A ma dame.
Ton âme avait alors la blancheur des grands lys
Que berce la chanson des vents rasant la terre ;
L’Amour était encor pour toi tout un mystère,
Et la sainte candeur te drapait dans les plis
De sa robe… Ce fut par les bois reverdis,
A l’heure où dans le ciel perce la lune austère.
Je te vis, je t’aimai, je ne pus te le taire
Et tout naïvement alors je te le dis.
Tu fixas sur mes yeux tes yeux de jeune vierge,
Brillants de la clarté douce et pure d’un cierge,
Ton front rougit… tu n’osas pas me repousser.
Et l’aveu tremblotant, dans un soupir de fièvre,
S’exhala de ton coeur pour errer sur ta lèvre,
Où je le recueillis dans un premier baiser.
Gaston Couté
Votre site, est incroyable tout comme ce poème. Merci d’avance! J’adore votre site!! Ma mère (Lucie) adore votre site, tout comme moi 🙂
Quel bel AVEU, je suis émerveillée !
Une merveille de poème qui me transporte!
Ooh! que c’est beau!!! j’adore