Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitres
Annonçant dans la cour un vide insoutenable
Et le cœur enchaîné, sous la coiffe du pitre,
S’entrechoque aux paroles de maîtres de sérénades.
Les rêveries s’élèvent et frôlent l’amertume
Des sombres feuilles folles qui tangent en narguant
Les évadés punis, aux mains griffées de plumes
Dont leur omniprésence n’en fait que des absents.
Quand grincent les miroirs aux couleurs de la nuit,
Annonçant la tempête au fond des encriers,
Une larme de pluie se transforme en l’ennui
D’une vie qui s’achève dès la fin de l’été.
Isaac Lerutan, 2011
Trop bien
Je suis imprégné par la nostalgie de votre poème que je trouve délicieusement triste.
Voici un quatrain de ma composition:
Je m’approche de vous boréales aurores
Suis un effleurement de la métamorphose
La musicalité devient un sémaphore
Qui dirige le jour de son concert de roses.
la poésie est un repos prospère du poète c’est une apogée dans le monde littéraire
Il est trés beau ce poeme !
Je l’adore .
Une vaste nostalgie parcourt ce poème…
très beau j’adore je le conseille