Pourquoi on aime tellement regarder le soleil qui se couche ?
Sur un lac doré, derrière une montagne rose
Ou sur une plage déserte un soir d’été
Cette boule de feu plongeant doucement dans la mer lointaine
Le soleil qui se lève, c’est l’expectation, le début
Mais les débuts sont vides, nous les comprenons
Les débuts sont là pour donner du sens aux fins
Nous sommes toujours fascinés par les fins
Même si ce ne sont que des fausses fins
Comme la fin d’un voyage ou d’un film
On sait bien qu’à la fin d’un film, l’histoire continue après
Il faut juste l’écrire
Le soleil qui se couche doucement un soir d’été
Nous ramène chaque fois vers cette fascination de la fin
La fin de la journée ou la fin sans fin ?
Regarder le soleil qui se couche nous aide à mieux comprendre
Que nous ne comprenons rien de la fin, car la fin c’est la fin
Et à la fin, il n’y a rien
Jules Delavigne, Conclusions, 2008
Cela nous laisse juste imaginer que l’on revient de partout, d’un week end, du boulot ou autre, mais il y’a juste un endroit d’ou on ne revient jamais… la mort… enfin la fin.
J’aime beaucoup ce poème.
Je trouve qu’il traduit parfaitement la pensée humaine, sans fioritures et sans utiliser de vocabulaire trop compliqué.
De plus, il se sert des films ou des voyages comme comparaison avec les fins, ce qui est très bien trouvé je pense.
Bravo à J Delavigne 🙂
Moi j’adore ce poème ! très philosophique et qui nous fait réfléchir quand on a fini de le lire …
En réponse à blabla, je ne vois aucun mal à utiliser du langage parlé dans un poème. Si vous n’aimez pas, tant pis pour vous et vos idées un peu rigides ! Moi, j’aime bien le coté simple de ce poème, je le trouve génial !
Non, ce poème « pseudo philosophique » n’est pas superbe, il est à la limite du langage parlé… Et franchement banal.
Très beau ce poème, à la fois doux et .. je ne sais pas comment le dire !
Vraiment c’est un poème superbe! WAW de même je l’ai fait rentré dans la pièce de théâtre que j’ai fait en classe, très beau 🙂
c’est un texte qui me fait du bonheur
dans mon coeur
J’adore ! J’applaudis Jules Delavigne pour ce merveilleux poème.
Je trouve ce texte à la fois dur et doux. J’apprécie beaucoup la façon dont Delavigne utilise des couleurs pour renforcer le sens contradictoire du poeme. Des couleurs pleines de vie (la montagne rose, le lac doré et l’orange de la « boule de feu ») de la première strophe contredisent le thème global très noir, ce qui embellit ce poème triste d’une tonalité très positive.