Grégory Rateau, poèmes et poésie

Beyrouth

« Ce ne peut être que la fin du monde, en avançant. » Rimbaud
Un taxi noir,
Celui (continuer...)

Sur tes trottoirs enduits de poudre, des séraphins ivres se laissent aller, jeûnent (continuer...)

Les mêmes déglutitions
Régularité monomaniaque
Fureur liquide
L'image obsédante (continuer...)

Tu l'as écrit si souvent
dans des récits minuscules
et aujourd'hui qu'elle (continuer...)

Elle est là
l'angoisse glissée entre tes doigts
celle qui déclenche Le geste
aligne (continuer...)

Géant, il commandait aux ombres
Agitant ses longs bras
Avec cette insouciance (continuer...)

Le vieux est là
Muet comme une souche
Il attend que le nuage passe
Ses outils (continuer...)

Compagnon boiteux
J'ai trop longtemps traîné
Ma rancune
Dans les périphéries
Comme (continuer...)

Je ne suis plus d'ici
Lieu de transit
Comptoir d'un hôtel
Baie vitrée panoramique
Les (continuer...)

Qui sont-ils ?
Ceux que nos proches convoquent d'outre-tombe
Pour justifier une (continuer...)

Surdité de la roche
enseigne érodée
un phare dans une lucarne
les sanglots (continuer...)

Je suis ce gamin lancé dans le monde
cherchant « la maison » partout
où les (continuer...)

La nuit je l’entends attablé
se consumant à mon bureau
les touches craquent
il (continuer...)

Les derniers spécimens écument les mers
privés d’équipage
de l’aura des (continuer...)

J'ouvre les yeux un peu troubles du songe
La rumeur du jour pique à vif
Kaléidoscope (continuer...)

Je ne suis pas poète
cendre de celui qui n'a jamais été
je préfère cette (continuer...)

Elle se dresse
De toutes ses flaques bileuses
Relents d'herbes souillées
Ce (continuer...)

A la fin, je me présenterai devant vous
Presque nu
Avec seulement mes bagues (continuer...)

Où est-il celui qui parlait le langage des astres ?
Celui capable de réformer (continuer...)