J’ai connu tant de ciels
Et de terres de hasard
Pour gens de toutes parts
Venus on ne sait d’où
Et ne t’ai point trouvée
J’ai suivi les chemins
Des chiens et des gamins
Sortis de nulle part
Et qui vont n’importe où
Et ne t’ai point trouvée
Et j’ai chanté le vin
Les chagrins les refrains
Qui sont nés autre part
Et qu’on entend partout
Et ne t’ai point trouvée
J’ai connu tant de filles
Les douces et les aigries
Les rondes les aplaties
Les vives et les bornées
Et ne t’ai point trouvée
Et j’ai bu le nectar
Et j’ai usé l’espoir
Des partout des nulle part
Qui se moquent de vous
Et ne t’ai point trouvée
Esther Granek, Portraits et chansons sans retouches, 1976
Toujours aussi merveilleux…
Je ne sais pas ce qu’il y a derrière tout cela mais j’adore ce poème. Chacun l’interprètera à sa façon.
Je pense qu’il s’agit de sa mère parce que sa mère était morte dans les camps de concentration pendant le deuxième guerre mondiale. Mais je ne suis pas sûr.
j’ai éssayé d’avoir une explication, et je ne l’ai point trouvé.
Quelqu’un peut il m’expliquer la signification de ce poème s’il vous plait ? je crois que j’ai compris mais je ne suis pas sure…
Merci d’avance ! 🙂
Narcisse insaisissable, ton parfum m’enivre.
Hélas, je ne l’ai point trouvée …