Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,
Que Chatterton eut tort de mourir ignoré,
Qu’au Théâtre-Français on l’a défiguré,
Quand vous aurez crié sept fois à l’athéisme,
Sept fois au contresens et sept fois au sophisme,
Vous n’aurez pas prouvé que je n’ai pas pleuré.
Et si mes pleurs ont tort devant le pédantisme,
Savez-vous, moucherons, ce que je vous dirai ?
Je vous dirai : » Sachez que les larmes humaines
Ressemblent en grandeur aux flots de l’Océan ;
On n’en fait rien de bon en les analysant ;
Quand vous en puiseriez deux tonnes toutes pleines,
En les faisant sécher, vous n’en aurez demain
Qu’un méchant grain de sel dans le creux de la main.
George Sand
Pour ceux qui ne le savent pas, ce poème a été écrit par George Sand afin de défendre la pièce de son ami Alfred de Vigny représentée pour la première fois au Théâtre Français le 12 février 1835.
Bonjour je travaille sur ce poème et j’aimerai savoir son sens voulez-vous bien m’aider
merci d’avance
Pour répondre à la question de Michou, j’ai lu qq part que ce poème avait été écrit par Musset sous la dictée de Sand et comme ils se sont connus en 1833, on peut imaginer qu’il date de ces années-là.
Ma foi, c’est drôle que le poème soit attribué à Sand ! Il est de Musset, vous le trouverez dans toutes les bonnes éditions des poésies de Musset, section œuvres posthumes (par ex. Alfred de Musset, Poésies complètes, éd. F. Lestringant, Paris, Le livre de poche, 2006, p. 683). Il date de février 1835, quand George et Alfred se sont rendus voir la création de Chatterton au Théâtre Français. Il paraît que Musset l’aurait dicté à Sand, d’où sans doute l’erreur du site…
George Sand était une féministe avant son temps mais tout ce qu’elle dit est malheureusement bien vrai aujourd’hui quand ça ne devrait pas être le cas. George Sand est une personne que j’admire beaucoup et j’aurais aimé pouvoir la rencontrer et apprendre à la connaître.
grâce à internet, rien ne se perd et c’est en voulant relire George Sand que j’ai l’insigne honneur de lire cher Jean-Bertrand votre commentaire, ma foi, bien délicat à mon endroit. Merci à vous illustre inconnu.
Bonjour,
j’aimerais travailler sur ce poème.
Quelqu’un aurait une idée des références bibliographiques de celui-ci? J’ai beau chercher, je ne trouve pas.
Merci d’avance
Sachez Annick que votre point de vue sur ce poème est je trouve, le plus juste . En effet malgré quelques débordements causés par votre passion , je ne puis comprendre exactement votre sentiment.Je tenais tout particulièrement à souligner le fait que maintenant trop peu de personnes peuvent exprimer le contenu des ouvrages . Vous avez une magnifique sensibilité poétique , s’en est presque , comment dirais-je , artistique .
pour compléter mon propos et perdue dans l’enthousiasme que je mets à louer cette femme admirable qu’est Georges Sand, j’ai oublié de dire qu’elle dit dans ce poème que les critiques de journalistes sont sévères mais souvent inutiles. Il ne sert à rien d’intellectualiser quelque chose que l’on doit d’abord ressentir avec tripes.
Dans ce poème il y a la femme moderne
la femme qui ose la femme qui a beaucoup d’avance
sur les hommes…. George Sand aimait les hommes
plus que de raison mais c’était une femme qui travaillait
beaucoup qui avait le sens du devoir du travail (elle faisait ses confitures elle même) mais aussi le sens de l’amour et du plaisir c’était une femme politique aussi
je trouve que ce poème est toujours d’actualité
si je me réfère aux médias souvent désespérants
Excusez moi, mais quelqu’un sait il en quelle année George Sand publia ce poème ?
j’arrive pas a lire entre les lignes svp vous pouvez m’expliquer ce poeme