L’aboutissement empirique de notre vertu
n’est qu’une destinée
harmonie entre le moi et les autres
La morale laissée seule virevolte sur son destin
La plénitude de notre essence se peint
fidèle à sa propre image
sans synonymes
sans cage
soudainement réveillée
émerveillée
fustigée par la fureur du verbe
Le plaisir coule et découle de la chair
Il est là, il faut juste le vendanger
Image raisonnée ou raisonnement imagé
Soliloques
Sybille Rembard, Beauté fractionnée, 2002
Arrogante proposition a mon goût mais je respect et ressent le besoin d’expression et de recherche .
Ce poème semble plus être écrit sur le thème de l’intégrité ou de « l’accomplissement de soi », si seulement on peut désigner ce thème ainsi. Il constitue une sorte de vérité générale à travers une structure originale, touchant ainsi chacun d’entre nous de façon singulière et nous obligeant à l’interpréter de manière assez personnelle.
Je suis d’accord sur le fait qu’il faut être indulgent auprès de ce genre de poème, du moins ne pas insulter le travail de l’auteur en disant sans scrupules que c’est « le plus nul poème » jamais lu.
C’est étrange: sur trois commentaires, un seul me semble constructif: Les deux autres émanant de gens ignares.
j’ai rien compris cg
Il n’est pas mauvais en soi, simplement la structure n’est pas habituelle – la musicalité est parfaitement hiératique, dissonante et déroutante. C’est un style moderne qui tranche radicalement avec les poèmes classiques. Il faut rester indulgent et s’ouvrir à d’autres cultures… même hermétiques 🙂
Je détermine ici un cri pour l’émancipation. Le texte s’accorde bien avec l’actualité du moment – le mariage gay. C’est une perception toute personnelle ++
Je m’escuse mes ses le plus nul poème que j’ai jamais lu!!!
Je suis très très deçu:(