MusiqueAlbert Samain Puisqu'il n'est point de mots qui puissent contenir,Ce soir, mon âme triste en (continuer...)
Morts de Quatre-vingt-douzeArthur Rimbaud Morts de Quatre-vingt-douze et de Quatre-vingt-treize,Qui, pâles du baiser fort (continuer...)
Monsieur PrudhommePaul Verlaine Il est grave : il est maire et père de famille.Son faux col engloutit son oreille. (continuer...)
Mon rêve familierPaul Verlaine Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime, (continuer...)
Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyablesThéodore Agrippa d'Aubigné IIIMiséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyables,Espouvantables flots, o vous (continuer...)
Mille baisers perdus, mille et mille faveursThéodore Agrippa d'Aubigné Mille baisers perdus, mille et mille faveurs,Sont autant de bourreaux de ma triste (continuer...)
Meschantes nuicts d’hyverPierre de Ronsard Meschantes nuicts d'hyver, nuicts filles de CocyteQue la terre engendra d'Encelade (continuer...)
MédailleJosé-Maria de Heredia Seigneur de Rimini, Vicaire et Podestà.Son profil d'épervier vit, s'accuse ou (continuer...)
Matin sur le portAlbert Samain Le soleil, par degrés, de la brume émergeant,Dore la vieille tour et le haut (continuer...)
Matin d’OctobreFrançois Coppée C'est l'heure exquise et matinaleQue rougit un soleil soudain.A travers la (continuer...)
Mars, vergogneux d’avoir donné tant d’heurJoachim du Bellay Mars, vergogneux d'avoir donné tant d'heurA ses neveux que l'impuissance humaineEnorgueillie (continuer...)
Marie, levez-vous, ma jeune paresseusePierre de Ronsard Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse :Jà la gaie alouette au ciel a fredonné,Et (continuer...)
MarieAlfred de Musset SonnetAinsi, quand la fleur printanièreDans les bois va s'épanouir,Au (continuer...)
Marguerite de BourgogneFrancis Etienne Sicard Près d'un étang profond où se baignent des ombres,Un manoir entouré par une (continuer...)
Ma BohèmeArthur Rimbaud Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;Mon paletot aussi devenait (continuer...)
L’orgueil des lourds anneaux, la pompe des paruresRenée Vivien L’orgueil des lourds anneaux, la pompe des parures,Mêlent l’éclat de l’art (continuer...)
L’ombre assourdit le flux et le reflux des chosesRenée Vivien L’ombre assourdit le flux et le reflux des choses.Parmi l’accablement des (continuer...)
L’Oiseau bleuAnimaux J’ai dans mon cœur un oiseau bleu,Une charmante créature,Si mignonne que (continuer...)
L’invisible ogresseFrancis Etienne Sicard Aux basques d'une fleur follement chiffonnées,Friande de couleurs, une abeille (continuer...)
L’incroyable, l’unique horreur de pardonnerPaul Verlaine L’incroyable, l’unique horreur de pardonner,Quand l’offense et le tort ont (continuer...)
L’IdéalCharles Baudelaire Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes,Produits avariés, nés d’un siècle (continuer...)
L’ÉtapeFrançois Coppée A Albert MératLes longs récits autour du poêle, à la caserne,La guinguette (continuer...)
L’espoir luit comme…Paul Verlaine L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable.Que crains-tu de la guêpe (continuer...)
L’EnnemiCharles Baudelaire Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,Traversé çà et là par de brillants (continuer...)
L’âne et l’anguilleFrancis Etienne Sicard Le long d’une rivière aux rives verdoyantesDéambulait un âne érudit et lettréDont (continuer...)
LV – CauserieCharles Baudelaire Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose !Mais la tristesse en moi monte (continuer...)
Lune attiqueFrancis Etienne Sicard Plastrons d’astre et d’ivoire où se couche le temps,La lune et son linceul, (continuer...)
Livresque pantalonnadeFrancis Etienne Sicard Une perle d'ivoire a gonflé mon chagrinD'une moire de nuit attachée à ma vie,Comme (continuer...)
Les SouhaitsVoltaire Il n'est mortel qui ne forme des voeux :L'un de Voisin convoite la puissance ;L'autre (continuer...)
Les RosesThéodore de Banville Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jourEn montrant son beau front, vermeil (continuer...)
Les poètes l’ont si bien ditPierre de Ronsard Je te salue, Ô merveillette fente,Qui vivement entre ces flancs reluis;Je (continuer...)
Les hibouxCharles Baudelaire Sous les ifs noirs qui les abritent,Les hiboux se tiennent rangés,Ainsi que (continuer...)
Les funéraillesJosé-Maria de Heredia Vers la Phocide illustre, aux temples que domineLa rocheuse Pytho toujours ceinte (continuer...)
Les Deux Bonnes SœursCharles Baudelaire La Débauche et la Mort sont deux aimables filles,Prodigues de baisers et riches (continuer...)
Les chatsCharles Baudelaire Les amoureux fervents et les savants austèresAiment également, dans leur mûre (continuer...)
Les ArbresRenée Vivien Dans l'azur de l'avril, dans le gris de l'automne,Les arbres ont un charme inquiet (continuer...)
Les amours terrestresSully Prudhomme Nos yeux se sont croisés et nous nous sommes plu.Née au siècle où je vis et (continuer...)
Le voyageurEmile Nelligan À mon pèreLas d'avoir visité mondes, continents, villes,Et vu de tout pays, (continuer...)
Le vaseJosé-Maria de Heredia L'ivoire est ciselé d'une main fine et telleQue l'on voit les forêts de Colchide (continuer...)
Le Vaisseau d’orEmile Nelligan Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:Ses mâts touchaient l'azur, (continuer...)
Le soirLouis Ménard Plus fraîche qu'un parfum d'avril après l'hiver,L'espérance bénie arrive et (continuer...)
Le SalonEmile Nelligan La poussière s’étend sur tout le mobilier,Les miroirs de Venise ont défleuri (continuer...)
Le RhinAlfred de Musset Ô Rhin, sais-tu pourquoi les amants insensés,Abandonnant leur âme aux tendres (continuer...)
Le Rêve d’un curieuxCharles Baudelaire À F. N.Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,Et de toi fais-tu dire (continuer...)
Le poète et la musePaul Verlaine La Chambre, as-tu gardé leurs spectres ridicules,O pleine de jour sale et de (continuer...)
Le Mauvais MoineCharles Baudelaire Les cloîtres anciens sur leurs grandes muraillesEtalaient en tableaux la sainte (continuer...)
Le matinThibault Desbordes Le matin se glace quand la lumière lècheLes vitres embuées, les yeux encore (continuer...)
Le malArthur Rimbaud Tandis que les crachats rouges de la mitrailleSifflent tout le jour par l'infini (continuer...)
Le LysFrançois Coppée À Amédée Bandit.Hors du coffret de laque aux clous d’argent, parmiLes (continuer...)
Le litJosé-Maria de Heredia Qu'il soit encourtiné de brocart ou de serge,Triste comme une tombe ou joyeux (continuer...)
Le GuignonCharles Baudelaire Pour soulever un poids si lourd,Sisyphe, il faudrait ton courage!Bien qu'on (continuer...)
Le Fils des armuresFrançois Coppée À Léopold Flameng.Tous les ducs morts sont là, gloire d’acier vêtue,Depuis (continuer...)
Le Feu folletFrançois Coppée Par une nuit d’orage et sous un ciel en deuil,Parfois le paysan qui sort d’une (continuer...)
Le dormeur du valArthur Rimbaud C'est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes (continuer...)
Le combat fantastiqueFrancis Etienne Sicard Voilà deux Samouraïs, enlacés dans le sang,Qui brûlent leurs paupières et (continuer...)
Le ciel ne veut dame que je jouissePierre de Ronsard Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisseDe ce doux bien que dessert mon devoir ;Aussi (continuer...)
Le châtiment de TartufeArthur Rimbaud Tisonnant, tisonnant son coeur amoureux sousSa chaste robe noire, heureux, la (continuer...)
Le chatCharles Baudelaire Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;Retiens les griffes de ta patte,Et (continuer...)
Le buffetArthur Rimbaud C'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,Très vieux, a pris cet air (continuer...)
LassitudeRenée Vivien Je dormirai ce soir d’un large et doux sommeil…Fermez bien les rideaux, tenez (continuer...)
Las, où est maintenant ce mépris de FortuneJoachim du Bellay Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?Où est ce cœur vainqueur de toute (continuer...)
La vie idéaleCharles Cros A MayUne salle avec du feu, des bougies,Des soupers toujours servis, des guitares,Des (continuer...)
La Vie antérieureCharles Baudelaire J’ai longtemps habité sous de vastes portiquesQue les soleils marins teignaient (continuer...)
La tombe d’AménophisFrancis Etienne Sicard Sous son granite noir le pharaon reposeEntre la chair du soir et l’aube de l’orientAttisant (continuer...)
La Tête arméeGérard de Nerval Napoléon mourant vit une Tête armée...Il pensait à son fils déjà faible (continuer...)
La salamandre rougeDidier Sicchia J’ai sur le coeur dans la foetale positionUne rouge salamandre mélancoliqueEt (continuer...)
La RoséeThibault Desbordes Je m’allongeai sous la fraîche odeur des tilleuls,Une rosée au bras, (continuer...)
La robe de laineCharles Cros La robe de laine a des tons d'ivoireEncadrant le buste, et puis, les guipuresOrnent (continuer...)
La nympheFrancis Etienne Sicard Aux plis fluides du temps, les marches et leurs ridesAvalent le néant sous des (continuer...)
La noce féeriqueJean Richepin La noce sera belle et riche galamment,Sur la route, où l’or fin nous servira (continuer...)
La Muse vénaleCharles Baudelaire Ô muse de mon coeur, amante des palais,Auras-tu, quand Janvier lâchera ses Borées,Durant (continuer...)
La muse maladeCharles Baudelaire Ma pauvre muse, hélas ! qu'as-tu donc ce matin ?Tes yeux creux sont peuplés (continuer...)
La Mort des pauvresCharles Baudelaire C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;C’est le but de la (continuer...)
La Mort des artistesCharles Baudelaire Combien faut-il de fois secouer mes grelotsEt baiser ton front bas, morne caricature (continuer...)
La Mort des amantsCharles Baudelaire Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères,Des divans profonds comme des (continuer...)
La MalineArthur Rimbaud Dans la salle à manger brune, que parfumaitUne odeur de vernis et de fruits, (continuer...)
La jacintheSully Prudhomme Dans un antique vase en Grèce découvert,D'une tombe exhumé, fait d'une argile (continuer...)
La Fontaine de sangCharles Baudelaire Il me semble parfois que mon sang coule à flots,Ainsi qu’une fontaine aux rythmiques (continuer...)
La fermeEmile Verhaeren A voir la ferme au loin monter avec ses toits,Monter, avec sa tour et ses meules (continuer...)
La DestructionCharles Baudelaire Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ;Il nage autour de moi comme un (continuer...)
La dépouilleDidier Sicchia Pensive ingénue, devinez-vous ma dépouilleDans la glèbe épaisse et la racine (continuer...)
La cuisineEmile Verhaeren Au fond, la crémaillère avait son croc pendu,Le foyer scintillait comme une (continuer...)
La coupeSully Prudhomme Dans les verres épais du cabaret brutal,Le vin bleu coule à flots et sans trêve (continuer...)
La coupeAlbert Samain Au temps des Immortels, fils de la vie en fête,Où la Lyre élevait les assises (continuer...)
La cigaretteJules Laforgue Oui, ce monde est bien plat ; quant à l'autre, sornettes.Moi, je vais résigné, (continuer...)
La beautéCharles Baudelaire Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,Et mon sein, où chacun s'est (continuer...)
La bayadère et le rajahFrancis Etienne Sicard A la douce splendeur de l'hiver qui se fige,Les mots de ma passion inventent vos (continuer...)
L’insecte frivoleDidier Sicchia Sylphide créature aux allants mécaniques,La demoiselle s’abandonne aux migrationsPour (continuer...)
L’immortalitéFélix Arvers La mort vient dégager de la vile matièreNotre esprit, souffle de la pur divinité,Et (continuer...)
L’Idole, Sonnet du Trou du CulArthur Rimbaud Obscur et froncé comme un oeillet violetIl respire, humblement tapi parmi la (continuer...)
L’homme à la tête d’IbisFrancis Etienne Sicard Le soleil affranchit le jardin de son ombre,Et couvre de ses feux, appentis et (continuer...)
L’étableEmile Verhaeren Et pleine d'un bétail magnifique, l'étable,A main gauche, près des fumiers (continuer...)
L’Esprit ParisienAlfred de Vigny Esprit parisien ! démon du Bas-Empire !Vieux sophiste épuisé qui bois, toutes (continuer...)
L’aveuGaston Couté A ma dame.Ton âme avait alors la blancheur des grands lysQue berce la chanson (continuer...)
L’automneSully Prudhomme L'azur n'est plus égal comme un rideau sans pli.La feuille, à tout moment, tressaille, (continuer...)
L’angoissePaul Verlaine Nature, rien de toi ne m'émeut, ni les champsNourriciers, ni l'écho vermeil (continuer...)
L’amour cachéFélix Arvers Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,Un amour éternel en un moment conçu (continuer...)
J’entreprens hardiment de te rendre eternelleThéodore Agrippa d'Aubigné VIJ’entreprens hardiment de te rendre eternelle,Targuant de mes escripts (continuer...)
Je vous envoye un bouquet que ma mainPierre de Ronsard Je vous envoye un bouquet que ma mainVient de trier de ces fleurs épanies,Qui (continuer...)
Je veux mourir pour tes beautés, MaîtressePierre de Ronsard Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse,Pour ce bel oeil, qui me prit à (continuer...)