Les rues en diamants et leur soyeux pavage,
Comme des serpentins lâchés des toits obscurs,
Glissent, de pas en pas, le long de mers de murs,
Tapissés du soleil de vitrine en voyage.
Un bus à impériale et son rouge ramage
Croise une limousine aux fourreaux de noirs purs,
L’un éteignant le jour et ses rêves d’azurs,
L’autre incendiant la nuit d’une ivresse volage.
La Tamise soudain se pare de colliers,
Et Big Ben se maquille à l’or de ses aiguilles,
Chuchotant des dîners, fards des joailliers.
La magicienne alors entre de scène en scène
Soulevant les rideaux dont les tons de charmilles
Font frissonner la ville aux plaisirs des mécènes.
Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011
Hyper dur à apprendre mais très beau poème
Pas mal ce poème sur le voyage à Londres !
Elle est mega dur à apprendre.
Elle est super dur à apprendre. Je l’ai eu pour un devoir de français.
Très court
Merci pour ce poème, agréable moment de lecture…
Bonjour, pour mon devoir de français, ma professeure voulait qu’on choisisse un poème qui a une liaison avec une ville. Je reviens de 1 semaine à Londres et j’ai eu très envie de choisir cette ville. Ce poème est assez dur à comprendre pour moi mais j’y reconnais des endroits connu où je suis allée comme la Tamise, Big Ben bien sûr et pleins d’autres… Merci pour m’avoir fait gagner du temps au lieu de chercher pendant 1 heure un poème passable pour mon devoir.
Merci monsieur Sicard, je me suis amusé à recomposer ce poème avec les mêmes mots de début et de fin à chaque vers :
Les rues s’allument le soir montrant le noir pavage,
Comme des rayons d’étoiles tombés d’astres obscurs,
Glissent, du firmament, tout au long des vieux murs,
Tapissés de couleurs qui invitent au voyage.
Un bus bringuebalant dans un grinçant ramage
Croise le cab antique, ronronnant de sons purs,
L’un rejoint son dépôt, sans bonheurs, sans azurs
L’autre s’en va, revient, infidèle et volage.
La Tamise ferme ses quais, s’enchaîne dans ses colliers,
Et Big Ben s’assoupit, en montrant ses aiguilles,
Chuchotant le prix fort, comme les joailliers
La magicienne de Nuit, jette son regard sur scène
Soulevant des ombres, où les spectres des charmilles
Font grelotter l’artiste qui recherche un mécène.
Est-ce que ça appartient au thème du voyage ?
J’aime bien ce poème car quand j’ai visité Londres, au crépuscule certaines rues ressemblaient pour de vrai à là description. Merci pour ce poème magnifique.
Pour avoir apprécié vos textes sur We Love Words, je suis ravie de retrouver un de vos beaux poèmes, tout-à-fait par hasard, au gré de mes recherches…
Bonjour – J’ai du mal à saisir ! dès le premier vers ça part vraiment mal et la métaphore avec les serpentins tombés des toits (c’est la fête ? est difficile à saisir il y a des vers qui n’ont aucun sens et je me demande bien ce que le poète Sicard a voulu montrer – après l’extrême « mer de murs !!! » qu’il fallait tout de même oser ! la Tamise qui se pare de colliers ! (pour rimer avec joailliers ?- l’image qu’il présente de Londres au crépuscule est peut-être la sienne mais je ne la partage absolument pas ! de plus de nombreux vers sont torturés uniquement me semble t il pour trouver la rime ou pour respecter la métrique – Bon je suis déçu par ce poète contemporain qui a certainement du commettre des sonnets plus parlants ! mais bon je suis décu ! J’ai eu ce texte à étudier et je ne comprends toujours pas le choix de l’intervenant !! – Mais il y a d’autres sites poétiques où je publiais (autrefois) et vous trouverez tout de même mieux et plus souvent pire ! merci
Est ce qu’il fait partie du theme du voyage ?
Quelle est la forme poétique de ce poème s’il vous plait ? C’est pour mon devoir de Français.
Quel est le champ lexical dans ce poéme ? merci
Très bon poème Pour mon travaille de français et ce site est super je le recommande a tous.
tres bien mais repond pas a ma recherche
MMMhh…Bordel !
Ya pas de poèmes sur la ville !
Je ne connais pas Londres…mais la Tamise m’a toujours fait rêver…Merci.
Marielle.