A demi-mot, sans même peut-être le dire,
J’ai su reconnaître l’émotion lancinante
Qui anime mon être comme un long sourire
Fabule l’âme humaine et le visage enchante.
Alors que j’eusse adulé le morne et le pire
– Encore l’âpre saveur des sauvages menthes,
Voici que maintenant je découvre et j’admire
Les délicats parfums – les faveurs envoûtantes.
Tout en moi est devenu beauté et radieuse
Perception des folles natures délicieuses.
Comment donc faudrait-il définir cette obscure
Fièvre du désir et cette concupiscence
Qui chavire mon coeur et couvre mes blessures
D’un baume hydrophile aux vertueuses essences ?
Didier Sicchia, La rhétorique de l’ineffable, 2010
« A demi-mot, sans même peut-être le dire,
J’ai su reconnaître l’émotion lancinante
Qui anime mon être comme un long sourire
Fabule l’âme humaine et le visage enchante. »
J’adore.
…C’est fou comme j’aime…
…Ce flou poème…
…Qui me fait resouvenir…
…Tous mes anciens désirs..
Franchement j’adore,tous mes compliments…
Est-ce un poème lyrique ?