Accoudé à la barrière de la terrasse
Il cherche la main de sa compagne
Qui se tient derrière lui et faisant face
Comment pourrait-il se passer d’elle une fois au bagne ?
Le croirait-elle innocent ?
L’acharnement public le fatigue
Depuis son arrestation sur la digue
Mais comment lui prouver qu’il est franc ?
Accusé à tort de braquage
Il se bat pour sa liberté et les siens
Il l’aime de toute la force de son age
Et fera tout ce qu’il peut pour son bien
Elle représente tout à ses yeux
Lui a donné tant de jouissances
Surtout cette petite fille qui le rend si heureux
Ici en Andalousie si loin de la France
Cyprien Steedman, 2007
Merci Jean Seb ça me fait plaisir de voir qu’il y a encore des gens sensibles dans ce monde de fous.
A Thérèse N. / votre commentaire me touche énormément
Ce poème est vraiment d’une grande tendresse, cette main une vraie note d’amour. Je sens ressurgir beaucoup de souvenirs, quand ma jeunesse fut bouleversée par le départ en prison de mon compagnon. Cette ressemblance de faits est fort étrange, il semble vraiment que la vie soit une répétition continue d’événements qui se ressemblent.