Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l’ignore.
Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
Paul Verlaine, Poèmes saturniens
Pauvre de ceux qui n’ont jamais vécu cet émoi, ce sentiment, cette sensation. J’ai le plaisir de l’avoir connu déjà deux fois quand j’étais jeune, dont l’une pour ma future épouse. Aujourd’hui, je suis sur ce site pour retrouver les paroles exactes et les offrir à une amie, que je ne connais pas encore, mais avec qui nous échangeons par écrit depuis des semaines, et nous nous rapprochons, plus nous échangeons. Cette nuit de pleine lune, il se rappelait à mes souvenirs alors que vibrait ce message nocturne, qui m’éveillait. Je n’ai qu’une hâte, pouvoir lui déclamer à douce voix, à notre première rencontre.
Ce poème je l’apprend en 4ème et en plus en devait faire une dictée j’avais même pas appris je suis passé avec le talent que j’avais pas.
J’apprends ce poème de Verlaine en 4° et je dois le mettre en voie je trouve qu’il n’est pas facile a apprendre mais facile a comprendre. Moi qui suis plutôt timide ce poème m’a appris a m’exprimer devant mes camarades.
Le genre de poème qui m’aide à comprendre l’amour.
Je viens de retomber sur ce poème que j’avais complètement oublié. Il se trouve que durant plusieurs années, j’ai régulièrement rêvé d’une femme qui m’est restée totalement inconnue. Aucune de mes amantes ne s’est jamais apparentée à elle. Comme dans le poème, à chaque rêve, elle n’était ni tout à fait la même ni tout à fait différente. Je ne suis jamais parvenu à fixer dans ma mémoire ses traits légèrement changeants ni sa voix. Au réveil, je conservais un sentiment de perte indicible. Il y a bien longtemps qu’elle n’est plus venue me visiter dans mes songes. Je crois qu’elle me manque.
Ce poème est un soubresaut d’espoir hétérosexuel surgi du plus profond du subconscient perverti de Verlaine. Pour le vulgus pecum, un poème romantique parmi les plus beaux.
J’apprend ce poème en 6 ème
Le poème je l’apprends en 4eme
Ce poème fais parti des plus compliqué. C’est un des poèmes que j’apprend en 4ème. Mais quand même il est beau. Il est inspiré d’une histoire mythique grec.
Pas mal le poème
Le poème est émotif
Ce poème est moyennement bien.
C’est vraiment incroyable. C’est une hallucination collective.
Mes amis,
L’évocation que fait ici Verlaine, me ramène à l’enfance et le cocon ouaté de l’amour maternel, marqué de l’inconditionnel et d’infinie tendresse, créé pour effacer la douleur et les doutes. Les malheurs s’y dissolvent tant sa musique est douce et quand maman s’en va, restent les autres femmes qui nous ont tant donné. Elles se perdent alors dans nos rêves secrets et s’épanouissent au gré des vents et des tourments, elles nous regardent en souvenirs passés et leurs voix délicieuses sont de bien belles choses.
Sublimation de l’amour par le rêve. Réveil difficile: souvenir persistant et pénétrant d’un idéal nocturne évanoui. Qu’est-ce que ce rêve dit de moi? Que me dit-il à moi?
S’attacher à une personne qu’on aime et qui nous décevra cela fait mal d’où le ressentiment de ne plus jamais aimer ce qui nous fait penser ou rêver à des choses irréels.
J’aime bien ce poème puisqu’il nous fait réfléchir à ce que nous sommes et ce que nous faisons
En vrai ce poeme est assez encourageant
Le rêve étant une vision « sans voir », et sans lunettes!, ça peut évoquer l’histoire des 2 plateaux d’une balance qui oscillent, soit : s’attendre à aimer et aimer à s’attendre ! La patience est douloureuse, ou joyeuse si foi il y a. Attendre l’Amour tout en restant réceptif et en restant soi-même sincère à 100% sans rien jouer ni se la jouer ni provoquer, et madame apparaîtra au bon moment. En attendant, attendre génère ce flou artistique et de l’image « de rêve », yeux de plâtre sans regard, même polychromés, voix dans la tête, limite schyzo, mais certes ici de beaux mots alignés par le don de la Muse de la plume d’oie, de celle dont on fait aussi la flèche cipidonne. Amer plus un minuscule « i » permet le plus terribilis des mots : aimer.
Bien à vous toutes. Christian.
Ah Pygmalion! Il a façonné une statue dont il est tombé amoureux et a demandé à Aphrodite de lui donner la vie. Verlaine rêve d’une femme idéale comme Pygmalion rêve d’une femme qu’il a façonnée. Pauvres femmes bien vivantes qui n’existez pas sinon rêvées!
Cet âme sœur c’est nous même, nous sommes notre plus grande histoire d’amour ♥
Ce poème reprend le mythe de l’âme soeur (Un individu qui nous complète, nous est destiné et avec qui la communication est évidente). En gros il rêve de quelq’un dont il connaît pas son identité mais qui le comprend mieux que personne.
Ce poème est simplement le reflet des rêves récurrents qu’il devait faire en permanence, je le sais, je le vis, je les fais aussi et croyez moi ou pas, le réveil est plus que brutal…
Magnifique poème soit-dit en passant…
Ce poème met sur papier les sensations au réveil après un rêve d’amour sincère. C’est tout simple mais très fort, comme l’est cette émotion d’être amoureux d’une femme (ou homme) rêvée, inventée. Ces rêves d’amour sont connus et arrivent à certaines personnes chanceuses (ou pas car le réveil est dur!) Ce poème est très terre à terre et rend parfaitement la puissance du sentiment amoureux.
C’est assommant ces commentaires réducteurs qui entendent traquer impitoyablement Verlaine au lieu de laisser la grande musique de la poésie résonner !
Ce « rêve familier » n’évoque ni la Femme, ni la mort, ni la mère, ni encore moins Rimbaud (l’époux infernal), mais l’essence même de la Poésie qui est fille de Mnemosyne, la Mémoire !
Verlaine ne s’y révèle ni dépressif, ni suicidaire, ni que sais-je encore de maladif (Ah, grande limite et pauvreté de l’analyse psychologique, surtout en Poésie !), mais pleinement… Poète.
Ce poème, qui est toute musique et décrit fort peu -avec des accents nervaliens (Nerval, autre grand poète de la Mémoire et du rêve éveillé)-, nous fait entendre la voix même de la Poésie en laquelle il se résout et se concentre in fine, et dont nous percevons ici l’étrange (l’étrangere ?) et familière « inflexion » venue d’un autre monde « lointain » (seul « réel » dirait Baudelaire) qui « s’est tu » dans notre bavardage quotidien, de derrière la Porte de corne et d’Ivoire, dans une saisissante et troublante mise en abyme…
J’émets l’hypothèse que ce poète ait compris que l’on est jamais amoureux que d’une image c’est à dire de l’idée qu’on préjuge d’une « âme soeur » et que cette image et obligatoirement soumise à déconvenues ou pour le moins fluctuations. Cet être parfait qui le comble n’a de légitimité qu’au pays des songes et de l’au-delà, il est irréel et cela lui convient ainsi. Mais sans exclure que le hasard d’une réalité tangible puisse lui offrir le cadeau qu’il appelle de ses vœux les plus doux et du tréfond de son âme.
Dans ce poème, Verlaine parle de ses rencontres avec son Anima,il me semble.
Finalement on s’en fiche de l’interprétation, laissons-nous porter par l’onirique poème, sans lendemain.
C’est quoi le rythme schématique svp ?
La chose dit dont on est sûr est que c’est un rêve alors on pourrait l’examiner à l’aune du livre de Freud « L’interprétation de rêves « un exercice, mais il y a cette merveilleuse interpretation, musicale de Léo Ferré dans son disque Verlaine/Rimbaud. La musique et la voix est merveilleusement mélancolique. Mélancolie disant bien cet étrange étrangeté du rêve, de qui s’agit il ? Un femme, ce qui pour un homme est ce dont on ne peut donner qui qualifierai ou nommerait X ou Y. Mais ce cas ce rêve deviendrait obsessionnelle comme on peut en faire… La mélancolie de ce rêve est un innommable l’innommable de la femme. De la femme on ne peut en dire tout dis Lacan, étrange certes mais pénétrant il traverse le corps ou l’habite mais aussi un rêve suspendant la nomination. Rêve qui insiste…
Deuxième strophe ou si on allait vite en besogne on pourrait dire c’est la mère :
« Car elle me comprend, et mon Coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. »
Mais la mère est aussi la femme ? Alors reste la répétition, mélancolique… écoutons Léo Ferré : https://www.youtube.com/watch?v=TA0VidV0F5w… Et de plus on aimerait l’écouter sans cesse pensant peut-être que l’interprétation musicale et chanté de Ferré nous sortirait de ce « souvent »…
Très beau, vraiment du respect Paul Verlaine
En fait, l’origine ce n’est qu’un rève érotique un peu répétitif, que tous les garçons connaissent (les filles je n’en sais rien), Mais il est joliment dit et un peu auto(psych)analysé par Verlaine lui-même
J’aime beaucoup lire toutes vos interprétations ! Pour ma part je suis d’accord avec le fait que Verlaine mélange le concept de la mort et de l’amour, deux choses très vastes… « Comme ceux que la vie exila » il exprime peut-être la mort de plusieurs êtres qui lui étaient chères et qu’il veut retrouver. Dans tous les cas je dois le réciter pour la semaine prochaine et vos commentaires m’ont beaucoup aidé donc merci à vous !
Mon poème favoris !
Je pense qu’il cherche à retrouver l’amour de sa mère dans une femme idéalisée.
D’accord avec vous Catherine. Pour le poème de Victor Hugo, je ressens le désespoir du poète plutôt que l’envie de mourir…
C’est un magnifique poème de la tentation du suicide, comme « demain dès l’aube je partirai… » donc à ne pas mettre dans les mains d’adolescents à mon avis… poème du spleen… La mort, « seule » (martelé trois fois) qui guérit et soulage de tout, « pénétrante », comme le froid glaçant, avec le regard vide des statues (inertes et éternelles), et la voix inaudible des disparus (voix qui se sont tues… il manque l’accent)… Alors si certains y voient un poème de l’amour,… ou la mort… pourquoi pas !… Je pense que Verlaine, vu l’état dépressif où il avait l’air de se trouver, était dans la confusion-fusion de ces deux mots-maux.
Taratata. Cher Paul ! Il a écrit aussi :
« Bois pour oublier
L’eau-de-vie est une
Qui porte la lune
Dans son tablier. »
Très belle et très juste évocation et même description de La Mort :
– Je fais souvent ce rêve – on est placé dans l’espace onirique
– une femme inconnue- la mort (n,f) notre mort nous est à chacun inconnue, pour chacun de nous elle est particulière – ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre – car c’est toujours la mort universelle.
– Elle m’aime et me comprend – « Comprendre » c’est prendre avec soit.
Comme fait la mort pour chaque vivant, un jour elle l’aime et le prend avec elle. La mort n’est ni blonde ni brune ni rousse elle n’a pas de visage et les a tous. Son regard est celui des statues – il est fixe, fixé comme celui qui vient de mourir, regarde tout mais ne voit personne.
Le plus beau est pour la fin avec ce rythme du glas :
Pour sa voix/ lointaine/ calme/ et grave/ elle a/…
Puis un sanglot :
L’inflexion des voix chères / qui se sont tues.
Bon, c’est incroyable, aucun commentaire n’évoque la version magnifiquement mise en musique et chantée de ce poème par Lèo Ferré: « Ferré chante verlaine », CD à écouter ou à voler – à la FNAC de préférence – de toute urgence… Et pour celles et ceux qui aiment la poésie, il a aussi chanté Rimbaud, Baudelaire, et même ce vieux stal d’Aragon… « Ils étaient vingt et quatre quand les fusils fleurirent,… »
Je fais quelquefois le même rêve, le réveil est pénible !
J’ai envie de pleurer de tendresse lorsque je relis ou récite cette merveille de sensibilité et de désespoir… il est impossible de ne pas adorer ce chef d’oeuvre.
C’est une femme imaginaire bien sûr, d’ailleurs Verlaine était homosexuel et lié avec Rimbaud. Il a été désespéré par son départ pour Djibouti, puis Obock. Ce poème est beau et universel car chacun rêve de rencontrer un être qui nous comprend vraiment et nous aime comme une mère ou un père. Ceux que la vie exila, ce sont les amants que la vie a séparé, Romeo et Juliette se sont retrouvés dans la mort.
Je trouve qu il est en train de faire une dépression car il a perdu tous ses proches et son rêve rassemble tous ses proches dans une femme qu’il aime tellement.
Le nom de ceux que la vie exila. Il fait référence à Roméo et Juliette
Merveilleux poème aussi merveilleux que l’Amour dont Verlaine rêve, mais qui est si difficile à trouver et à vivre que l’on est contraint de le rêver!
UTOPIE de l’Amour parfait et pourtant non figé par l’habitude (qui n’est jamais tout à fait la même ni tout à fait une autre !), Amour auquel chacun aspire et rêve en secret : Amour Douceur et tolérance, capable de comprendre et d’aimer sans restriction… Amour toujours attendu, fait d’espoir et de souffrances tant il est difficile à capter et à garder que l’on est plus destiné à le rêver qu’à de le vivre…
Verlaine a (je le pense) voulu montrer cette difficulté à être aimé pleinement, sincèrement, sans être jugé (et qui me comprenne) et dans le don total de soi.
AMOUR d’une femme ou d’un homme qu’importe, l’Amour n’a pas de sexe…Il est un Don de soi Spontané, non programmé car il vient du coeur et Comme l’a si bien dit PASCAL : * Le cœur a ses raisons que la raison ignore « …
Un Poème qui fait du bien par ce qu’il laisse fuser d’espérance mais qui nous laisse malgré tout dans l’angoisse de l’incertitude que chacun redoute et que l’Amour génère car nul ne sait combien il durera…
Verlaine à la recherche de son âme sœur, qu’il n’a pas encore rencontrée. Homme ou femme, on s’en fiche. La couleur de peau, des cheveux etc. Idem! C’est un grand idéaliste! Un vrai poète bourré de talent qui s’enivre pour oublier ses rêves. Un petit chef d’oeuvre!
Ce poème est très compréhensif
I love this poem, it makes me think of someone.
Comme Anne, je pense que Verlaine parle de sa mère. Ou plus exactement du souvenir qu’il a d’elle lorsqu’il était tout petit. Elle ne lui a peut-être pas prodigué tout l’amour qu’il attendait et il est encore à rechercher cet amour total. Le fait d’évoquer des personnes disparues, à mon sens, met un mur entre ce rêve et la réalité: Verlaine idéalise cette femme qui sait tout de lui sans rien dire.
Ce poème est magnifique évidemment. Il traduit la profonde fragilité de Verlaine en même temps que sa sensibilité et son besoin de sécurité.
Il l’est aussi parce qu’il a une dimension universelle : ce rêve qu’il nous est tous arrivé de faire et dont on conserve une douce nostalgie au réveil. Il est aussi riche d’ambiguïté et de mystère comme le sont les rêves : Est ce une femme connue dont l’auteur ne distingue pas les traits dans la brume onirique ? Est-ce un fantasme feminin? Masculin ? La figure de la mère qui protège ?
Je suis d’accord avec Darras. Je pense qu’il rêve de trouver la femme idéale qui le comprenne et l’aime tel qu’il est sans le juger ni vouloir le changer. Il n’est pas préoccupé par le physique de cette femme mais par sa tolérance et le réconfort qu’elle pourra lui apporter en soulageant ce vide, manque d’amour, de compréhension qui le fait tant souffrir. Ce poème est riche et plein de sens.
Merci. Bien à vous, Chantal
… enfin… c’est de sa mère qu’il parle! de son enfance… de la simplicité pour l’enfant de recevoir l’amour maternel, qui, SEUL, comprend, console… qui donne de l’amour inconditionnel à l’enfant, sans explication. L’amour adulte est bien plus compliqué, et Verlaine est nostalgique… (et peut-être aussi que sa mère lui apparaît en rêve!)
Verlaine et Rimbaud étaient avant tout amoureux du travail artistique de l’autre et ils s’admiraient mais dire qu’ils s’aimaient, je ne pense pas.
Un amour virtuel utopique que l’esprit du poète sublime dans l’inaccessibilité de l’aimé(e). J’aime ce grand poète dans sa simplicité et sa complexité.
Je me permets de répondre à vos questions, Paul verlaine avait bel et bien une relation avec Rimbaud à un tel point quand 1874 il publie « romances sans paroles » alors que ce dernier est en prison suite car, suite à une disute en Rimbaud et lui même, il lui aurait tiré dessus. Par ailleurs Verlaine a écrit « mon rêve familier » dans les années 1865-1866 car ce poème provient du recueil « poème saturniens » parut en 1866.
Quand Verlaine a écrit ce magnifique poème le jeune Rimbaud avait à peine 12 ans. C’est vrai que plus tard, tous deux ont vécu une grande histoire amoureuse mais dans ce poème Verlaine évoque une femme inconnue. ..?
Paul Verlaine était en effet amoureux de Arthur Rimbaud.
Ce poeme tres beau
En quelle année est paru ce poème ?
J’adore ce poème
Ce poète est belle et bien amoureux. Paul V relate le véritable amour d’une femme aimée qu’il ne connaît pas l’identité car c’est une inconnue à son regard.
1866, je doute qu’ il ne soit attiré par les hommes à ce moment Mireille… Ensuite il parle d’une femme qu’il a idéalisé peu importe la couleur de ses cheveux ce qui rend flou la nature de cette femme voir mystérieux, elle peut être unique et multiple mais elle seule ne peut le comprendre. Que la vie exila semble être celle qui est partie, enfouit dans ses souvenirs, que l’on s’imagine. Elle est sa moitié, sa confidente, son inspiratrice, sa poésie… En avant la musique avant toute chose…
Inconnue au vers 2 : Comment est construit cet adjectif ?
Ce poème me rappelle mon adolescence et mon prof de français qui m’a fait apprécier la poésie. C’était toute une époque. !
Vraiment j’adore trop ce poème, surtout la partie ou Paul dit :
« Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d’être un problème »
C’est super Paul ! Je t’adore. Merci.
Verlaine n’avait pas trouvé la femme qu’il était en train de chercher. Son rêve est d’avoir une femme à son goût. Pour lui il n’est pas intéressé par la physionomie, les traits, la beautę… mais par une femme de même comportement que lui. Ce qui pour lui est trés difficile à trouver.
Ce poême a permis à mon ami de me déclarer sa flamme… c’est la plus grande joie de ma vie ! Merci Paul !
Ce poème parle d’une femme qui n’existe pas, qui est morte, qui a l’inflexion des voix chères qui se sont tues, le regard pareil au regard des statues. Et, pour sa voix, lointaine, elle est morte je vous dis, dans l’eu delà, il ne la connait même pas! Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l’ignore. Son nom? Je me souviens qu’il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la vie exila. Il parle d’un amour impossible, qui n’existe pas, il parle de l’amour, tel qu’il l’imagine mais qu’il ne connaît pas encore. Le pauvre!
Cette poésie est superbe, toute ma vie je l’ai eu dans mon esprit. Je t’aime toi et ma vie continue.
J’aime trop, demain je le récite.
Mon poème adoré, je vie ce rêve…
Un rêve pénétrant d’une femme inconnue. Car c’est d’un homme dont Verlaine veut parler. D’ailleurs peu lui importe la couleur de ses cheveux, il souffre de ne pas pouvoir parler de l’homme qu’il aime. Puis à la fin il dit qu’elle a une voie grave, une voie qui lui est chère, mais celle-ci doit se taire. J’en ai déduit que Verlaine était homosexuel.
Très émouvant ce poème
Il parle de la mort, le nom de ceux que la vie exila…
Ce n’est pas un poème d’amour, c’est une rêve d’amour subliminal…
beau poeme
C’est peut-être par manque de sensibilité, mais j’ai du mal à me représenter une femme parfaite avec ses précisions. Bien que le nom du poème soit parfaitement en accord avec le caractère rejeté et malaimé de Verlaine à l’époque, on se rend compte qu’il ne désespérait pas complètement et continuait sur sa voie en tant qu’artiste accompli.
Le meilleur poème de Paul Verlaine. J’adore