Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Charles Baudelaire
Le poème de Baudelaire est fantastique.
Mon livre de chevet, la beauté de ses poèmes chasse la mélancholie, le spleen !
Je revisite ce site, et je vois que mon commentaire a provoqué colère, injures, et même moqueries sur mon patronyme. Je fais modestement remarquer à ces contributeurs que colère, injures, et moqueries sur mon patronyme mettent en évidence leur incapacité à présenter des arguments sur le fond. Hélas !
Dont acte.
Je ne saurais vous en donner la référence, mais je crois aussi que me souvenir que Georges Pompidou n’était pas loin de partager mon opinion.
Bien évidemment, la faiblesse de ce poème ne met pas en cause l’immense talent de Baudelaire. Mais comme tout le monde, il a droit à ses moments de moins bien.
Pouvoir s’approprier une œuvre d’art, juste par un petit effort de mémoire, pour faire vivre aussi la liberté tant attaquée. Merci Charles l’immortelou
Les adversaires de la liberté aussi ont lu Baudelaire, qui frappent les âmes libres voguant sur l’onde marine. Ils ont juste oublié qu’infinie (et éternelle) est sa lame et qu’il est vain de vouloir renverser les marées en faisant du flot un jusant ou transformer l’alysée en cyclone, fût-on un papillon, ce qu’ils ne sont pas avec leurs gros sabots.
Excellent idee de faire connaître la culture française. Merci
Ce n’est pas l’homme qui prend la mer….
Déborah, pour un engagement contre la guerre, je te conseillerais plutôt Aragon et « un jour, un jour ». Même si Baudelaire dit aussi « tellement vous aimez le carnage et la mort… » ce n’est qu’un constat où il ne s’engage pas ! Pas comme aussi le fait Jean Ferrat.
Les poèmes de Beaudelaire sont des trésors spirituelles. Il exprime des émotions que nous avons tous en nous , malheureusement nous n’avons pas son talent d’expression, ce don poétique, qui nous permet d’ouvrir nos yeux sur les beautés qui nous entourent
Un poème comme un parfum peut être sublime pour l’un et pour l’autre très ordinaire… C’est une question de pif !
Baudelaire avait stipulé dans ses deux premiers vers que « l’homme libre, toujours tu chériras la mer. La mer est ton miroir: tu contemples ton âme », le poète voulait juste expliquer une façon d’état de recueillement pour un homme qui se veut parfait, ce dernier devait toujours avoir un temps suffisant pour regarder (suivre) avec intension le déroulement de son intimité. Puisque il est naturellement un peu difficile à l’homme de donner à 100% ses manières d’être (ses beautés, ses qualités, ses défauts, ses bontés…). Voilà qu’à partir de nos proches nous découvrons une autre nouvelle vérité (réalité) cachée en notre intérieur, par exemple le cas d’un de nos défauts. Pour en connaître il faut nécessairement la présence de quelqu’un d’autre que le poète appelle la mer qu’il donne l’aspect et la tâche du miroir et incombe celui-ci de chérir.
Hier, sur la plage, je regardais une de mes petites filles, immobile, fixer longuement la mer, sans esquisser le moindre geste. Je lui ai demandé pourquoi elle était figée ainsi. Elle me répondit qu’elle ne savait pas pourquoi les vagues se cognaient ni où elles allaient après s’être rompues. J’ai repensé à ce poème de Baudelaire que je n’avais, hélas que survolé lors de mes études il y a plus de soixante ans. Je lui ai parlé, un peu, de ce poème dont je n’ai retenu que les deux premiers vers et aussi le dernier.
Elle m’a demandé de le lui lire un jour.
Je l’ai relu ce matin. Pourquoi l’ai-je oublié ?
Je le lui lirai très bientôt et nous en parlerons longtemps car, à son âge (neuf ans) un enfant est déjà sensible aux belles choses que l’on prend la peine de lui faire découvrir.
La critique est aisée et l’art est difficile, c’est bien connu. Essayez-vous à l’écriture et on verra si votre babil ou votre prose reste dans les mémoires, ou enseignées.
Pas eu la chance d’avoir eu un prof qui m’ ait permis de le découvrir. Glané en feuilletant mon manuel de 3ème : tellement beau, profond, intense… Donné à apprendre à mes élèves de 4ème pour le retour des vacances, dans deux jours. Je l’apprends par cœur moi aussi : encore plus beau, profond, intense de réciter en se laissant guider par les vagues.
Ce poème me plait. Non, ce poème me « prends aux tripes »! Grâce à lui, je « contemple mon âme »… il me rappel une période de ma vie ou justement l’Ocean avait cette place. Celle des années 2010 à 2012. De plus comme souvent chez Baudelaire il ne s’agit pas uniquement de poésie mais aussi d’une œuvre intellectuelle que l’on peut analyser et commenter à profusion…
Bonjour Voilà 63 ans que je chéri la Mer sans jamais me lasser de ce fabuleux spectacle.
Merci GaultierM…
Vos observations me rassurent et à l’inverse de propos mal venus, vous rétablissez la véritable beauté poétique et vous félicite de la transmettre à vos élèves qui en ont vraiment besoin…!
Cher Alain Labenne
Vous trouvez ce poème médiocre, grand bien vous fasse. Pourtant vos arguments ne sont qu’à l’image de votre bêtise. Il est vrai que lorsqu’on ne comprend rien parce qu’on manque cruellement de vocabulaire, culture et d’humilité pour faire la démarche de s’intéresser, difficile de trouver ce poème intéressant ou touchant.
« Vers 4 : Et ton esprit… »
Que vient faire l’esprit dans l’affaire ? (on vient de parler d’âme.) »
<-Bon là votre "argument" est si mauvais que j'ai peine à m'abaisser pour vous l'expliquer… ce n'est pas parce que l'âme est mentionnée que l'esprit ne peut exister! Tout comme votre esprit et votre corps, ou votre raison et vos émotions cohabitent. On peut évoquer l'un et l'autre…!
-Faire rimer "mer et amer" est diablement intelligent, cela fait référence au magistral poème de Marbeuf "Et l'amour et la mer ont l'amer pour partage", dans un premier temps, dans un second temps, la mer est effectivement amère au goût et la comparaison entre l'amertume au sens propre de la mer et l'amertume de l'âme, qui est comparée aux abysses de la mer est profondément subtil. Plus que vos réflexions. Enfin, je dirai que c'est en tout cas plus intelligent que les chansons de merde actuelles qui font rimer la mer avec la mère (pas très nouveau) ou le père (ouuuuh j'en vois qui sont allés chercher loin…).
Vers 6: OUI mon petit on peut embrasser des bras. Prendre dans les bras c'est embrasser. Vous prouvez ici votre immaturité pour réduire l'embrassade à un bisou sur la bouche. Par ailleurs ici est marqué l'immensité de la mer qui nous prend tout entier quand on navigue sur elle, cette immensité qui nous entoure, et nous embrasse.
Vers 8: Revoyez vos définitions d'indomptable et de sauvage. Ce ne sont pas des synonymes, ici Baudelaire ne fait pas de tautologie. Quand bien même cela ferait partie du même champ lexical, le procédé d'insistance fonctionne, est prosodiquement réussi et en terme de versification également. Le fond et la forme coïncident.
Quant à savoir d'où vient la plainte, apprenez à lire.
Vers 12 : Votre remarque prouve votre bêtise… cela en devient affligeant, mais vous essayez de démonter le poème et avec des citations, cela est tout à votre honneur… alors je vais tenter de vous faire comprendre ce qui n'est ni plus ni moins que l'explicite du texte…
Le rapport de l'homme à la mer a toujours été passionnel. Il a toujours eu soif d'aller vers l'inconnu et de répondre à cet appel du large qui est un appel à la liberté tout en craignant cette mer houleuse et meurtrière. De plus, jamais il ne dit qu'elle est "méchante", il écrit simplement qu'elle garde jalousement ses secrets ce qui est le cas car elle coule tant de bateaux que l'homme ne peut aller chercher tous les trésors enfouis en elle.
De fait la mer est chérie même si celle-ci garde des secrets impossibles à percer. Il n'y a donc rien d'incohérent du tout!
Votre conclusion me fait sourire. On fait apprendre des poèmes aux enfants pour travailler leur mémoire, ce qu'il n'ont plus, affiner leur goût, développer leur curiosité, leur apprendre qu'il existe des hommes et des femmes de génie qui ont su mettre en mot, mettre en art, avec finesse, le monde et les émotions.
Sur ce, je retourne à la préparation de mes cours, vous venez de me donner une idée, grâce à vous, je vais sûrement faire apprendre ce poème à mes futurs élèves… 😉
Je trouve que Alain Labenne a eu en effet le mot juste… « médiocre » …c’est son explication qui est bien médiocre !
Si je peux répondre à Alain Labenne – ordure ! – pour le convaincre de mettre son commentaire… à la poubelle !
Mer et amer, c’est Marboeuf « Et l’Amour et la mer », poème extraordinaire dont je vous recommande la lecture.
Les autres commentaires sont plus médiocres encore que le poème !
Si vous n’aimez pas (cherchez peut-être à comprendre…), mais si vous n’aimez toujours pas : inutile d’être amer contre vos profs !
Sur la mer je vous recommande « Les Voiles » de Lamartine ; Marboeuf donc ; « La mer portugaise » de Pessoa ; « Le cimetière marin » de Valéry, tous d’authentiques poèmes de génie.
Eh bien, moi contrairement à l’avis général, je trouve ça assez médiocre. Je m’explique :
Vers 4 : Et ton esprit…
Que vient faire l’esprit dans l’affaire ? (on vient de parler d’âme.)
Quant à faire rimer « mer » et « amer », pfuitt…
Vers 6 : Tu l’embrasses des yeux et des bras…
et des bras ? ah oui, c’est vraiment d’un grand poète , d’embrasser des bras !
Vers 8 : …plainte indomptable et sauvage.
Elle vient d’où, cette plainte ?
Et en plus « indomptable » et « sauvage ».
Oui, on le savait déjà avant, ce qui est indomptable est sauvage, même si quelques sauvages ne sont pas indomptables.
Vers 12 :
ah maintenant, la chérie du début, le miroir du début, assez sympa après tout, devient franchement méchant. Où est la cohérence ?
Ma conclusion : ce sont de vrais sadiques, les profs qui imposent d’apprendre ce texte par coeur, à des enfants sans défense. Oui, j’en ai eu un aussi, mais je croyais, dans ma naïveté, qu’il y en avait un peu moins. Eh bien non, apparemment.
Un poème d’une puissance évocatrice étonnante. En fait je ne le relis plus, je l’ai appris par cœur.
Magnifique poème, vraiment. Merci Baudelaire !
Moi, je ne l’ai pas découvert en cours, je l’ai tout simplement trouver pour satisfaire mes besoins en poésie. Ce poème, je le dis sincèrement, est un des plus beaux que j’ai pu lire.
J’adore ce poème moi qui est en CM2 je n’ai eu aucun mal à l’apprendre. En tout cas celui qui dit que cette poésie est merdique n’à décidément rien compris à la littérature française.
Pavati, 11 ans
Je recherche une citation, mais ne parviens pas à la retrouver : « Homme libre et puis …que les larmes et l’eau de mer salée… » Je l’avais vu il me semble à Honfleur. Merçi d’avance.
Une citation de ce poème se trouvais sur le dos d’une vareuse que j’ai porté sur une course de Yoles (Bateau traditionnel). J’avais toujours eu une attirance pour la mer, mais avec la semaine à naviguer entre Cherbourg et Dives j’ai compris que je devais vivre à la mer. Pour moi, ce poème fait réellement sens et je débute ma nouvelle vie à la mer.
Des mots, des images, des comparaisons, mais la mer est plus forte. Il n’y a qu’a contempler la montée de marée. Tous reculent devant elle, profonde et mystérieuse elle avance puis repart.
Je l’ai trouvé difficile étant en CM1 car ce sont des mots qu’on n’utilise pas souvent. Sinon je la trouve très poétique.
Titouan 10 ans
Perso je suis en troisième et je dois l’apprendre aussi ça me fume que des CM2 apprennent la meme chose que nous.
J’adore ce poème je le trouve fort en émotions
Découvert ce week-end, grâce à mon fils en CM2, qui l’a appris en 1/2h… On se fait des concours de celui qui connaît par coeur en 1er, ça aide… mais bon toujours lui qui gagne!
Mega merdique, j’ai passé toute la soirée à l’apprendre.
J’adore ce poéme…
J’adore ce poème…
Les Morceaux Choisis de littérature, qui m’ont accompagné durant toutes mes études et que j’ai conservé avec amour jusqu’à maintenant, ne mentionnaient pas ce poème sublime de Baudelaire. Je l’ai découvert sur le tard, totalement subjugué. En revanche « Harmonie du soir » , qui faisait partie du choix, reste pour moi un de ces poèmes que l’on garde toute sa vie en mémoire. Les poètes, bienfaiteurs de l’humanité !
À Georges Pernoud, homme libre qui vient de nous quitter après nous avoir pendant quarante ans fait chérir la mer.
Et puis un jour de Novembre, il y a bien longtemps maintenant, on retrouva le corps de mon ami Patrick dans le raz de Sein, identifié par une lettre intacte, compressée par la mer dans ses vêtements… Il chérissait la mer. C’était un homme libre !
Ce soir, au vivier, Alain, je lirai ce poème pour toi qui nous a quitté. Je dirai avec mes pauvres mots combien notre amitié était forte, combien j’ai admiré ton savoir et ta détermination à protéger la presqu’île de Quiberon envers et contre tous ceux qui préféraient l’argent à la beauté. Je ferai écouter ensuite la mémoire et la mer de Léo Ferré, cet anarchiste de génie à qui tu ressemblais tant.
Merci Alain pour tout ce que tu as fait, que ton éternité soit belle comme un coucher de soleil un soir d’été sur la mer.
Ce poème n’est pas celui qui frappe le plus d’emblée parmi les poèmes de Baudelaire.
Il en est beaucoup d’autres où « l’alchimie verbale » et ce qu’il appelait « la sorcellerie évocatoire » fonctionnent à plein à la première lecture, comme ‘Recueillement’ par exemple , avec » Vois se pencher les défuntes années / sur les balcons du ciel, en robes surannées… ».
Mais ce poème construit sur les analogies ou ressemblances entre l’homme et la mer, même s’il met du temps à infuser chez le lecteur, en laisse néanmoins une trace d’autant plus profonde.
Sa profondeur est philosophique.
Quand il rencontre la mer, l’homme rencontre l’infini. C’est le thème des correspondances entre la Nature et l’Homme qui s’exprime ici: ‘le déroulement infini de la lame », ce sont les vagues qui frappent sur sur notre âme comme le vent sur le rivage nous fouette le visage.
Par cette symbiose quasi-physique et cette communion spirituelle, Baudelaire nous dit que ces deux infinis ,celui de la nature et celui de l’homme, fusionnent en ce rencontrant.
D’où le plaisir de cette rencontre.
J’ai mis du temps à découvrir la profondeur de ces vers, même si je les connais depuis ma classe de 1ère en 1967.
J’ai 70 ans passés et plus le temps passe , plus j’aime la mer.
Ce n’est pas l’eau que j’aime , mais la mer, l’océan.
Je suis né à côté d’un lac, celui d’Annecy, qui plutôt considéré comme un très beau lac.
Mais cela n’a rien à voir!
Baudelaire, qui avait de fortes attaches par sa mère avec Honfleur, pense ‘océan’ quand il dit ‘la mer’.
Etre au bord de la mer, c’est être au bord du gouffre de l’infini, et cet infini lui rappelle l’infini de sa propre existence.
Superbe poésie, avec un discours profond sur l’âme du poète.
J’adore cette poésie et j’adore aussi la mer et chaque fois que je m’y rends je pense à cette poésie et je contemples mon âme ! Il n’y a pas d’âge, j’ai 80 ans !
Claude Debussy a mis en musique 5 poèmes dont « Les jets d’eau » et « Harmonie du soir ». Ce n’est pas une musique facile mais c’est ce qu’il faut. L’invitation au voyage & « La vie antérieure ». Les grands poètes ne riment pas pour rien. Bisou loulou
Baulelaire est dans une toute petite tombe blanche à montparnasse, côté 14 em . C’est impressionnant de penser que quand on passe dans cette allée ses os sont là sous nos pieds moi qui dans mon adolescence avait les fleurs du mal dans ma poche j’ai barré le nom de Satan et j’ai remis à place: jésus , rendez la louange à qui elle revient… Beaudelaire à un Talent que je n’ai pas mais moi je ne veux rien avoir à faire avec Satan le destructeur alléluia
Réponse pour Martin (De la part d’une prof de français): c’est un poème strophique (chaque groupe de vers est une strophe parce qu’il y a toujours la même structure : 12 syllabes, rimes embarrassées, 4 vers).
J’ai une question : est ce que quelqu’un pourrait me dire quelle est la forme de ce poème si il a une forme fixe (sonnet, etc…) sinon quelle est sa forme ?
Merci d’avance
J’ai plusieurs questions svp. J’ai un dm à rendre et il y a quelques questions où je ne suis pas sur comme à qui s’adresse t-il aux vers 1 à 8 ? Et à qui s’adresse t-il aux vers 9, 12, 14 ? Et donner le sens du mot lame au vers 3 ? Merci d’avance.
Je viens de trouver toutes les réponses à mon dm de français grâce à ce poème. Merci!!
On peux comparer l’homme à Narcisse quand il se regarde dans le reflet de la mer. L’homme de cessera jamais de se regarder !
Quelle belle leçon sur la relativité de l’homme
La mer est un refuge pour l’homme, Charles Baudelaire nous le rappelle si joliment dans ce poème. Quant à l’eau de mer, si riche en Deutérure d’hydrogène et de fait, en deutérium, ne pourrait elle de surcroit devenir une bouée de sauvetage « énergétique » pour l’humanité ? Espérons le.
J’apprends cette poésie en CM1 et je l’adore!
Je n’ai pas eu la chance d’étudier beaucoup de poèmes durant ma scolarité au collège. Pour le coup c’est un très beau poème sur la mer ! Bravo à Baudelaire!
Je ne suis pas particulièrement porté sur la poésie, mais ce texte m’interpelle, certainement à l’heure ou nos océans sont menacés et ou notre survie même devient une question cruciale. Baudelaire écologiste avant l’heure ? Voilà un angle inattendu et ce qui probablement fait la force de ces textes qui passent à travers le temps et les époques. Je verrais bien un tee-shirt pour activiste écolo avec « Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme » ouais ça le fait quand même… merci Charles 🙂
Parfois ! Il me vient à l’esprit… que la femme et la mer ont la même âme ! C’est la seule poésie qui me soit resté de mon enfance. Elle est fascinante !
J’adore, c’est trop bien, en plus ça m’inspire beaucoup…
Franchement, étant en 3ème, j’étudie ce poème, et il m’inspire beaucoup. Mais je n’arrive pas à savoir à qui s’adresse t-il.
Ps : Y’a t-il une différence entre les poèmes et les poésies?
Trop bien, en plus j’adore aller à la mer !
Pas mal pour de la poésie. Mais y’en a qui disent que Baudelaire était parisien. Alors qu’est-ce qu’il en connaît de la mer ? Bon ! Mais comme avant j’étais prof de français, vaut mieux dire que je kiffe grave. Profitez-en : vous avez encore la liberté de dire que Baudelaire, c’est plutôt moyen et vous ne vous en privez pas. Mais je suis quand même d’accord avec Mado : « c vrémen super com poém ». C’est pourtant vrai que je vous kiffe, Baudelaire, la poésie et vous qui me manquez tellement !
La pensée et le coeur sont devoués.
La ponctuation n’est pas respectée.
Bravo Charles Baudelaire pour cette magnifique poésie. Je l’adore.
Innombrables lueurs de nos frères en mer disparus
plonger en la rumeur, y déceler la tendresse
partir en escapade l’esprit dompté
L´un des très grands textes de la littérature de mer. Merci à « Notre semblable, notre frère » Baudelaire.
Poupoune, franchement, Revois ton jugement. Il est beau ce poème! Baudelaire je l´aime. Et le classe en premier. Bien que tu l’aies nié.
Magnifique poésie de Charles Baudelaire. Un petit peu compliquée (je l’ai apprise en cm1) mais sinon super! Ça fait rêver…
C’est vraiment un poète fantastique ! Cette poésie est un parfait mélange de douceur, de fascination mais aussi, et surtout, de violence. Il nous montre que la mer, belle et indomptable, est insaisissable mais en même temps proche de nous… Depuis toujours, l’homme cherche à maîtriser une chose qui lui semble être le reflet de son âme mais qui a atteint presqu’une perfection, chose que nous regarderons toujours de loin… Alors moi je dit : faisons un bel hommage à ce magnifique poème, à un poète extraordinaire et à cette dame crapicieuse qu’est la mer…
Super poésie, mais un peu compliqué à apprendre car je ne suis qu’en 5ème.
Ce poème c’est toute la condition humaine dans un sonnet
Ce présente en version simplifiée la volte face de l’homme, bon et méchant. C’est une réussite totale.
J’adore cette poésie elle est très profonde ! J’admire ce poète, je trouve qu’il fait des poésies vraiment bien.
Un poéme qui donne le gout de la poésie!
Je trouve cette poésie très belle et triste mais j’ai eu du mal à l’apprendre parce que pour moi en 6 ème il y a des mots que je n’ai pas compris. Elle est très très belle et mes copines la trouvent aussi très très belle. C’est ma première poésie de Charles Baudelaire et ma prof de français à bien fait de nous la faire apprendre. Mais ce que je trouve dommage c’est que dans notre classe des personnes font le bazar et du coup nous ne pouvons pas réciter le poème.
Très belle poésie! Cependant je dirais qu’elle ne colle pas trop avec le thème de la « Liberté »!
super !!! Je le prends pour mon anthologie sur les poèmes lyriques 😀
Super pour l’HDA ! Je devais comparer avec le dormeur du Val une oeuvre de mon choix et bien, L’Homme et la Mer sera bien utile !
En quoi c’est un poème engage ?
Cool je l’adore ce poème !
tres bien pour mon anthologie mer
Cool ! Parfait pour mon anthologie sur l’engagement des poètes contre la guerre ! Cool, j’aurais une bonne note en cours et une chance d’avoir une super bonne note à mon bac de français ! Merci Baudelaire !!!