A une Dame créole

Charles Baudelaire

Au pays parfumé que le soleil caresse,
J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés
Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.

Son teint est pâle et chaud; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.

Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d’orner les antiques manoirs,

Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites
Germer mille sonnets dans le coeur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.

Charles Baudelaire

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43 commentaires sur “A une Dame créole”

  1. Le gars qui cherche un poème sur le voyage

    dit :

    Ça m’a fait pensé à ma mamie.

  2. Amandine guilloteau plichot

    dit :

    Incroyable oeuvre. Je pourrais la lire des milliards de fois

  3. DARTY HENRI

    dit :

    Votre beauté et votre charme vous sauvent de la servitude.

  4. Léto

    dit :

    Ce poème est tout simplement magnifique, je trouve !

  5. Mohamed

    dit :

    Enchanté par le sud, le poète n’en perd pourtant pas le nord, et conclut éveillé (woke!) à la souffrance des Noirs. Beaudelaire “politiquement correct”, Arrrghh!!!

  6. sarai

    dit :

    Bien sûr le mot Noirs ne peut avoir été employé au hasard de son inspiration dans un contexte aussi colonial que celui de l’époque. C’est sous estimer la subtilité et l’habileté de Baudelaire que d’imaginer qu’il n’a pas choisi ce terme à dessein. Il a en effet jeté un froid sur cette beauté enchanteresse tout en ayant pris soin d’honorer sa commande. Un seul petit mot acéré par son isolement dans ce tableau idyllique, fait par contraste apparaître la laideur de la condition des Noirs.

  7. romane

    dit :

    Bonsoir, je dois associer ce poème à une image. Auriez-vous une idée ?

  8. Hervé34

    dit :

    A la lecture des commentaires de ce texte, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le « Dormeur du Val » où Rimbaud, après nous avoir décrit un charmant paysage, nous tire dessus à balles réelles : « deux trous rouges au côté droit. »

    Dans ce poème commandé par un colon pour célébrer sa femme, où je vois qu’un tableau classique et pas une déclaration de flamme, Baudelaire décoche à la fin « la flèche du Parthe », remettant avec finesse et un peu de cynisme cette « beauté » créole dans son vrai contexte d’esclavage ou de servitude de « noirs ».

  9. Lou

    dit :

    « Plus soumis que vos noirs », ce sont toujours les yeux de cette femme dont il est question. Baudelaire, sensible, les croise, ils sont soumis à son mari, mais entre cette femme et le jeune Charles il y a tout le désir libérateur qui s’exprime (le mari, grand dupe, est le commanditaire du poème dont Baudelaire se joue et parle directement à la soumise de cet homme). Du grand art, une sensibilité exacerbée, un amant hypnotique. J’aimerais être née deux siècles plus tôt pour l’y retrouver…

  10. Claude Licandro

    dit :

    Ce poème m’a interpellé et je n’ai pu résister au désir de l’examiner de plus près :

    « À une dame créole », ce titre est une belle dédicace mais pas de confusion ! le Créole est d’abord une langue utilisée par des populations d’origines diverses cohabitant sur un même lieu et mêlant leurs différents parlers. Ce fut le cas, entre autres, aux Antilles, à l’île Maurice et à la Réunion pour ce qui est ou était des territoires français. Par la suite le terme créole vient à désigner les personnes d’ascendance européenne qui vivent sur ces terres coloniales puis toutes les populations, qu’elles soient blanches, de couleur ou métissées, sauf pour l’Afrique continentale. Ici la dame créole désigne une européenne d’origine et qui vit au « pays parfumé que le soleil caresse », c’est l’île Maurice alors territoire anglais depuis 1810 et dont le décor exotique et la douceur de vivre font rêver plus d’un touriste. Les Franco-Mauriciens furent autorisés à rester sur l’île et c’est là que Baudelaire séjourne quelques semaines en 1841 à l’âge de 20 ans. Touriste malgré lui puisqu’il fut embarqué d’autorité par son beau père qui voulait lui faire changer d’air et le sortir d’une vie parisienne jugée nocive pour la santé morale du jeune Charles lequel d’abord rétif n’en est pas moins touché par le charme des lieux. « J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés » « Et de palmiers d’où pleut sur les yeux la paresse ». Le décor exotique est dressé avec humectation pluvieuse au rendez-vous et déjà une notation humaine « couleur locale » : la supposée indolence ou « paresse » à laquelle invite le climat humide et chaud. Il s’agit des premières impressions exotiques dont on retrouvera la trace, la nostalgie même, dans d’autres poèmes de Baudelaire, nonchalance lascive incluse :

    « Une île paresseuse où la nature donne
    Des arbres singuliers et des fruits savoureux »… (Parfum exotique)

    Dans ce décor paradisiaque, une beauté semble comme égarée là, loin des cours et des scènes du monde où elle serait pourtant pleinement appréciée à sa juste valeur. « Une dame créole aux charmes ignorés. ». Y aurait-il au passage un petit coup de foudre du poète sensible à la beauté et aux charmes de son hôtesse ? Ou s’agit-il d’un arrangement poétique de complaisance ? La suite nous le dira… Nous découvrons d’abord le physique de cette ravissante personne. Elle est dépeinte en quelques mots : « Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse ». L’expression « Pâle et chaud » semble une contradiction dans les termes mais peut-être pas aussi oxymorique que cela car l’ambiguïté du terme créole auquel s’ajoute ici d’adjectif « brune » pouvait faire penser que la belle dame était de couleur. Or ce n’est ni une Africaine, ni une Indienne, ni une métisse, comme le contexte géographique pourrait le faire croire. Sa peau, contrairement aux beautés noires que le poète a magnifiées ailleurs :
    « Bizarre déité, brune comme les nuits,
    Au parfum mélangé de musc et de havane » (Sed non satiata dans Les fleurs du mal)

    N’en déplaise aux coloristes, la peau de cette ravissante hôtesse est « pâle » c’est-à-dire très claire. Si au XVIIe et XVIIIe siècle certaines classes sociales s’enfarinaient le visage pour se distinguer du teint bronzé des paysans, au début du XIXe siècle, l’idéal de beauté était encore d’avoir « l’air mourant » et le visage pâle car afficher une carnation naturellement mate, rose ou brune passait alors pour trop bourgeois, nous disent les historiens de la mode ! Peut être, si loin de la France, la jeune dame insulaire suivait-elle les goûts parisiens de ce temps-là. Ou bien, pour garder son teint blanc et mieux se distinguer de ses concitoyens locaux, se tenait-t-elle à l’abri du soleil. L’œil observateur de Baudelaire perçoit cependant que le teint clair de cette brune capillaire n’est pas si fade car il est également « chaud ». Comment faut-il l’entendre cette apparente opposition ? Quoi qu’on fasse pour s’en protéger, dans la région des Mascareignes dont fait partie l’île Maurice, le soleil darde et la lumière se réverbère en tous sens, aussi le teint de la dame devait-il être légèrement hâlé, donnant à son visage une note plus «chaude ». Pas de contradiction donc ni de véritable oxymore ici. L’artiste sait associer les teintes et marier les nuances…Il complète le portrait avec des touches toutes romantiques. (Il a dû contempler les œuvres des peintres de l’époque, notamment celles d’Eugène Delacroix et les courbes contorsionnées de ses nus…car il voit que la belle dame « A dans le cou des airs noblement maniérés ». Là on pense même à Ingres que Baudelaire n’aimera pas autant que le maître du romantisme français mais dont il appréciera pourtant le dessin parfait notamment dans ses portraits de dames…Ici donc la physionomie s’anime, la belle dame telle que le poète la décrit est mise à l’honneur. Elle a des airs « noblement maniérés » écrit-il ! Préciosité ? En réalité, il faut prendre l’adjectif « maniérés » non pas au sens d’affectation et de mièvrerie mais au contraire dans le sens de délicatesse et de grâce. Notons cependant que Louis Marie Antoinette Adèle Emmeline de Carcenac devenue Mme Autard de Bragard, doit avoir le col noble, un élégant port de tête, un maintien aristocratique en somme. Le vers suivant suggère même qu’elle a l’allure d’une déesse. Si le jeune dandy n’a pu manquer d’en être fasciné, le poète, lui, s’en émerveille.

    « Grande et svelte en marchant comme une chasseresse », une svelte silhouette mais troublante tout de même. Comment marche une chasseresse ? Serait-ce les pas impérieux de Diane-Artémis qui « vène » à l’île Maurice ? Dans la culture française du XIXe l’image de la chasseresse était depuis les siècles antérieurs, associée à la mythologie grecque, telle Gabrielle d’Estrées en Diane chassant sous le pinceau d’Ambroise …ou la bien nommée Diane de Poitiers peinte en Artémis par l’école de Fontainebleau, et tant d’autres… Combien de dames de la noblesse se faisaient faire le portrait affublées en Diane depuis le XVIe ! Baudelaire est déjà un esthète avec une solide culture artistique, il peut donc se permettre d’intéressantes métaphores.

    A part la blancheur tempérée de hâle et plus loin ses grands yeux on ne verra du visage de la belle Créole que son expression la plus séduisante : « Son sourire est tranquille et ses yeux assurés ». La dame a donc bien l’apparence et l’expression d’une déesse. Le jeune Baudelaire fut-il déjà captivé par tant d’éclat ? Toujours est-il que l’on peut voir dans ce vers magnifique et sobre un germe ou un signe précurseur de ce que sera plus tard son idéal de beauté.
    « Je suis belle ô mortels comme un rêve de pierre » ….

    Mais n’anticipons pas trop…

    Avant de poursuivre l’examen de ce tableau admiratif et flatteur, une précision s’impose. Ce texte si bien tourné est-il d’une totale spontanéité ? Ce pourrait être une déclaration d’amour, un billet en forme de sonnet envoyé secrètement à une femme dont on est tombé irrésistiblement amoureux. Mais non, c’est presqu’une pièce de circonstances car c’est à la demande d’Adolphe Autard, le mari de la belle Créole, que Baudelaire l’a écrit. Il le compose à la Réunion où il fait étape lors de son retour vers la France et il l’expédie à son hôte le 20 octobre 1841 avec un ton presque conformiste :
    « Mon bon Monsieur Autard,
    Vous m’avez demandé quelques vers à Maurice pour votre femme, et je ne vous ai pas oublié. Comme il est bon, décent, et convenable, que des vers, adressés à une dame par un jeune homme passent par les mains de son mari avant d’arriver à elle, c’est à vous que je les envoie, afin que vous ne les lui montriez que si cela vous plaît. » Correspondance de Baudelaire 1841-66.

    D’où vient alors cette impression de fraîcheur, de spontanéité, d’enthousiasme dans l’admiration ? Le talent du jeune poète consiste à écrire un texte qui pourrait être de complaisance, mais de telle façon que l’éloge de la beauté et le lyrisme qui l’accompagne, paraissent quand même authentiques et sincères et point du tout serviles. N’est-ce pas le propre des grands créateurs que de réaliser une œuvre inspirée quand bien même elle serait de commande ou d’injonction et chargée de contraintes et d’exigences ?
    Le portrait une fois achevé, suit une sorte d’invitation au voyage :
    « Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire », Il ne dit pas si vous « veniez », ce n’est donc pas vraiment une invitation … A moins que Monsieur Autard ait suggéré à son invité quelque chose incitant son épouse au voyage? Prévoyait-il un retour vers la France ? Nous n’en savons rien. Toujours est-il que « Vrai pays de gloire » reste à interpréter. Cela tranche avec ce que Baudelaire dira de la France en d’autres lieux notamment dans le poème « A une malabaraise » , composé dans une semblable ambiance insulaire mais dans un tout autre esprit. Quoi qu’il en soit, la France est présentée par son jeune ressortissant comme une terre accueillante où les personnes distinguées comme peuvent l’être des modèles de beauté, connaîtront à coup sûr reconnaissance et célébrité. Programme optimiste à mettre ici au compte de l’imaginaire du dépaysement et d’une courtoisie circonstancielle.
    Les splendeurs parisiennes et les châteaux de la Loire sont néanmoins de beaux raccourcis pour présenter cette terre idyllique « Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire ». Mais qu’y ferait la belle enchanteresse ainsi transplantée de son île lointaine aux «rives ombreuses » de ces fleuves ? Le vers suivant nous le dit : «Belle digne d’orner les antiques manoirs, ». C’est bien romantique mais ce « orner » m’a laissé un moment perplexe. Une belle femme serait-elle destinée à n’être qu’un bibelot de luxe dans de somptueuses gentilhommières? A moins qu’elle ne soit elle-même la main décorant les charmantes demeures de ces bords fluviaux, comme font les princesses de légende qui s’ennuient dans leurs prisons dorées ? Quel sens le mot orner avait-il au XIXe siècle ? Fort heureusement le Littré dit : « c’est donner un air grandiose, faire paraître superbe ou resplendissant ». C’est donc magnifier. Cela passe mieux. Je ne pouvais pas douter du bon goût de Baudelaire mais il y a quand même là de quoi s’interroger sur la position du jeune séducteur par rapport à la beauté féminine et à la femme inspiratrice adulée ….ce n’est pas le sujet immédiat mais la question a été par la suite abondamment retournée entre spleen, sensualité et idéal…

    Ceci dit, le rôle dévolu à la dame se précise sans ambiguïté :
    « Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites,
    Germer mille sonnets dans le cœur des poètes »

    C’est, à en croire le jeune et prévenant poète, un destin d’égérie, d’inspiratrice toujours jeune, belle et mystérieuse, sorte de muse intime et solennelle, que mérite la belle Créole. Conte de fée d’une certaine façon. On est dans le compliment… mais pas dans l’insincérité.

    Quant à la conclusion, elle s’émaille d’un dernier trait pour qualifier cette inspiratrice envoûtante : « Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.» Dans ce dernier vers apparaît d’abord un thème cher à Baudelaire, celui du regard et de sa force hypnotique, maintes fois exploité par la suite Cf. (Le flambeau vivant). Cela est tout à fait dans le ton du poème jusque là. Mais…

    Mais ce dernier vers vaut qu’on s’y attarde car il contient, peut-être malgré lui, une allusion tenant lieu de comparatif fort surprenante surtout pour nous au XXIe. Pourquoi ?

    D’abord rien ne permettait de prévoir cette allusion finale. Ce vers est donc problématique, non dans sa forme, l’alexandrin étant toujours impeccable, mais parce que sans chicaner sur les intentions de l’auteur et en restant dans la logique romantique du texte, on pouvait s’attendre à une expression en harmonie avec les vers précédents comme par exemple : « Que vos yeux fascinants rendraient plus que soumis ». (Je ne cherche pas par présomption à corriger Baudelaire, j’essaie de comprendre le renversement tout à fait imprévu amené par cette expression finale qui contraste avec tout ce qui est avant.). Tout au long du sonnet on baignait dans un affectif exotique et quasi mondain, on était dans la louange, l’admiration, la contemplation, lorsque tout d’un coup est lâchée l’expression problématique (et qui peut fâcher) « plus soumis que vos noirs ». On est brusquement confronté à une réalité historique qui ne relève plus du charme, de l’enchantement, mais de la dramatique condition de l’esclavage des gens de couleur et cela vient ici jeter une ombre sur ce qui était jusque là émerveillement et lyrisme. C’est alors tout le vers qui devient un oxymore assez violent d’ailleurs, un mélange aussi étonnant que détonant et qui lui confère de ce fait une certaine force d’interpellation. Ce que le poème ne laissait pas prévoir, du moins est-ce ma perception.

    Même si l’esclavage fut aboli en 1837 à l’Ile Maurice et même si le sieur Autard avait des idées sociales avancées (c’était un fouriériste convaincu), les noirs, d’après ce que Baudelaire a pu observer en 1841 de visu, demeurent sur l’île des gens dont la situation sociale et politique semble peu enviable car ils sont toujours « soumis » à l’autorité peut-être paternaliste et non violente des colons blancs d’alors mais néanmoins toujours humiliante dans la mesure où leur condition demeure celle de la dépendance, de la contrainte et peut être du mépris !
    On dira qu’il s’agit d’une métaphore de la servitude passionnelle, celle de l’amour ou de la beauté. Or cette métaphore « plus soumis que vos noirs » penche, qu’on le veuille ou non, dans un autre sens que celui de l’irrésistible ascendant exercé par la passion esthétique et/ou amoureuse. Le terme de référence, (la soumission des domestiques ou travailleurs noirs) pour suggérer la comparaison avec la soumission amoureuse inspirée par la beauté, a quelque chose de choquant.

    La question que je me pose alors, sans pour autant vouloir dévaloriser le grand poète que j’admire, est : Baudelaire y souscrit-il alors ? Banalise t-il, minimise-t-il, à ce moment-là, la relation maîtres- serviteurs, telle qu’elle s’est manifestée dans les terres coloniales à son époque ? Il aurait alors l’excuse de son jeune âge au moment du poème. Ou bien, mais c’est plus difficile à prouver, est-ce une sorte de chute volontairement allusive, malicieuse et à double tranchant qui, tout en concluant par un visuel suggestif celui de ces « grands yeux » qui «captivent » et « soumettent », orienterait le sympathique poème dans une direction bien plus grave qu’une aimable et brillante ronsarderie ? Toutefois dans cette hypothèse peut-on être certain que le jeune Baudelaire ait pu alors faire délibérément une telle allusion qui l’aurait engagé sur le terrain d’une contestation subreptice ?

  11. Grine

    dit :

    « Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs »

    La soumission dont parle le poète est celle liée au charme contrairement à celle des noirs, en lien avec l’esclavage, la dame creole étant d’une famille européenne bourgeoise.

  12. Sasa

    dit :

    Juste parfait! Merci beaucoup Baudelaire

  13. Ragi Kahukula Fénelon

    dit :

    Cette beauté sublissime mérite vraiment à une noire et c’est à sa juste valeur que Baudelaire l’a décrite.

  14. paulo le bg

    dit :

    oui c tro bien

  15. Maylitelponi

    dit :

    j’aime beaucoup. 🙂

  16. N@DIR

    dit :

    J’ai lâche les poèmes pendant un mois depuis j’y comprends plus rien…

  17. Erwan

    dit :

    Génial !

  18. Evan katakala

    dit :

    Très beau poème

  19. Ness Diega

    dit :

    Ce poème veut tout dire! Il est magnifique comme tout ceux de Baudelaire… A conseillé pour ceux qui aiment ce genre « Les fleurs du mal »!

  20. Alain Soral

    dit :

    Saperlipopette ! Tout n’est que trahison !

  21. Misly

    dit :

    Plume noire,

    Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une « sublimissime beauté noire ». Ce poème était destiné à la femme de Monsieur Autard de Bragard. Ils étaient des colons! Donc ce poème était adressée à une femme d’origine « européenne » ayant certes grandi dans les Mascareignes. Vous comprendrez maintenant ce que signifie le vers suivant: « […] Que vos grands yeux rendraient PLUS SOUMIS que vos NOIRS. »

  22. Plume noire

    dit :

    Très beau poème en effet mais… en lisant entre les vers, Baudelaire ne suggère t il pas que cette sublimissime beauté noire n’est pas appréciée à sa « juste valeur » par nous mêmes les noirs? (et c’est tout à fait possible) cf les passages « …charmes ignorés », « Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire… », Et surtout « Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs ». Sacré poète!

  23. Araïa

    dit :

    Ce poème a été publié en 1845 pour la première fois dans la revue l’artiste, mais le recueil des fleurs du mal apparait entièrement seulement en 1857

  24. olive

    dit :

    Très beau poème!!!!!♥♥♥

  25. Emeline

    dit :

    Kell beau poème !

  26. geopra

    dit :

    En quelle année ce poème a-t-il été publié svp ?

  27. persegol

    dit :

    beau

  28. Nelson Balafard

    dit :

    Tres beaux poeme, comme d’habitude.

  29. Kassandra

    dit :

    Très beau Poème! Il est magnifique. J’adore.

  30. oceane la parisienne

    dit :

    C’est un très joli poème de Baudelaire

  31. nelson

    dit :

    Trés joli poéme, qui rend hommage à la beauté interieure et exterieure de la femme.

  32. maguy koffi

    dit :

    Beau poème suivant une rythmique parfait… digne d’un si grand poète

  33. joseph

    dit :

    un trê bo poeme parsemé d images trê evocatrices.cela porte a croire ke notre poete est un symboliste de renom. baudelaire a donc su avec bcp d mani associer les elements d la nature au portrait physiko moral d la femme.

  34. franamer

    dit :

    C’est un joli poème, mais il est un peut compliqué à certains endroits.

  35. Jerzy christian kisoka

    dit :

    En tant ke poète c un poeme ki penetr l esprit feminin et adouci les coeurs des femes ke l on aime

  36. Zécoeur

    dit :

    Très jolie poème qui rend hommage à la beauté féminine.

  37. Océane

    dit :

    J’aimerais, savoir comment le poème célèbre t-il la beauté féminine ?

  38. Creole

    dit :

    J’adore ce poeme mon fre <3

  39. patgui

    dit :

    Rien qu’à voir l’étiquette l

  40. patgui

    dit :

    Cher Charles
    Quel grand dommage que vous n’ayez semble t – il connu que la beauté créole et non son essence que l’on trouve en Afrique noire Vous auriez apprécié comme chaque poète qui découvre ces flacons sombres de les déboucher subtilement et d’en apprécier les effluves et le toucher
    Mes pensées vont vers celles que j’ai pu sentir et ressentir mais aussi à mon amie Germaine surtout vêtue en créole avec sa peau de marbre
    Bon anniversaire Germ

  41. sassou

    dit :

    Ce poème a été écrit en 1841, il célèbre la beauté féminine, thème d’inspiration récurrent dans le recueil : Les Fleurs du Mal.

  42. Chachou.

    dit :

    En quelle année il a été publié ?
    & dans quel ouvrage ?

  43. Lou Exupéry

    dit :

    Vraiment très joli.

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