Je ne veux pas pour toi les déchirures des ronces
Ni les étangs glauques des illusions ou l’on s’enfonce
Efface de ton âme les noirs tourbillons
Une étoile flamboie au milieu de ton front
Abandonne les cauchemars au fond de leur nuit
L’amertume blême de la tristesse est un désert
Je veux un ciel clair et des poitrines au cœur chantant
Des poumons vibrant comme des arbres en plein vent
Je ne veux pas pour toi l’ombre portée de la souffrance
Sur le pur visage embué de ton enfance
Arraches de toi les barreaux de la cage
Le fardeau de douleur est un trop lourd bagage
La vie est là qui frémit et palpite dans là sève
Chaude vie plus forte que les illusions
Une vie jamais vécue voilà ce que je veux
Où les oiseaux viennent chanter dans tes cheveux
Je ne veux pas pour toi l’étendue du dérisoire
Ni les lèvres murées par tant de pierres noires
Tu as trop arpenté déjà les labyrinthes du malheur
Pour qu’enfin ton cœur soit parsemé de fleurs.
Jacques Viallebesset, l’écorce des cœurs, 2011 (copyright © le nouvel athanor)
Merci… Je suis très ému, je pleure. J’en fais part à ma femme, si ça peu l’aider.
Un coeur de femme qui frémit comme celui d’une rose qu’un papillon butine. Vos mots comme des pétales d’une marguerite qu’on effeuillerait en s’arrêtant sur le “Je t’aime”. Poème très parfumé merci jacques.
Fanie muse de mai sur facebook
trop bien ce poeme, je l’ai meme choisi pour mon devoir de francais