Les aiguilles se lamentent et je trompe le temps
Les époques sont des impostures
Les génies sont des singes
Les rois, des morts
Le monde est un marché
Les langues sont faites de venins
Les dieux se fanent sous des ciels trop chargés de nos esprits complexes
car toutes les solutions nous ont laissés perplexes
Les enfants se maquillent et s’ennuient maintenant…
Comme eux, je tourne le dos au soleil
et marche, la tête basse
solide et nu
pour suivre mon ombre leste
et ne pas la perdre de vue…
Isaac Lerutan, 2008
j’aime bien
petit coup de blues …le monde marche à l’envers. C’est ça, le blues !