Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ce vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries,
En peu de temps cherront, toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame
Las ! le temps, non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame ;
Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle.
Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.
Pierre de Ronsard
C’est avant tout chez ce poème son accessibilité au jeune public tel que moi qui le rend si merveilleux. A l’inverse d’autres œuvres sur le Carpe Diem que j’ai pu étudier en cours, cette réflexion se distingue par sa clarté, débarrassée de tout « ornement indifférent » (comme le dit Chateaubriand, si ma mémoire est bonne). Le texte n’est pas surchargé de métaphores ou d’allusions implicite, longues et complexe à décrypter (du moins de mon point de vu).
Le temps ne s’en va pas, c’est nous qui nous en allons. Ce mot de Ronsard, je le lui jalouse ! Car quelle lucidité plus grande que celle de notre finitude (mortalité) pourrions-nous acquérir en effet ? Chaque jour un peu plus nous passons, et un jour nous ne serons plus. D’où l’urgence de vivre, et non de laisser filer le temps vainement, chez tous les poètes hédonistes. Mais la vie n’a t-elle aucun autre sens que celui de jouir ? Certains poètes soufis murmuraient à ceux qui voulaient bien entendre : « mourez avant de mourir ». Alors ? Une vie de jouissance ou un travail d’ouverture de la conscience dans la renonciation à une vie futile ? Voilà comment je rends hommage à Pierre de Ronsard, en poussant plus loin la réflexion.
Ce poème rappelle le bon moment de ma scolarité en mon temps pour convaincre une fille qu’il fallait avoir de bonnes paroles et les poèmes de Pierre de Ronsard étaient les miroirs de tous les jeunes de mon collège et je pense à mon prof de littérature Mr Soucie de l’institut BANDAKANI dans Congo Central, territoire de Luowi en République Démocratique du Congo.
J’ai bien aimé ce poéme
Le temps est court ronsard était amoureux, sa demande ne s’arrête pas à marie mon poète ronsard , j’aime te poème plein d’amour et de souhaiter repose en paix
J’aime bien ce poème car il fait référence a Kim Jong Un, on pense que les choses iront mieux demain mais profiter de cette beauté est la chose a plus importante. En gros il faut aimer les gens comme Kim Jong Un et les gens ont vraiment regrettés de ne pas l’avoir fait avec Hitler. Je parle de son passé lorsqu’il était peintre et non pas lorsque il a été President de la république.
Je voudrais avoir les réponses sur ces questions dejà posées ci-dessus :
1) A quelle personne le poète s’exprime-t-il ? A qui s’adresse-t-il ? Relevez un vers qui le montre.
2) Quel sentiment le poète éprouve-t-il pour cette personne ?
3) Quel comparaison montre la beauté de la femme évoquée ?
4) Relève dans le poème un vers sur le temps qui passe : quelles conséquences la fuite du temps a-t-elle ?
5) Quel sentiment l’exclamation traduit-elle ?
6) Quelles expressions évoquent la mort ?
7) Face au temps qui passe, comment réagit le poète ?
Très beau poème il exprime bien la notion du temps qui passe et à la fois la beauté de la vie et que nous ne devons pas la gâcher
Incomprehensible ce truc
Petite remarque : au vers n° 2 :
« Viens de trier de ces fleurs épanouies »
La version ancienne emploie « épanies » (forme archaïque de « épanouies) et non « épanouies ».
Si l’on veut respecter les décasyllabes, « épanies » est préférable.
Avec « épanouies » on obtient 11 pieds, et le quatrain est bancal. Dommage…
De quand date ce poème svp ?
ô que c’est beau ce poème. je me rappel encore du sonnet pour Helène: « quand vous serez bien vielle au soir à la chandelle… »
La lame est simplement la pierre tombale sous laquelle nous serons tous étendus.
J’aime la précision qu’apporte Ronsard : ce n’est pas le temps qui passe comme on le dit communément, mais nous qui passons.
Ce très beau texte me fait aussi penser à ce que fait répondre Brassens dans une chanson à une jeune femme que le vieux Corneille (pas le chanteur, l’autre) essaie de draguer en évoquant le temps qui passe : J’ai 26 ans mon vieux Corneille et je t’emmerde en attendant.
Moi, j’adore ce poème, parce qu’il fait révérence au moment – au ‘vivre au jour le jour’, du ‘carpe diem’ (latin), ce qui n’était pas très accepté pour ‘tout le monde’, mais – à cette époque – exclusivement pour les nobles, les riches…
Brigitte
Ce poème ne vous rappelle-t-il pas « cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie »?
Libre à vous de penser que Ronsard est devenu chauve après un accident à la cour du roi.
Quelle est sa structure? Pouvez-vous me donner les champs lexicaux dominant svp? Je vous remercie d’avance.
Bonjour s’il vous plait aidez-moi à répondre à ces questions :
1) A quelle personne le poète s’exprime-t-il ? A qui s’adresse-t-il ? Relevez un vers qui le montre.
2) Quel sentiment le poète éprouve-t-il pour cette personne ?
3) Quel comparaison montre la beauté de la femme évoquée ?
4) Relève dans le poème un vers sur le temps qui passe : quelles conséquences la fuite du temps a-t-elle ?
5) Quel sentiment l’exclamation traduit-elle ?
6) Quelles expressions évoquent la mort ?
7) Face au temps qui passe, comment réagit le poète ?
Moi sérieux j’trouve que c’est cool comme poème
A vrai dire le theme est la fuite du temps et le seul message du poete est de cueillir les fleurs du jours, c’est ce qu il appel le carpe diem, c’est à dire profiter dès qu il est temps.
la metaphore de lame est le chagrin la tristesse
Quel est le theme ? Quelle message adresse t’il a sa lectrice ? Et pourriez vous m’aider pour trouver les caractéristiques du sonnet svp je vous en remercie d’avance
tré bo
Ronsard revient avec le futur à l’idée de la mort qui efface tout. L’idée est originale chez Ronsard qui souvent insiste sur la pérennité que sa poésie donne à l’amour. A souligner : le mot » mort » a été longuement préparé : » chutes à terre « , » cherront « , » périront « , » sous la lame « .
A l’epoque et dans l’ancienne langue « sous la lame » voulait dire « sous la pierre sépulcrale ».
Le webmaster, poetica.fr
Pourriez-vous me dire s.v.p. quelle est la métaphore de ‘lame’ dans la phrase « Et tôt serons étendus sous la lame »? Ronsard y fait-il allusion à la tombe (et si oui, quel rapport avec la « lame »), à la Mort qui fauche avec sa « lame », ou est-ce une autre figure de style? Je vous remercie à l’avance de votre réponse. Donald, Ottawa, Canada