Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit
L’oiseux cristal de la morne gelée,
Pour mieux brouter l’herbette emmiellée
Hors de son bois avec l’Aube s’enfuit,
Et seul, et sûr, loin de chien et de bruit,
Or sur un mont, or dans une vallée,
Or près d’une onde à l’écart recelée,
Libre folâtre où son pied le conduit :
De rets ni d’arc sa liberté n’a crainte,
Sinon alors que sa vie est atteinte,
D’un trait meurtrier empourpré de son sang :
Ainsi j’allais sans espoir de dommage,
Le jour qu’un oeil sur l’avril de mon âge
Tira d’un coup mille traits dans mon flanc.
Pierre de Ronsard, Les amours de Cassandre, 1552
Il est zoophile mais je le pardonne
Je pensais que le chevreuil c’était Cassandre, mais non, en fait, c’est Ronsard, dommage.
Magnifique poème, criant de vérité, je pense que nous nous retrouvons tous en ce Ronsard zoophile et nėcrophile (ironie merci), vive la République ! Stan Loona ! Soyez heureux ! 🙂
Merci beaucoup à Clem. J’ai pu améliorer mon devoir grâce a ton travail. Juste pour Gérard le graviton Ronsard n’est absolument pas zoophile et nécrophile c’est un peu brute ton analyse hihi.
Je dois faire une présentation de ce poème et j’y comprend rien. Je l’ai juste choisi parce qu’il y a le mot printemps qui est ma saison préféré et aussi parce qu’il est court pour le réciter.
Ce poème nous dévoile… (comme dirait Odjos) un homme (ici Ronsard) qui tombe amoureux d’une femme (ici un chevreuil). Le poète nous dit clairement que la seule chose qui peut le tuer est l’amour. Pour Ronsard, c’est l’amour zoophile qu’il porte a un chevreuil, qui est en réalité une des femmes qu’il fréquente. Ronsard est donc zoophile et nécrophile car il y exprime un champs lexical de la mort… Bonne réflexion 😉
Bon poème
Merci à Madame jolivet pour nous faire découvrir toutes ces belles choses
Pour ceux qui veulent, on a taffé ça en français.
Pb ; Comment ce sonnet évoque t-il un coup de foudre amoureux (sur le modèle pétrarquiste) ?
I- Un récit empreint de pittoresque.
→ Pittoresque ; C’est une scène facilement imaginable, que l’on peut peindre, représentation biblique. Du 16e au 21e siècle, le sonnet est une forme libre privilégié.
A) Le cadre spatio-temporelle.
1) La saison ;
Transition entre l’hiver et le printemps.
Vers 1 à 2 ; enjambement, adjectifs antéposés* et contraste des rimes.
Antithétique ; entre la douceur + la saveur du miel ( avec diérèse) qui se contraste avec la « poignante » froideur.
2) Le matin ;
« L’aube s’enfuit »
Passage de la nuit au jour, comme de l’hiver au printemps = Insuffle un élan vital.
3) Le cadre bucolique (=campagne)
Une nature omniprésente : eau montagne plaine bois.
B) Mouvement du chevreuil
1) La liberté
→ 2 verbes de mouvements « s’enfuit », »conduit » en position forte (c’est a dire en fin de strophe).
→ 3 répétitions de « ou », cycle ternaire qui crée le déséquilibre.
→ Les mots « mont » et « onde » qui ont une sonorité claire et ouverte.
2) La liberté
→ Champs lexical de la liberté Du vers 9 à 11. (juste avant qu’on la lui retire).
3) L’insouciance du danger.
→ « Et seul, et sûr » Cette polysyndète* s’apparente à un sautillement.
→ « Loin de chien » = rassuré
→ Aucun chasseur visibles, insistance en deux temps aux début des deux strophes.
C) Mort brutale du chevreuil.
→ Rythme perturbé par une césure V10 qui augmente le rythme (attention différent du vers 4 et 6 qui n’en sont pas) (C’était écrit ça mais je ne constate aucune césure donc pas sur)
→ Cynérèse sur « meurtrier » = rapidité et soudaineté
→ Allitération en « tr » et « pr » qui accroche à l’oral
+ Assonance en « é » qui perturbe aussi l’oral.
→ Le mot « empourpré » qui vient d’un vocabulaire pictural renforce l’image du sang.
Tr ; Ce sonnet est au 3/4 une description d’un paysage pittoresque et d’une scène de chasse, mais la véritable pensée du poète est tout autre.
II) Le coup de foudre
A) Comparaison entre le chevreuil et le poète
→ « comme » et « ainsi » qui évoque le passage du comparant au comparé.
→ Présence du poète au 2e plan avec la présence de l’imparfait « j’allais » qui s’oppose au passé simple.
→ « Sur l’avril de mon age » jeunesse commune et printemps symbole de la vie et de la saison.
→ « sans espoir de dommage » insouciance commune
B) Le temps « ???? », l’entrée en coeur
Pétrarque = Carronène ? (1370) → Laura
Mythologie = Pleiade → Cupidon avec ses flèches
Soudaineté « tira d’un coups » « le jour que » + Passé simple action de premier plan
Regard : Métonymie* → « l’oeil » de Cassandres
Blessure d’amour/ dommage affectif « mille traits » (comme le cheuvreuil)
Reprise d’une image concrète « flanc » qui résonne avec « sang » en fin de strophe.
Ccl
→ très forte musicalité et poème donc lyrique
→ Scène de chasse qui représente le coups de foudre
→ On sait que Ronsard aurait prévu une mise en musique de ses sonnets ce qui s’accorde avec le fort lyriscisme du poème.
Ouverture 1 ; Pdc (jeu des regards)
2 ; Aurélien (contraste total)
3 ; L’éducation sentimentale (jeu des regards)
« Elle a les yeux révolvers, elle a le regard qui tue » … Autre temps, autres images, sentiments identiques
Bonjour. Avant tout, ce poème contient deux temporalités : mythologique / réelle
– Mythologique : c’est une temporalité un peu Cachée. Mais il se trouve dans le titre « les amours de cassandre » et aussi dans le dernier ver « tira d’coup mille trait dans mon flanc » c’est une hyperbol qui désigne les arcs de « cupidon » ( eros)
– Réelle : c’est une temporalité qu’on peut observer facilement dans tout les poème.
Ensuite, Ronsard dans ce sonnet a mélangé les temporalités précédents pour partager sa souffrance de l’amour malheur.
Enfin, Ronsard a utilisé plusieurs figures de style :
1. l’aube s’enfuit = personnification et designe « le matin »
2. sa vie est atteinte = euphémisme et designe la mort
3. comme un chevreuil… Ainsi j’allais = comparaison entre le poète et le chevreuil et designe que le poète est libre comme le chevreuil au début.
4. le dernier ver « tira d’un coup mille traits dans mon flanc » = hyperbol e desitgne la souffrance de poète à cause de l’amour malheur
5. l’avril de mon âge = la jeunesse du poète (avril c’est le meilleur mois dans l’année et la jeunesse c’est la meilleure période dans la vie)
Dsl pour les fautes (je suis encore nul) + ma langue principal c’est l’arabe.
Dans ce poème Ronsard fait référence à la naissance de l’amour, pour cela il fait une comparaison avec un chevreuil qui est libre et insouciant il va où bon lui semble jusqu’à ce qu’un jour où il ne s’y attendait pas une flèche l’atteint et meurt. Ronsard se compare au chevreuil et à vécu la même chose, lui aussi était libre et insouciant, jusqu’à ce qu’un jour il tombe amoureux (de Cassandre) « Tira d’un coup mille traits dans mon flanc » = ici Ronsard utilise l’image de la flèche de Cupidon mais qui par la suite va devenir une blessure d’amour, première et irréparable comme la blessure du chevreuil. La liberté et la jeunesse, l’insouciance heureuse prennent fin avec cette première rencontre.
C’est quoi le sens du poeme ?
Poème dégueulasse. Ce zoophile de Ronsard.
C’est un joli poème, j’aime bien 🙂
Poème ma-gni-fique.
Ce poème exprime bien la liberté.
Dans ce poème Ronsard fait référence à la naissance de l’amour. Pour cela il fait une comparaison avec un chevreuil qui est libre et insouciant il va ou bon le semble jusqu’a ce qu’un jour ou il ne s’y attendait pas une flèche l’atteint et meurt. Ronsard vit la même chose. Lui aussi est libre et insouciant, il se promène un beau jour. On ne sait pas ce qui renforce l’idée de liberté jusqu’a ce qu’un jour il tombe amoureux « Tira d’un coup mille traits dans mon flanc »: ici Ronsard utilise l’image de la flèche de cupidon mais qui par la suite devient une blessure d’amour, première et irréparable comme la blessure du chevreuil. La liberté et la jeunesse, l’insouciance heureuse prennent fin avec cette première rencontre.
Un poème criant de vérité.
Mon prof de francais aime bien aussi
C’est très beau mais je n’ai pas compris grand chose !
Très beau poème mais trop la flemme de l’apprendre.
En fait le chevreuil est l’image de l’auteur aussi dans les deux premiers quatrains l’auteur exprime la liberté du chevreuil dans un cadre bucolique et dans les deux derniers tercets il met en valeur la mort brutal du chevreuil et la fin de sa liberté qui lui est touche profondément par le regard de Cassandre. C’est les prémices d’un amour malheureux, il est blesse d’un amour irréparable. Voilà ce que ça veux dire ce joli poème.
Vous trouvez que ce poème fait ressentir quelles impressions ? Moi ça ne m’exprime rien et vous ?
Qu’est que veut dire le poème svp ? Je n’ai pas compris.
Enfin le poème que je cherchais !
Il y en a qui ont aimé mais moi je n’ai vraiment pas aimé du tout. Ce poème est trop compliqué et en plus, il ne veut rien dire du tout. Je suis désolé de le dire comme ça mais les gens qui ont aimé ce poème n’ont vraiment pas de goût!
Savez-vous pourquoi il fait usage du bestiaire ? (très beau poème en tout cas)
C’est quoi qui est compliqué dans tout ça ?
C’est très compliqué
Il m’inspire beaucoup de dessins 🙂
Waou ! Trés beau Poéme
Beau mais pas envie de l’apprendre !
Magnifique poeme ! 🙂
Magnifique poème touchant. Il parle de la mort et des animaux et ça me touche.
Bravo Ronsard Magnifique !
Magnifique poème ! 🙂
Magnifique poème !
Merci de vos poésies car ma fille doit faire des recherches sur les siécles et vous avez une des seules trouvée dans le notre.
Un poéme merveilleux, mais bon c’est Ronsard tout de même