Le soleil brûlant
Les fleurs qu’en allant
Tu cueilles,
Viens fuir son ardeur
Sous la profondeur
Des feuilles.
Cherchons les sentiers
A demi frayés
Où flotte,
Comme dans la mer,
Un demi-jour vert
De grotte.
Des halliers touffus
Un soupir confus
S’éléve
Si doux qu’on dirait
Que c’est la forêt
Qui rêve…
Chante doucement ;
Dans mon coeur d’amant
J’adore
Entendre ta voix
Au calme du bois
Sonore.
L’oiseau, d’un élan,
Courbe, en s’envolant,
La branche
Sous l’ombrage obscur
La source au flot pur
S’épanche.
Viens t’asseoir au bord
Où les boutons d’or
Foisonnent…
Le vent sur les eaux
Heurte les roseaux
Qui sonnent.
Et demeure ainsi
Toute au doux souci
De plaire,
Une rose aux dents,
Et ton pied nu dans
L’eau claire.
Albert Samain, Au jardin de l’infante
Je suis polonaise, j’ai appris le francais pendant mes etudes, par hasard j’ai trouvé ce poème, il m’a touché. Je l’ai imprimé, il est depuis dans ma maison au mur, merci
Il est très beau, j’aime ses rimes, ils donnent au poème un coté joyeux.
Trop bien cette poésie sur ma saison préférée.
Je ris doucement. Albert Samain est mort en 1900.
j’adore ce poème !
Votre poème est magnifique, bravo !
Votre poeme est tres bien!
C est bien
J’adors, c’est magnifique
C’est magnifique
Bravo !!!!!!!!!!!
c’est mon poème.