NevermorePaul Verlaine Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L’automneFaisait voler la grive à travers (continuer...)
Nos désirs sont d’amourThéodore Agrippa d'Aubigné Sonnet LXXIII.Nos désirs sont d'amour la dévorante braise,Sa boutique (continuer...)
Nourri dès le berceau. . .Nicolas Boileau (Sonnet sur une de ses parentes qui mourûttoute jeune entre les mains d'un charlatan.)Nourri (continuer...)
Nouveau venu qui cherches…Joachim du Bellay Nouveau venu, qui cherches Rome en RomeEt rien de Rome en Rome n’aperçois,Ces (continuer...)
O forme que les mains ne sauraient retenir !Renée Vivien Ô forme que les mains ne sauraient retenir !Comme au ciel l’élusif arc-en-ciel (continuer...)
Octobre est doux…Albert Samain Octobre est doux. - L'hiver pèlerin s'achemineAu ciel où la dernière hirondelle (continuer...)
Onguent d’OrgandiFrancis Etienne Sicard A la rouille du soir une plume de sangRetouche l'horizon d'une ride de soie,Qu'une (continuer...)
Oraison du soirArthur Rimbaud Je vis assis, tel qu'un ange aux mains d'un barbier,Empoignant une chope à fortes (continuer...)
OrientalesFrancis Etienne Sicard Perle ivoire et vermeil, dragée et draperie,Maculent le palais de mes plus riches (continuer...)
Ouy, mais ainsi qu’on voit en la guerre civileThéodore Agrippa d'Aubigné VIIIOuy, mais ainsi qu’on voit en la guerre civileLes débats les plus (continuer...)
Parfum exotiqueCharles Baudelaire Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,Je respire l’odeur (continuer...)
Paysage polaireCharles Leconte de Lisle Un monde mort, immense écume de la mer,Gouffre d'ombre stérile et de lueurs (continuer...)
Perdu au jeuPierre Corneille Je chéris ma défaite, et mon destin m'est doux,Beauté, charme puissant des (continuer...)
Petit nombril, que mon penser adorePierre de Ronsard Petit nombril, que mon penser adore,Et non mon oeil qui n'eut onques le bienDe (continuer...)
PierrotPaul Verlaine Ce n'est plus le rêveur lunaire du vieil airQui riait aux jeux dans les dessus (continuer...)
Pluriel fémininCharles Cros Je suis encombré des amours perdues,Je suis effaré des amours offertes.Vous (continuer...)
Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâtéPierre de Ronsard Plût-il à Dieu n'avoir jamais tâtéSi follement le tétin de m'amie !Sans (continuer...)
PrièreGermain Nouveau Au plus haut point de la montagne la plus pure,Au plus beau jour de nos époques (continuer...)
Quand vous serez bien vieillePierre de Ronsard Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,Assise auprès du feu, (continuer...)
Que j’aime le premier frisson d’hiver…Alfred de Musset Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume,Sous le pied du chasseur, refusant (continuer...)
Qui voudra voir tout ce qu’ont pu natureJoachim du Bellay Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature,L'art et le ciel, Rome, te vienne voir (continuer...)
Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta massePierre de Ronsard Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse ?La trompette a sonné, serre bagage, (continuer...)
Rages de CésarsArthur Rimbaud L'homme pâle, le long des pelouses fleuries,Chemine, en habit noir, et le cigare (continuer...)
Ravines et RavinsFrancis Etienne Sicard Les ombres et les cours, les marbres et les fours,Les ruines et leurs tours, se (continuer...)
RecueillementCharles Baudelaire Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.Tu réclamais le Soir ; (continuer...)
Remords posthumeCharles Baudelaire Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,Au fond d’un monument construit en (continuer...)
RéponseFrançois Coppée -«Mais je l'ai vu si peu!» - disiez-vous l'autre jour.Et moi, vous ai-je vue, (continuer...)
Rêve d’artisteEmile Nelligan Parfois j’ai le désir d’une sœur bonne et tendre,D’une sœur angélique (continuer...)
Rêvé pour l’hiverArthur Rimbaud L'hiver, nous irons dans un petit wagon roseAvec des coussins bleus.Nous serons (continuer...)
RévolteCharles Cros Absurde et ridicule à force d’être rose,À force d’être blanche, à force (continuer...)
Ronsard, si tu as sçeu par tout le monde espandreThéodore Agrippa d'Aubigné VRonsard, si tu as sçeu par tout le monde espandreL’amitié, la douceur, (continuer...)
Ruines du coeurFrançois Coppée Mon coeur était jadis comme un palais romain,Tout construit de granits choisis, (continuer...)
Se voir le plus possible…Alfred de Musset Se voir le plus possible et s'aimer seulement,Sans ruse et sans détours, sans (continuer...)
Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeilJoachim du Bellay Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeilCes vieux singes de cour, qui ne (continuer...)
Sérénissime songeFrancis Etienne Sicard Banquise d’art vivant et muraille de pluie,Ses palais broient la mort, et ses (continuer...)
Si je trépasse entre tes bras, MadamePierre de Ronsard Si je trépasse entre tes bras, Madame,Il me suffit, car je ne veux avoirPlus (continuer...)
Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visageThéodore Agrippa d'Aubigné Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visage,Vous le verriez sanglant, transpercé (continuer...)
Soleil couchantJosé-Maria de Heredia Les ajoncs éclatants, parure du granit,Dorent l'âpre sommet que le couchant (continuer...)
Sonate au miroirJean-Charles Dorge Les voix ont disparu, qui composaient l’enfance ;M’en reste une sonate aux (continuer...)
SonnetGuy de Maupassant Un nuage a passé sur votre ciel, Madame,Cachant l'astre éclatant qu'on nomme (continuer...)
SonnetFélix Arvers Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,Un amour éternel en un moment conçu (continuer...)
SonnetCharles Cros A Madame N.Je voudrais, en groupant des souvenirs divers,Imiter le concert (continuer...)
Sonnet (L’orgueil…)Renée Vivien L'orgueil des lourds anneaux, la pompe des parures,Mêlent l'éclat de l'art à (continuer...)
Sonnet (Les algues…)Renée Vivien Les algues entr’ouvraient leurs âpres cassolettesD’où montait une odeur (continuer...)
Sonnet à CreusWinston Perez Ô Sculptures pliées par le doigt des DieuxCréations invisibles qu’on n’ose (continuer...)
Sonnet à la MortRenée Vivien J’attends, ô Bien-Aimée ! ô vierge au chaste front,Par un soir triomphal (continuer...)
Sonnet à MariePierre de Ronsard Je vous envoie un bouquet que ma mainVient de trier de ces fleurs épanouies ;Qui (continuer...)
Sonnet à mon ami R…Félix Arvers J'avais toujours rêvé le bonheur en ménage,Comme un port où le cœur, trop (continuer...)
Sonnet à une enfantRenée Vivien Tes yeux verts comme l’aube et bleus comme la brumeNe rencontreront pas mes (continuer...)
Sonnet au lecteurAlfred de Musset Jusqu'à présent, lecteur, suivant l'antique usage,Je te disais bonjour à la (continuer...)
Sonnet d’automneCharles Baudelaire Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :" Pour toi, bizarre amant, quel (continuer...)
Sonnet d’étéGermain Nouveau Nous habiterons un discret boudoir,Toujours saturé d'une odeur divine,Ne laissant (continuer...)
Sonnet de porcelaineRenée Vivien Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,Évoque un souvenir fragilement (continuer...)
Sonnet du 8 févrierGuillaume Apollinaire Lundi 8 février ma bicheMa biche partSuis inquiet elle s’en ficheBuvons (continuer...)
Sonnet fémininRenée Vivien Ta voix a la langueur des lyres lesbiennes,L’anxiété des chants et des odes (continuer...)
Sonnet grecJean Richepin C'était un grand sculpteur que le Grec Praxitèle.La légende pourtant nous raconte (continuer...)
Sonnet I (L’olive)Joachim du Bellay Je ne quiers pas la fameuse couronne,Sainct ornement du Dieu au chef doré,Ou (continuer...)
Sonnet II (L’Olive)Joachim du Bellay D’amour, de grace, et de haulte valeurLes feux divins estoient ceinctz, et les (continuer...)
Sonnet III (L’Olive)Joachim du Bellay Loyre fameux, qui ta petite sourceEnfles de maintz gros fleuves, et ruysseaux,Et (continuer...)
Sonnet ivreJean Richepin Pourtant, quand on est las de se crever les yeux,De se creuser le front, de se (continuer...)
Sonnet morneJean Richepin Il pleut, et le vent vient du nord.Tout coule. Le firmament crève.Un bon temps (continuer...)
Sonnet pour un ChevalWinston Perez Quelques pas, un saut et il s'élève au FirmamentMerveilleux être de lumière (continuer...)
Sonnet pour un LionWinston Perez Au sommet d'une colline, au fin fond de l'AfriqueIl règne sur la plaine au pied (continuer...)
Sort inique et cruel ! le triste laboureurThéodore Agrippa d'Aubigné Sort inique et cruel ! le triste laboureurQui s'est arné le dos à suivre sa (continuer...)
Soupirs épars, sanglots en l’air perdusThéodore Agrippa d'Aubigné Soupirs épars, sanglots en l'air perdus,Témoins piteux des douleurs de ma gêne,Regrets (continuer...)
Sur ces mots : souvienne-toi, homme, que tu es cendreLazare de Selve Comme tout ce grand monde a forme circulaire,Chaque partie aussi fait un cercle (continuer...)
Sur ces paroles : Combien de choses avons-nous…Lazare de Selve Homme rempli d'orgueil et de curiosité,Qui te fait si hardi de rechercher la (continuer...)
Sur l’Évangile du jugementLazare de Selve Quand je pense, Seigneur, à cette fin du monde,A ces astres tombant du haut du (continuer...)
Sur l’évangile du navire de Saint PierreLazare de Selve Ton Église, Seigneur, est le vaisseau sur mer,Tu es le vrai pilote, et provident (continuer...)
Sur la côteEmile Verhaeren Un vent rude soufflait par les azurs cendrés,Quand du côté de l'aube, ouverte (continuer...)
Sur la mort du Roi Louis XIIIPierre Corneille Sous ce marbre repose un monarque sans vice,Dont la seule bonté déplut aux bons (continuer...)
Sur la prise de Jésus-ChristLazare de Selve Sont-ce là, ô Époux, les liens amoureuxQui vous devaient lier avec votre amoureuse (continuer...)
Sur le balconPaul Verlaine Toutes deux regardaient s'enfuir les hirondelles :L'une pâle aux cheveux de jais, (continuer...)
Sur le passage du torrent de CédronLazare de Selve Tandis que le torrent des passions mondainesEmporte nos esprits dans la mer des (continuer...)
Sur le Pont-VieuxJosé-Maria de Heredia Antonio di Sandro orefice.Le vaillant Maître Orfèvre, à l'oeuvre dès matines,Faisait, (continuer...)
Sur un éventailCharles Cros SonnetJ'écris ici ces vers pour que, le soir, songeantA tous les rêves (continuer...)
TempêteJules Breton L'orage s'ammoncèle et pèse sur la duneDont le flanc sablonneux se dresse comme (continuer...)
Tes cheveux irréels, aux reflets clairs et froidsRenée Vivien Tes cheveux irréels, aux reflets clairs et froids,Ont des lueurs de lune et des (continuer...)
TombeauStéphane Mallarmé Le noir roc courroucé que la bise le rouleNe s’arrêtera ni sous de pieuses (continuer...)
Torquato TassoPaul Verlaine Le poète est un fou perdu dans l'aventure,Qui rêve sans repos de combats anciens,De (continuer...)
Tristesse d’étéStéphane Mallarmé Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,En l'or de tes cheveux chauffe un (continuer...)
Tristesses de la luneCharles Baudelaire Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux (continuer...)
TsiganeCharles Cros Dans la course effarée et sans but de ma vieDédaigneux des chemins déjà frayés, (continuer...)
Ty FélixThibault Desbordes Écrit à l'ombre d'un pin des landes.À peine une cabane au petit toit d'ardoise,Protégée (continuer...)
UbrisFrancis Etienne Sicard Sous une arche en granit flanquée de cariatidesLa déesse adulée expose sa beautéAux (continuer...)
Un clairvoyant faucon en volant par rivièreThéodore Agrippa d'Aubigné Un clairvoyant faucon en volant par rivièrePlanait dedans le ciel, à se fondre (continuer...)
Un jardin sous mes motsFrancis Etienne Sicard Roses, jasmins, iris, lilas, volubilis,Cerisiers du Japon et jeunes arbousiers,Colorant (continuer...)
Une beauté de quinze ans enfantinePierre de Ronsard Une beauté de quinze ans enfantine,Un or frisé de maint crêpe anelet,Un (continuer...)
Une dentelle s’abolit …Stéphane Mallarmé Une dentelle s'abolitDans le doute du Jeu suprêmeA n'entrouvrir comme un blasphèmeQu'absence (continuer...)
Une louve je vis sous l’antre d’un rocherJoachim du Bellay Une louve je vis sous l'antre d'un rocherAllaitant deux bessons : je vis à sa (continuer...)
Une promenade au Jardin des PlantesAlfred de Musset Sous ces arbres chéris, où j'allais à mon tourPour cueillir, en passant, seul, (continuer...)
Veillée d’avrilJules Laforgue Il doit être minuit. Minuit moins cinq. On dort.Chacun cueille sa fleur au vert (continuer...)
VendangesPaul Verlaine Les choses qui chantent dans la têteAlors que la mémoire est absente,Ecoutez, (continuer...)
Vénus AnadyomèneArthur Rimbaud Comme d'un cercueil vert en fer blanc, une têteDe femme à cheveux bruns fortement (continuer...)
Ville morteAlbert Samain Vague, perdue au fond des sables monotones,La ville d'autrefois, sans tours et (continuer...)
VitrailJosé-Maria de Heredia Cette verrière a vu dames et hauts baronsÉtincelants d'azur, d'or, de flamme (continuer...)
VoeuPaul Verlaine Ah ! les oaristys ! les premières maîtresses !L’or des cheveux, l’azur des (continuer...)
Vous qui avez écrit qu’il n’y a plus en terreThéodore Agrippa d'Aubigné Vous qui avez écrit qu'il n'y a plus en terreDe nymphe porte-flèche errante (continuer...)
VoyellesArthur Rimbaud A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,Je dirai quelque jour vos (continuer...)