Je suis telle une feuille bouleversée
Un pétale suspendu
Sur un lit de marguerites
L’aube s’infiltre sagement par la fenêtre
J’oublie la banalité du passé
Tes mains me caressent, transies
Je suis enveloppée dans un Saint-Suaire
Lasse de tout
Prête à rejoindre mon Géniteur
Là où il ne peut plus chanter
L’esprit transformé
Calciné par la beauté de notre amour
Enseveli dans un sarcophage de joie
Sybille Rembard, Beauté fractionnée, 2002
L’aube s’infiltre sagement par la fenêtre
J’oubli la banalité du passé
Tes mains me caressent, transies
Je suis enveloppé…
Bref, ce poème fait rêver! Les images, le rythme, les mots ont une connotation de douceur et de tendresse! Merci.
Je suis telle une feuille…
enveloppée dans un Saint Suaire…
Calciné par la beauté de notre amour…
Enseveli dans un sarcophage de joie!
Ah, ça c’est exactement le genre de rythme que j’aime.
Une symphonie dans le ton et l’âme du texte.
Les mots ne sont plus mots et deviennent une aventure du coeur par le coeur.
Merci et BRAVO!