Dans le faubourg qui monte au cimetière,
Passant rêveur, j’ai souvent observé
Les croix de bois et les tombeaux de pierre
Attendant là qu’un nom y fût gravé.
Tu m’es ravie, enfant, et la nuit tombe
Dans ma pauvre âme où l’espoir s’amoindrit ;
Mais sur mon coeur, comme sur une tombe,
C’est pour toujours que ton nom est écrit.
François Coppée, L’Exilée (1877)
Enfant: tu es l’être aimé. Tu étais la lumière.
Tu es encore la lumière qui m’éclaire.
Cela parle d’une fille : « tu m’es ravie », le « e » indique le féminin.
Je suis d’accord avec vous, magnifique poème !
Magnifique, malheureusement il peut s’appliquer par trois fois a ma mére et dnc a notre famille.
c’est vrai on dirait, mais c’est un tres beau poeme !
Bizarrement on dirait qu’il parle de son fils… Non ?