné IIIMiséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyables,Espouvantables flots, o vous (continuer...)
Misère de l’hommeAlfred Jarry L’homme est seul, l’homme est faible. Il doit, pour se nourrir,Asservissant (continuer...)
Mille baisers perdus, mille et mille faveursThéodore Agrippa d'Aubigné Mille baisers perdus, mille et mille faveurs,Sont autant de bourreaux de ma triste (continuer...)
Mère du printempsKamal Zerdoumi Fleuve au beau nomfidèle à ta natureandrogyneTu as mis ta robe verteavant (continuer...)
Ma banlieueGrégory Rateau Elle se dresseDe toutes ses flaques bileusesRelents d'herbes souilléesCe (continuer...)
L’ÉtapeFrançois Coppée A Albert MératLes longs récits autour du poêle, à la caserne,La guinguette (continuer...)
Les Yeux grisRenée Vivien Le charme de tes yeux sans couleur ni lumièreMe prend étrangement : il se fait (continuer...)
Les trois oiseauxFrançois Coppée J'ai dit au ramier : - Pars et va quand même,Au delà des champs d'avoine et (continuer...)
Les FenêtresStéphane Mallarmé Las du triste hôpital et de l’encens fétideQui monte en la blancheur banale (continuer...)
Les caillouxGaston Couté Lorsque nous passions sur le bord du fleuveAu temps où l'Amour murmurait pour (continuer...)
Les BohémiensGaston Couté Les Bohémiens, les mauvais gasSe sont am'nés dans leu' roulotteQui geint (continuer...)
Le Vin de ChiffonniersCharles Baudelaire Souvent à la clarté rouge d'un réverbèreDont le vent bat la flamme et tourmente (continuer...)
Le monstre de la fuitePaul Verlaine Le monstre de la fuite hume même les plumesDe cet oiseau roussi par le feu du (continuer...)
Le livre de mon coeurFélix Arvers La Porte-Saint-Martin va donner des MystèresOù Paris tout entier se hâte d'accourir.Tout (continuer...)
Le LarronGuillaume Apollinaire CHŒURMaraudeur étranger malheureux malhabileVoleur voleur que ne demandais-tu (continuer...)
Le LabyrintheRenée Vivien J'erre au fond d'un savant et cruel labyrinthe...Je n'ai pour mon salut qu'un (continuer...)
Le jeune maladeAndré Chénier " Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères,Dieu de la vie, et dieu des (continuer...)
Le CabaretFrançois Coppée Dans le bouge qu’emplit l’essaim insupportableDes mouches bourdonnant dans (continuer...)
La puceGuillaume Apollinaire Puces, amis, amantes même,Qu’ils sont cruels ceux qui nous aiment !Tout (continuer...)
La petite marchande de fleursFrançois Coppée Le soleil froid donnait un ton rose au grésil,Et le ciel de novembre avait des (continuer...)
La nuit d’octobreAlfred de Musset LE POÈTELe mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.Je n'en puis (continuer...)
La musiqueCharles Baudelaire La musique souvent me prend comme une mer !Vers ma pâle étoile,Sous un plafond (continuer...)
La Mort des artistesCharles Baudelaire Combien faut-il de fois secouer mes grelotsEt baiser ton front bas, morne caricature (continuer...)
La libertéNashmia Noormohamed La libertéD'une vie de bohèmes à l'indifférence des refuges, d'une vie (continuer...)
La jeune TarentineAndré Chénier Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,Oiseaux chers à Thétis, doux (continuer...)
La Grève des forgeronsFrançois Coppée À mon ami Paul Haag.Mon histoire, messieurs les juges, sera brève.Voilà. (continuer...)
La grand’mèreGérard de Nerval Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère,La bonne femme, - et, quand on l'enterra,Parents, (continuer...)
La DestructionCharles Baudelaire Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ;Il nage autour de moi comme un (continuer...)
L’EchoFrançois Coppée J'ai crié dans la solitude :- Mon chagrin sera-t-il moins rude,Un jour, quand (continuer...)
L’Avare qui a perdu son trésorJean de La Fontaine L'Usage seulement fait la possession.Je demande à ces gens de qui la passionEst (continuer...)
L’amour cachéFélix Arvers Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,Un amour éternel en un moment conçu (continuer...)
L’ Aigle et l’EscarbotJean de La Fontaine L'aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin,Qui droit à son terrier s'enfuyait (continuer...)
J’ai longtemps marchéSandrine Davin Au bord du précipiceMon foulard s'est envoléEt des souvenirs en pagailleDans (continuer...)
ImprovisationJean-Pierre Villebramar à M.Écrire pour son simple plaisir, écrire sans penser au regard, au regard (continuer...)
Gris, gris, gris…Sandrine Davin De ma fenêtre le ciel est grisDes gens se pressent je ne sais pourquoiLa rue (continuer...)
Frontière de peauSandrine Davin Trottoir grisBruit des bombesEn sourdineIl est là seulRidé par les (continuer...)
Fantasmagorie d’un suicide annoncéSybille Rembard à P.Naissance virginaleMise en scène parfaiteTon ombre torturée par la (continuer...)
Examen de conscienceFélix Arvers Frères, je me confesse, et vais vous confierMon sort, pour vous instruire et (continuer...)
En un petit esquif esperdu, malheureuxThéodore Agrippa d'Aubigné IIEn un petit esquif esperdu, malheureux,Exposé à l’horreur de la mer (continuer...)
En sourdinePaul Verlaine Calmes dans le demi-jourQue les branches hautes font,Pénétrons bien notre (continuer...)
En AutomneFrançois Coppée Quand de la divine enfant de Norvège,Tout tremblant d'amour, j'osai m'approcher,Il (continuer...)
EmblèmeKamal Zerdoumi Quand tant d'autres continuentd'offrir des fleurstes larmespétales de l'âmeont (continuer...)
Douleur, je vous détesteSabine Sicaud L'Honneur de souffrirAnna de Noailles.Douleur, je vous déteste ! Ah ! que (continuer...)
Dit de la force de l’amourPaul Eluard Entre tous mes tourments entre la mort et moiEntre mon désespoir et la raison (continuer...)
DésespéranceDominique Blanchemain Un bol sur une tableUn bolPlein de lui-mêmeDébordant de caféFumantSa (continuer...)
Désert humanoïdeSandrine Davin 8h16.Le goudron pleure ses dernières larmes de chaleur.Des carcasses humaines (continuer...)
DésarroiEsther Granek De gaieté en gaietéJ'ai contrefait ma joieDe tristesse en tristesseJ'ai (continuer...)
DemainSabine Sicaud (poème inachevé)Tout voir – je vous ai dit que je voulais tout voir,Tout (continuer...)
Cri perduSully Prudhomme Quelqu'un m'est apparu très loin dans le passé :C'était un ouvrier des hautes (continuer...)
Complainte à sa dameThéodore Agrippa d'Aubigné Ne lisez pas ces vers, si mieux vous n'aimez lireLes escrits de mon coeur, les (continuer...)
Combattu des vents et des flotsThéodore Agrippa d'Aubigné IVCombattu des vents et des flots,Voyant tous les jours ma mort presteEt (continuer...)
Clair de luneJules Laforgue Penser qu'on vivra jamais dans cet astre,Parfois me flanque un coup dans l'épigastre.Ah (continuer...)
Citadelle de la douleurJean-Pierre Villebramar « ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide »Paul Eluard, Capitale (continuer...)
ChopinMarcel Proust Chopin, mer de soupirs, de larmes, de sanglotsQ'un vol de papillons sans se poser (continuer...)
CauchemarKamal Zerdoumi Dans ta chevelure où dansait la lumièreondule cette étrange nuitau mouvement (continuer...)
Brave New WorldJean-Pierre Villebramar Dis-moi le Monde de demainun monde où les robots aimeront d'amour,pendant (continuer...)
Beauté cruelleEmile Nelligan Certe, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde,Un amour, rien qu’un seul, (continuer...)
AzovstalKamal Zerdoumi Ils attendent à la surfaceces héros au cœur de glaceque sous l'immense usineau (continuer...)
Aux médecins qui viennent me voirSabine Sicaud Je ne peux plus, je ne peux plus, vous voyez bien…C’est tout ce que je puis.Et (continuer...)
Au nom d’un malaiseNashmia Noormohamed Au nom d'un malaise,La peine m'a assaillie,Et s'en est allée la vie.Au (continuer...)
ApocalypseKamal Zerdoumi Auront peut-être lieules adieux déchirantsdes humains à la Terrepar la (continuer...)
Amour méprisableRenée Vivien L’Amour dont je subis l’abominable loiM’attire vers ce que je crains le (continuer...)
Amour haineuxSybille Rembard Se levantle poingfoudroietâche la peaud'un bleu incréduleLe cri (continuer...)
Amitié sous XSybille Rembard Pauvre enfantelle croyait l'amitié indissolubleuniqueprimordiale dans l'espritpartagée (continuer...)
Amitié FidèleNicolas Boileau (Sur la mort d'Iris en 1654.)Parmi les doux transports d'une amitié fidèle,Je (continuer...)
AmarissimesPaul-Jean Toulet Est-ce moi qui pleurais ainsi- Ou des veaux qu'on empoigne -D'écouter ton (continuer...)
Ah longues nuicts d’hyver de ma vie bourrellesPierre de Ronsard Ah longues nuicts d'hyver de ma vie bourrelles,Donnez moy patience, et me laissez (continuer...)