La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots …
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Stéphane Mallarmé, Vers et Prose, 1893
Baho,
La question n’est pas la sûreté (très relative au demeurant) des bateaux à vapeur du XIXe par rapport aux voiliers du XVIIIe, puisque un poète ne « décrit » jamais (laissez ça aux journalistes ou aux romanciers que Mallarmé tenait en piètre estime : »cette erreur passera », dit-il du roman, genre auquel il ne s’essaiera jamais, à la différence de Nerval ou de Baudelaire) mais un poète « écrit », c’est-à-dire crée…
Et l’écriture poétique n’a jamais de fonction référentielle, mais uniquement symbolique : son instrument favori n’est pas le micro enregistreur, elle n’a pas pour souci de retranscrire servilement et souvent faussement le « réel » dans son apparence phénoménale, mais son arme est la plume qui manie la métaphore pour dépasser le phénomène vers son être, réactiver l’essence de la « chose », l’atteindre en son cœur…
Ce qui a pour conséquence que non seulement la Poésie ne « décrit » pas, mais de plus ne peut « décrire un quelconque passé », contresens absolu : le poème s’inscrit dans un présent intemporel (ici, tous les verbes sont au présent, à l’impératif et au futur), il est Présent absolu, anamnèse, souvenir revécu à chaque fois qu’il est lu et relu, déclamé, scandé et le « steamer » n’est autre qu’un mot dont la force évocatrice, l’aura, sort le poète de son spleen, il est la projection « réalisée d’un désir demeuré désir » (pour paraphraser René Char), ce qui est l’essence même de la Poésie car à son plus haut niveau la Poésie se met indéfiniment en scène…
Le « steamer » c’est la Poésie, et comme le « steamer » semble faire naufrage à la fin du poème, la Poésie qui ne peut pas mourir puisqu’elle est un « désir » et non un « besoin » que l’on pourrait satisfaire, puisqu’elle est une « vibration » après laquelle le poète et son lecteur courent éperdument dès que le mot disparaît pour essayer de la saisir en vain (comme l’enfant court à jamais après l’aube pour l' »embrasser »), voilà qu’Elle réapparaît, renaît de ses cendres in fine dans le « chant des matelots », semper eadem…
Il y a quelque chose que ceux qui lisent le poème ne peuvent pas comprendre aujourd’hui. Avant l’invention des bateaux à vapeur, il y avait des voiliers sur les mers. Après l’invention des bateaux à vapeur, les voyages en mer sont devenus sûrs. Si vous ne connaissez pas cette différence, vous ne pouvez pas comprendre que Mallerme a écrit la dernière partie du poème à la fois pour décrire les temps passés et pour décrire le passé d’une personne.
Poème baudelairien s’il en est : l’appel au voyage, la mer, l’exotisme, le spleen de « la chair » et de « l’Ennui », tout y est… magnifiquement recréé cependant !
Car il y a un point, essentiel, qui est proprement mallarméen : le rôle central donné ici à l’écriture et à l’inspiration dans sa lutte vitale contre « la page blanche » mortelle…
Le Poète veut puiser dans cette mer rêvée la source idéalisée de son nouvel élan poétique, au risque de l’échec : de toute manière, il n’a plus rien à perdre, il faut recréer « la mer » !
Le combat est rude, l’acte de création prométhéen, la mer est très agitée, le cœur chavire, les mâts sont brisés, la syntaxe est bousculée, en rupture avec la métrique : répétitions, anaphores, rejets, ponctuation expressive omniprésente, jusqu’à ces points de suspension finaux qui semblent engloutir le poème dans le néant du naufrage redouté…
Mais l’espoir revient in extremis, l’air du grand large souffle à nouveau : enfin sauvé par « les chants des matelots » suscités par leur évocation même !
En fait, c’est bien l’écriture poétique qui est ici l’unique objet du poème, qui est mise en scène du début à la fin, qui est la pulsation même de l’écriture avec ses élans et ses abattements soudain dessinant les hautes vagues du grand large dont parle le poème : poésie transcendante, poésie de l’arrachement à soi, au confort du foyer, à la « tristesse de la chair », poésie d’un départ sans cesse recommencé, poésie d’un non-être essentiel, d’une absence ontologique puissamment évoquée par la vibration des mots qui nous aimante et qui semble bien l’unique remède à l’ennui envahissant de l’être, au vide existentiel qui nous assiège de toute part, et dont l’enjeu n’est rien autre que la survie même du poète, et avec lui un peu celle de son lecteur…
On aime ou on n’aime pas. Moi j’adore
Le seul vers important de ce poème est le premier. Mallarmé est un mari malheureux. La femme qu’il a épousée ne l’excite pas. En fait, il exprime le désert amoureux et sexuel que vit un bourgeois du 19è siècle. Dans un autre poème il évoque une prostituée noire sans grand enthousiasme. Mais son attente sera satisfaite; Il aura une maîtresse, et comme on ne dit jamais les choses en face en France, il se livrera à une confidence déguisée :
« M’introduire dans ton histoire …
Les poètes sont des êtres sexués. »
J’ai dû l’apprendre pour l’école et j’avais oublié mon cahier. Ca ma sauvé la vie.
C’est un rêve de voyage, un élan vers le voyage qui en contient les émotions pressenties, mais ce voyage n’aura pas lieu. Il ne quittera pas le vieux jardin et sa femme avec son enfant. Mais savoir que le voyage est possible apaise son âme.
Le plus beau poème de Mallarme avec le tombeau d’Edgar Poe. Je ne me lasse pas de me les dire en essayant de m’en souvenir. Cette brise marine est un chef d’œuvre dr poésie et de mélancolie et aussi d’hommage à la mer et à ceux qui osent l’affronter malgré les vents porteurs de naufrage
Vraiment je passe l’orale de français dans une semaine envie de casser mon écran quand je lis ça. Frère concentre toi, sois précis quand tu parles, on comprend rien.
Maman j’ai perdu le sourire vraiment.
Tellement beau, j’en ai fait un tableau.
Oui, j’adore !
Je ne suis pas d’accord avec certains qui dénigrent ce merveilleux poème! Mallarmé nous conte ici le fruit de l’existence, de la vie. Bien évidement on ne peut le comprendre quand on est encore adolescent mais croyez moi, au fil du temps vous verrez que ces paroles sont la clairvoyance même, la pureté incarnée!
Je me souviens avoir aimé le réciter devant mon professeur lors de mes années au collège. C’est un très bon poème que je recommande à tout le monde, petits et grands. Stéphane Mallarmé, écrit ici, avec la plume de son stylo, que la vie ne se résume pas à de simple problème. Il nous encourage et nous donne de l’émotion. Je tiens à dire que non ce n’est pas un simple poème. C’est toute une vie qu’il nous envoie ici. Soyons heureux d’avoir pu le lire de nos propres yeux. En clair, j’adore ce poème !
Ce poème est magnifique ! Le poète exprime ce besoin de liberté et cette nécessité de partir que chacun ressent. Même si, lorsque l’on part, on laisse derriere nous les fragments éclatés de notre vie. Alors, même si Mallarmé nous présente ici sa pensée et en aucun cas ses actions, le poète décrit avec un détachement glaçant les débris qu’il laisserait derrière lui. Nos pensées et espoirs sont précieux mais certains ne doivent pourtant pas être réalisés. Alors, vivons et essayons de ne pas ressentir de regrets car alors nous serions coincés dans une valse éternelle dont on ne pourra pas s’échapper autrement qu’en se blessant ou en blessant les autres.
Contrairement à ce que pense une certaine camarade, que je ne citerai pas (a.b.): ce poème n’est pas une incitation à l’abandon. La poésie est un art qui permet d’exprimer sa pensée (qui ne se réalise pas forcément). Cette personne a vraiment tort ! Même si chacun est libre d’avoir un avis différent, je trouve que les paroles de notre ami Stéphane (car oui, les poètes sont nos amis) sont très touchantes et nous permettent de voir le monde d’une autre façon. Et comme dirait 9: « le suicide n’est pas recommandable « . Alors je vous invite tous à lire davantage afin de découvrir et d’apprendre de nouvelles choses. Sur ce, Bonne journée !
C’est super
Ce poème retient beaucoup mon attention, c’est un vrai chef d’oeuvre. Mallarmé, il partage ses ennuis, son incapacité, le vide qui est en lui. Le manque d’inspiration qui amène le poète à rompre avec son quotidien.
Ce poème m’a profondément touchée quand j’avais 17 ans en 1966, période pendant laquelle, subissant une éducation sévère, on rêve d’échapper à son morne quotidien… A 72 ans, il m’émeut autant… et même si j’ai enseigné le français pendant des années, je n’adhère pas du tout aux interprétations formatées… bien qu’elles soient exigées lors des examens. J’ai pu constater que des personnes au parcours scolaire chaotique, parfois ne sachant pas lire, expriment leur ressenti sans barrières et tellement plus intéressants !
Voilà un poème qui laisse des traces tout au long de la vie tant il illustre tous ces moments de vide sidéral qui ponctuent nos existences humaines. A 67 ans, le premier vers me revient incessamment en boucle. Merci à l’enseignant qui m’a mis sur sa route il y a bien longtemps…
Dans un autre registre:
« Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint. »
Je pense que je préfère l’élan de Mallarmé à l’amertume de Flaubert… mais c’est peut-être parce que Flaubert avait voyagé !
Ce poème m’a suivi toute ma vie et c’est un des rares poèmes que je peux citer par coeur presque entier, en tous cas je me répète souvent les premiers vers comme un idéal absolu. Quand j’étais au collège, et qu’on m’obligeait à étudier ce texte, je ne comprenais pas ce que pouvait vouloir dire « la chair est triste et j’ai lu tous les livres », mais avec le recul je comprends tellement ce qu’il veut dire que je crois que personne n’a résumé la vie aussi bien que lui, aussi bien que ces quelques mots.
J’entends aussi dans ces vers la lassitude de celui qui a bcp rêvé, bcp espéré, bcp cru dans la beauté des choses, dans l’idéal, dans l’absolu, qui y a jeté toutes ses forces, avec honnêteté et conviction, avec foi, et qui finalement n’a rien trouvé, ou que déception, ou tristesse, ou désillusion. J’entends surtout le désenchantement face à la nature humaine, face à l’amour, face à l’art. L’ennui d’avoir tant donné et reçu si peu. L’ennui de cette vie, de la nature humaine.
Évidemment ça fait un peu dépressif comme vision mais il était déprimé donc je pense que ça colle parfaitement, et la dépression n’est pas une faiblesse ni une honte, au contraire, c’est juste la marque des esprits supérieurs et de leur refus de s’abaisser à s’acclimater à la médiocrité environnante, à la bêtise comme norme, du refus des compromis. C’est beau, c’est pur, c’est la poésie avec un grand P, ça ne rejoint plus grand monde aujourd’hui, car les esprits de notre époque sont préoccupés uniquement de pouvoir, de conquête et de domination, mais pour ceux qui ont une vraie sensibilité artistique, ceux qui aspirent vraiment à la pureté des sentiments, à la délicatesse des instants, et à la vérité du coeur, ce texte est tout.
Merci M. Mallarmé. Fuir, là-bas, fuir…. malheureusement, il savait tout comme moi, qu’il n’y a pas d’ailleurs. Tout ce qui est humain se ressemble. Ça ne sert à rien d’aller chercher plus loin, c’est tjrs la même chose. Alors on écrit. À défaut de se suicider.
Et bien étant donné que nous sommes à 4 jours du Bac de français nous allons faire un pseudo commentaire de ce texte. Mallarmé est un poète symboliste, on s’attend donc à ce que le texte soit complètement détaché de son sens littéral. Or, on remarque que le sens exprimé par le texte semble assez concret et illustre l’embarquement du poète sur un bateau. La véritable question que je me pose est : est-ce qu’il est vraiment monté sur ce bateau ?
Mallarmé est un poète maudit. On le reconnait notamment grâce à son écart avec la société et sa volonté de partir ailleurs. C’est pour cela qu’il n’a pas de regret en laissant cette femme allaitant son enfant. De plus, il rêve constamment en regardant ces oiseaux. Quelle coïncidence ce serait si ces oiseaux marins étaient des albatros : L’ALBATROS de Baudelaire est une définition du poète maudit.
Mallarmé expose également dans ce poème son mal-être, sa volonté de briser sa lassitude et de retrouver de l’inspiration (v.1). Son inspiration, il la trouve dans le paysage marin et dans le ciel. Ici ces deux vastes étendues bleues se correspondent, comme si elles ne formaient qu’une. Le poète souhaite l’intégrer pour retrouver un sens à sa vie. Mais le ciel et la mer représentent également l’infini et le rêve, l’imagination. En voyant le paysage marin Mallarmé se projette embarquant sur le Steamer. Cependant son rêve vire à un cauchemar remarquable par l’utilisation d’un champ lexical de la perte et du manque : « sans »x2, « perdu ». De plus ce paysage paisible s’est transformé en « orage » une tempête. La peur ? La mort ? L’incertitude ? En effet le poète ressent le doute qui se traduit par un vers sous forme interrogative. De plus il craint de ne pouvoir trouver ce qu’il cherche : son inspiration qui se traduit par la découverte d’un « îlot fertile » tel un arbre ne produisant plus de fruits d’où la répétition successive du groupe nominal « sans mâts », il le répète car il a peur de ne plus avoir d’inspiration, on peut aussi la considérer comme l’expression de la peur du voyage et de l’inconnu.
On pourrait croire qu’il décide de prendre le large étant données les affirmations qu’exprime le poète en idéalisant quelque peu cette escapade. Cependant, on a l’impression que le poète, au vu de sa prise de conscience, décide de ne pas monter sur le steamer. Il utilise dans un premier temps du futur « je partirai » : il y a donc un décalage entre l’action présente et cette projection. De plus, on remarque que le « je » disparaît et que les verbes sont ensuite conjugués à la troisième personne du singulier ou du pluriel. Le poète n’est donc pas compris dedans. Mallarmé est donc resté sur le quai en attendant le prochain bateau, mais ne se décidera jamais d’embarquer puisqu’il préfère les regarder de loin et de laisser son coeur embarquer, raison pour laquelle il entend le chant des matelots. Finalement on comprend que Mallarmé a soif d’inspiration innovante et de voyage. Mais on comprend aussi que ces deux envies lui sont déjà suggérées dans son imaginaire. Son voyage est donc intérieur, il se perd dans ce décor de port pour que son esprit s’imagine voyager tout en restant sur le quai en train de saluer les matelots qui chantent.
Ce poème dit le déchirement d’avoir à partir au loin en laissant derrière lui tout ce qu’il aime. A Biblio et Biblio 2, je dirais que nous ne savons pas grand-chose dans cet extrait des raisons pour lesquelles le poète part, qu’elles sont peut-être légitimes. Qu’en outre la poésie est davantage faite pour sonder les abimes du coeur et que la morale n’est pas son principal objectif. La poésie exprime l’indicible, le tabou, la part de l’être habituellement cachée.
Je crois qu’il defends la peur de la page blanche plutot que la certitude de ce qui est.
Il ne faut pas croire qu’il s’agit vraiment d’un homme qui quitte physiquement sa famille pour des marins. Il s’agit d’un poète qui parle de la tentation de quitter ce monde (tout en y restant en fait) pour consacrer son désir aux choses de l’art : « Fuir ! là-bas fuir! ». L' »exotique nature » est donc une métaphore : on cherche à produire par l’art une nouvelle nature parce que celle-ci est insuffisante (« la chair est triste ») et qu’on en a fait le tour (« hélas »= et lasse). L’art oriente notre désir vers de nouvelles recherches, mais cela ne veut pas dire abandonner physiquement femme et enfant.
Il y a une donc analogie entre le thème de ce poème et celui de Conte de Rimbaud
C’est juste un homme qui s’ennuie profondément et qui rêve, son voyage n’est qu’une imagination il abandonne sa famille et son quotidien en quête d’inspiration, il s’ennui jusqu’à personnifié son ennui en lui attibruant une majuscule comme si, il l’accompagnait dans son chagrin
Je ne connais pas la poésie mais finalement ce qui est horrible dans ce poème c’est d’abondonner une jeune Maman, allaitant un nourisson, pour entendre chanter les matelots. Si vous trouvez cela génial, pas moi, ou, expliquez-moi.
C’est egocentrique, vaniteux, pédant, indigestement prétentieux, sans âme réelle, même sans véritable amour. Trop de contradictions dans les non sens. Je suis trop dur, mais franchement, je ne marche pas. Ce poème ne me touche pas, ni par la forme, ni par le fond.
Nous sommes dans la désespérance du vide, la blancheur, la punition de la page blanche pour un poète qui a consacré sa passion à son art. Il a commencé en Angleterre pour passer une capacité à enseigner l’anglais. C’était pour nourrir sa famille sa femme et sa petite fille. Le quotidien l’ennuyait l’enseignement encore plus. Il a côtoyé les plus grands poètes du XIX ème. Ici on retrouve le spleen baudelairien, la fougue de Verlaine ou Rimbaud. Tous ces poèmes sont difficiles car Mallarmé était le maître du Symbolisme. Il ne consommait pas la fée verte comme la plupart des autres poètes. Il créait, écrivait sans cesse avait un salon à Paris chez lui où il recevait la fine crème de ses amis poètes. Non un enfant de 5 ans ne pourrait écrire la même chose sauf s’il s’appelait Mallarmé qui a écrit des vers à 5 ou 6 ans (suite au décès de sa mère alors qu’il avait 5 ans) enfin c’est une simple supposition de ma part je le précise bien.
Cette poésie est magnifique, je l’ai à apprendre pour le Lundi 14 Novembre 2016, j’ai hate de passer à l’orale pour la réciter.
Magnifique interprétation de Jacques Bertin, grâce à qui j’ai connu ce poème, il y a …..
Qui m’accompagne ainsi depuis pas mal d’années.
https://www.youtube.com/watch?v=rY9uFNnhEsY
Ce poème est super…
Le poème est très beau, même si à la première vu on ne comprend pas tout. En peu de temps, il n’est pas très facile à apprendre pour les visuels/audifs.
Ce poème je le trouve assez bien, même s’il est complexe…
Merveilleux poème, le plus connu sans doute. Lire Baudelaire pour mieux comprendre le spleen. Chaque vers mérite un commentaire, mais pour faire vite : pas de consolation dans les livres, pas de consolation dans la creation litteraire (page blanche), pas de consolation dans l’environnement familier (vieux jardins) ni par les proches (jeune femme). Laissez vous émerveiller par les images de ce poème : la clarté déserte de ma lampe, le vide papier que la blancheur défend, les vieux jardins reflétés par les yeux… et l’espoir (mais y croit t-il vraiment?) que partir ailleurs lui donnera l’apaisement.
Quelle sorte de tristesse il évoque exactement?
votre site est bienvenu, vraiment!
MAIS! je me pose des questions sur les chalands qui le visitent! outre le « français » y utilisé, je suis consterné par la bêtise et/ou l’ignorance abyssale qu’ils révèlent par leurs commentaires! Est méritoire la démarche d’aller à la découverte de ces trésors, mais dégustez, étudiez, écoutez, partagez mais de grâce épargnez vos jugements béotiens et vaniteux! ces poètes, au moins pour le plus grand nombre, ont lu, écris des milliers de pages, les ont travaillées, encore et encore, dans une exigence jamais satisfaite ect! Alors!
Alors, un peu de modestie, de bon sens, de réflexion avant de poser des questions dont la réponse se trouve en moins de 34 secondes ds un bouquin, sur le net (qd on n’a rien fichu à l’école!), avant que de proférer un jugement sur une oeuvre !
Juger: estimer, évaluer, expertiser, penser (!), peser, raisonner, soupeser, voir (regarder, donc).Eh, oui, y’a du boulot..A part, certains m’ont fait sourire voire m’esclaffer avec leurs commentaires..parangons de naïveté décomplexée (mot gentil).
Bon, j’y retourne, pasque comment cé tro bo, tout ça, et pis les rimes euh..riment rudement bien, je trouve.
je trouve que ce poème est tout simplement magnifique
Ça un poème ? Même un gamin de cinq ans peut écrire un » poème » comme ça !
c’est trop bien, je vais l’utiliser comme poème pour mon florilege ;P
C’est quoi le titre de l’ouvrage ? Et l’année ou il a été écrit ?
Très beau poème même s’il est un peu difficile à comprendre.
Il a etait ecrit en 1865 a Toulon
Beau poème.
Rivière, il peut correspondre justement au thème du voyage, car il montre le désir de partir, antérieur au voyage.
Oui, moi aussi j’aimerais savoir la date, je ne la trouve pas s’il vous plait ^^
Pouvez vous me dire la date svp ?
il est cool ce poème
Ce poème est absolument magnifique!
Merci beaucoup Poética!
je le trouve parfait pour une anthologie de poèmes sur la mer car il correspond tout à fait à ce que les hommes peuvent ressentir comme fascination pour la mer, l’envie enivrante -ou vomissante mais ce n’est heureusement pas mon cas!- que chacun de nous éprouve quand il est sur l’eau.
Merci Poética ça m’aide vraiment beaucoup, moi qui suis en L !
C’est un poème que j’aimerais réciter…. Et puis sur le thème du voyage c’est pas trop sa…
Bof c 1 pe nul
I LOVE IT…
Mon prénom est Marine…alors ce poème m’a intriguée, et je l’aime bien!!
Ce poème je le trouve excellent grâce à sa beauté !! (L)
Ce poème, je le trouve génial
Ce poème est digne de la Bible, vraiment excellent.
Stéphane Mallarmé n’est pas près d’aller à la guerre, il est mal armé ! 😀
C Grave biiiien g tro kiffé ! :))))
mais non « Les Tontons » tu comprend pas ca se ressent cette beauté phonetique c’est beau c’est de l’art quoi ! Alors laisse tomber OK ! nuuuuuuuhhh…….
les mots sont bien trouvés
ttttttros bien
Je trouve pas qu’il soit génial ce poème, c’est un poème comme les autres …
Il est trop cool!!!
Il est trop bien ce poème !