La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.
Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.
Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,
Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L’empire familier des ténèbres futures.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
Est ce que c’est un poème en prose ?
Tellement beau poème. C’est comme si j’y étais moi-même.
Très beau poème pour un travail.
Quelle beauté ! Que de beautés ignorées qui fraterniseraient les pauvres humains qui n’ont plus d’âme…
Ce sont des gitans qui voyagent, ils dépriments en pensant à leurs rèves qu’ils n’ont pas pu accomplir. Un grillon les voit fait cricri (crac boum et le cricri tomba dans l’eau). Puis ils ont fait fondre un cailloux !
J’adore
J’adore ce poeme
Je n’ai pas bien compris, mais j’aime bien.
Quelle est la date de publication de ce poème s’il vous plait ? C’est pour mes élèves de 5ème. Merci d’avance !
Bonjour, j’aimerais savoir si ce poème est lyrique ?
Bien dès fois ,le matin j’entends les moteurs des voitures se déplacer .Personne ne les connait ses bohémiens du monde metronomique.Charles Baudelaire peint
un tableau exquis et mon matin est celui là.Ce soir de
la saint Nicolas ,un chat bohémien s’est étendu sur un lit et rêve chaleureusement ,la maison est entière.