Ô mer, toi que je sens frémir
A travers la nuit creuse,
Comme le sein d’une amoureuse
Qui ne peut pas dormir ;
Le vent lourd frappe la falaise…
Quoi ! si le chant moqueur
D’une sirène est dans mon coeur –
Ô coeur, divin malaise.
Quoi, plus de larmes, ni d’avoir
Personne qui vous plaigne…
Tout bas, comme d’un flanc qui saigne,
Il s’est mis à pleuvoir.
Paul-Jean Toulet, Contrerimes
Magnifique
Un poème qui exprime tant de sentiments. Vraiment un grand merci à vous Jean Paul Toulet.
Si beau poème… Paul-Jean Toulet que je découvre grâce à Daniel Auteuil chanteur interprète. Merci. C’est exquis.
Très beau poème, qui exprime tant de sentiments… Bravo et merci à Jean Paul Toulet.
Très beau poème
Si beau… Bravo à l’auteur, ce poème dit tant de choses ! Merci