L’âge d’or de l’avenir

Alfred de Vigny

Le rideau s’est levé devant mes yeux débiles,
La lumière s’est faite et j’ai vu ses splendeurs ;
J’ai compris nos destins par ces ombres mobiles
Qui se peignaient en noir sur de vives couleurs.
Ces feux, de ta pensée étaient les lueurs pures,
Ces ombres, du passé les magiques figures,
J’ai tressailli de joie en voyant nos grandeurs.

Il est donc vrai que l’homme est monté par lui-même
Jusqu’aux sommets glacés de sa vaste raison,
Qu’il y peut vivre en paix sans plainte et sans blasphème,
Et mesurer le monde et sonder l’horizon.
Il sait que l’univers l’écrase et le dévore ;
Plus grand que l’univers qu’il juge et qui l’ignore,
Le Berger a lui-même éclairé sa maison.

Alfred de Vigny, Autres poèmes

Imprimer ce poème

8 commentaires sur “L’âge d’or de l’avenir”

  1. folcher

    dit :

    Subtilité et recherche font l’âme de ce poème.

  2. marceiller

    dit :

    Sublime de grandeur

  3. samryy

    dit :

    Magnifique

  4. Salina

    dit :

    Bonjour quel est la forme de ce poeme et sa compo svp ?

  5. Jado le slameur

    dit :

    Mirifique poème, je l’aime bien…

  6. Le fou du 56

    dit :

    Ce poème est bien certes, mais très abrutissant .

  7. queen du 92

    dit :

    Ce poème est trop long et difficile à apprendre, mais il est génial.

  8. Halliot

    dit :

    Magnifique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *