À Alfred de Musset Un poète est parti ; sur sa tombe ferméePas un chant, pas un mot dans cette (continuer...)
À une artiste Puisque les plus heureux ont des douleurs sans nombre,Puisque le sol est froid, (continuer...)
Adieu à la poésie Mes pleurs sont à moi, nul au mondeNe les a comptés ni reçus,Pas un oeil (continuer...)
Aux femmes S'il arrivait un jour, en quelque lieu sur terre,Qu'une entre vous vraiment comprît (continuer...)
Bel astre voyageur À La Comète de 1861Bel astre voyageur, hôte qui nous arrivesDes profondeurs (continuer...)
Daphné À Éva Callimaki-CatargiLorsque le dieu du jour, plein d’amoureuse audace,Dédaignant (continuer...)
Deux vers d’Alcée "Je veux dire quelque chosemais la honte me retient"(Alcée,éd. Bergk)Quel (continuer...)
Élan mystique Alors j’avais quinze ans. Au sein des nuits sans voiles,Je m’arrêtais pour (continuer...)
Endymion Endymion s'endort sur le mont solitaire,Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère,Qu'elle (continuer...)
Hébé Les yeux baissés, rougissante et candide,Vers leur banquet quand Hébé s'avançait,Les (continuer...)
L’abeille Quand l'abeille, au printemps, confiante et charmée,Sort de la ruche et prend (continuer...)
L’amour et la mort (à M. Louis de Ronchaud)IRegardez-les passer, ces couples éphémères !Dans (continuer...)
L’Homme Jeté par le hasard sur un vieux globe infime,A l'abandon, perdu comme en un océan,Je (continuer...)
L’Hyménée et l’Amour Sur le seuil des enfers Eurydice éploréeS'évaporait légère, et cette ombre (continuer...)
La Belle au Bois dormant Une princesse, au fond des bois,A dormi cent ans autrefois,Oui, cent beaux (continuer...)
La coupe du roi de Thulé Die Augen thäten ihm sinken ,Trank keinen Tropfen mehr.(Goethe.)Au (continuer...)
La guerre A la mémoire de son neveu, le Lieutenant Victor Fabrègue, tué à GravelotteIDu (continuer...)
La Jeunesse Prodigue de trésors et d’ivresse idolâtre,La Jeunesse a toujours fait comme (continuer...)
La lampe d’Héro De son bonheur furtif lorsque malgré l'orageL'amant d'Héro courait s'enivrer (continuer...)
La lyre d’Orphée Quand Orphée autrefois, frappé par les Bacchantes,Près de l'Hèbre tomba, sur (continuer...)
La Nature à l’Homme Dans tout l'enivrement d'un orgueil sans mesure,Ébloui des lueurs de ton esprit (continuer...)
Le Cri Lorsque le passager, sur un vaisseau qui sombre,Entend autour de lui les vagues (continuer...)
Le Départ Il est donc vrai ? Je garde en quittant la patrie,Ô profonde douleur ! un cœur (continuer...)
Le fantôme D'un souffle printanier l'air tout à coup s'embaume.Dans notre obscur lointain (continuer...)
Le positivisme Il s'ouvre par-delà toute science humaineUn vide dont la Foi fut prompte à s'emparer.De (continuer...)
Les guetteurs Restons ici chez nous ; voici toutes nos roses,Notre soleil, notre ombre et nos (continuer...)
Les Malheureux La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertesLes pâles habitants ont tout à (continuer...)
L’Homme à la Nature À Madame JuglarEh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscureQui pour (continuer...)
L’Homme à la Nature. À Madame JuglarEh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscureQui pour (continuer...)
Mon livre Je ne vous offre plus pour toutes mélodiesQue des cris de révolte et des rimes (continuer...)
Non, ton éternité Non, ton éternité d'inconscience obscure,D'aveugle impulsion, de mouvement forcé,Tout (continuer...)
O Nature! Bientôt. . . O Nature ! bientôt, sous le nom d'industrie,Tu vas tout envahir, tu vas tout (continuer...)
Paroles d’un Amant Au courant de l'amour lorsque je m'abandonne,Dans le torrent divin quand je plonge (continuer...)
Pascal À Ernest Havet.I. Le SphinxLorsque Pascal, rempli de puissance et d'audace,Jusque (continuer...)
Renoncement Depuis que sous les cieux un doux rayon coloreMa jeunesse en sa fleur, ouverte (continuer...)
Un autre coeur Serait-ce un autre cœur que la Nature donneA ceux qu'elle préfère et destine (continuer...)
Une femme S'il arrivait un jour, en quelque lieu sur terre,Qu'une entre vous vraiment comprît (continuer...)