Je te méprise enfin, souffrance passagère !
J’ai relevé le front. J’ai fini de pleurer.
Mon âme est affranchie, et ta forme légère
Dans les nuits sans repos ne vient plus l’effleurer.
Aujourd’hui je souris à l’Amour qui me blesse.
O vent des vastes mers, qui, sans parfum de fleurs,
D’une âcre odeur de sel ranimes ma faiblesse,
O vent du large ! emporte à jamais les douleurs !
Emporte les douleurs au loin, d’un grand coup d’aile,
Afin que le bonheur éclate, triomphal,
Dans nos cœurs où l’orgueil divin se renouvelle,
Tournés vers le soleil, les chants et l’idéal !
Renée Vivien, Etudes et préludes
Ce poeme est touchant mais quelqun connait l’époque de ce poème svp ?
Une résurrection. Tout à fait la résurgence de la féminité. Dans un corps reprenant forces vraies.
Joli poème, forme ultra-classique : 3 quatrains, en alexandrins, rimes croisées.
Ah ces souffrances nocturnes qui travaillent à céler nos destins.
Elles ne sont pas telles que la fortune en viennent dénouer les liens.
Jolie lecture 🙂
J’aime bien la présence de la mer dans les poèmes, ça fait rêver !
Très belle poesie , elle me fait rêver je ne suis de ce genre de poésie mais celle la rien a dire…
Ce poème me fait rever!
C’est vraiment un poéme magnifique !
elle m’a beaucoup aider a trouver une poesie : courte , jolie , et elle m’inspire a chaque fois que je la lis