L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.
Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…
Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.
Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.
Paul Verlaine, Liturgies intimes
Ce poème m’emporte tout en me donnant de beaux frissons !
Merci de la douceur contenue dans ces vers. J’ai admiré ce poète depuis mon âge tendre.
Très bon poème
Non, c’est 1846, j’ai verifié
1878 c’st sur
je pense 1857
quel est la date