Sonnet à Creus

Winston Perez

Ô Sculptures pliées par le doigt des Dieux
Créations invisibles qu’on n’ose pas toucher
Et l’aigle qui vole par dessus l’Enfer
et qui se fixe sur l’astre aride craché par la mer

Et le vent qui vient chaque jour défier l’horizon
puis dessiner ces formes mortes hurlant à l’unisson
Et le vent qui souffle son éternel Amour
à la Gloire du Vide, et du Silence lourd

Chaque pas sur le chemin raconte cette autre histoire
Celle qu’on ne raconte pas, par peur de voir
le Nous, le Eux, que l’on ne verra plus jamais

Et même si on a cru le voir dans un passé lointain
Ce sera le chameau qui surgira au bout de la route
et le Rhinocéros sèché paraîtra endormi

Winston Perez, 2011

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1 commentaires sur “Sonnet à Creus”

  1. Isracaca

    dit :

    Je n’aime pas trop, c’est trop compliqué.

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