Au prisme de mes doigts j’ai raturé ma foi
De gribouillages flous maculés de chagrins,
Dont le gout sulfureux absolvait mes matins
D’un geste généreux renouvelé et coi.
Au parloir de mes mots, j’ai confessé l’émoi
De mes élans vaincus par d’insolents venins
De reptiles tapis dans le creux de mes reins
Qui, d’un seul jet de feu, se jouaient tous de moi.
Aux pages de mes nuits j’ai ajouté l’espoir
De fuir le seul péché qui rongeait ma patience,
D’une rage cerclée en forme de greffoir.
Puis un jour j’ai banni les livres de prières
Des rives de ma vie en remplaçant leur science
Par des rimes glanées à d’autres cimetières.
Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011
Ce poème parle de la liberté de culte.
je ne vois pas en quoi ce poème parle de « Liberté »