C’est en vain aujourd’hui que le songe me leurre.
Me voici face à face inexorablement
Avec l’inévitable et terrible moment :
Affrontant le miroir trop vrai, mon âme pleure.
Tous les remèdes vains exaspèrent mon mal,
Car nul ne me rendra la jeunesse ravie…
J’ai trop porté le poids accablant de la vie
Et sanglote aujourd’hui mon désespoir final.
Hier, que m’importaient la lutte et l’effort rude !
Mais aujourd’hui l’angoisse a fait taire ma voix.
Je sens mourir en moi mon âme d’autrefois,
Et c’est la sombre horreur de la décrépitude !
Renée Vivien, Haillons
Oh mon destin….. tu as gagné, tu te mesure à ma vie ! Si je pourrai avoir encore un petit moment, pour que je puisse me battre contre mon destin, et à ce moment là… je me sentirais libre… Alors… tu pourra me ressusciter mon coeur, avant que tu me prennes cette vie. A ce moment là je me sentirai libre… libre pour l’éternité !
Très cool !
On ne se voit pas vieillir mais… quand on se trouve face au miroir …qui c’est celle là ?
Quel est le mouvement litteraire ?
Introspection délétère tu nous es chevillée au
corps & tu ajoutes à notre finitude l’effroi
de la lucidité…