J’efface de mes virtuelles caresses
Les jours anciens de ton corps
Pour que tu retrouves encore
Le chemin ébloui de ma tendresse
La main modelant le désir
Le mystère et l’audace au tréfonds
La beauté est toujours au fond
D’une blessure du plaisir
Tu effaces de tes virtuelles caresses
Les jours anciens de mon corps
Pour que je retrouve encore
Le chemin ébloui de ta tendresse
Ce qui est dit l’est toujours en fonction
De ce qui ne sera jamais exprimé
C’est là que nous nous reconnaissons
Le seul vrai langage est un baiser.
Jacques Viallebesset, l’écorce des cœurs, 2011 (copyright © le nouvel athanor)
Trop beau !