Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.
Pierre de Ronsard, Amours, 1560
Et vous-vous êtes des poètes avec vos fautes !!!
ce vraiment un poete ki n eu jamais d egal
kel beau poeme du redoutable poete d amour
un des plus grands divinités de la poesie; les amours de ronsard
Ce poème m’éblouit vraiment. Il est pur et sensasionnel!!!
Je suis contente de trouver des poèmes de Ronsard sur un super site 🙂
Lugubre et lassant même saoulant
Beau, j’adore ce genre de poème. Merci beaucoup pour ce magnifique poème !
oui ce poeme est bof