Comme on voit sur la branche

Pierre de Ronsard

Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;

La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.

Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes.

Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.

Pierre de Ronsard, Amours, 1560

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89 commentaires sur “Comme on voit sur la branche”

  1. rené

    dit :

    Et vous-vous êtes des poètes avec vos fautes !!!

  2. lonka

    dit :

    ce vraiment un poete ki n eu jamais d egal

  3. lonka

    dit :

    kel beau poeme du redoutable poete d amour

  4. gedyon

    dit :

    un des plus grands divinités de la poesie; les amours de ronsard

  5. piscodf

    dit :

    Ce poème m’éblouit vraiment. Il est pur et sensasionnel!!!

  6. Emilie

    dit :

    Je suis contente de trouver des poèmes de Ronsard sur un super site 🙂

  7. veb

    dit :

    Lugubre et lassant même saoulant

  8. eva

    dit :

    Beau, j’adore ce genre de poème. Merci beaucoup pour ce magnifique poème !

  9. lol

    dit :

    oui ce poeme est bof

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