L’hirondelle transperce le nuage
oublie sa torpeur
Mes yeux l’admirent
Les années de silences
se concentrent dans ce tourbillon
criant la détresse de la société
Les larmes s’évaporant
les corps pulvérisés
les frères disparus
les âmes refroidies
la vague reprend son cours
inexorable
Les autres la suivent ensemble
enfin libres
Peut-être
Sybille Rembard, 2011
Bonjour, est ce que ce poème est tiré d’un recueil ou est il indépendant ?