Gracieux fils de Pan ! Autour de ton front couronné de fleurettes et de baies tes yeux, des boules précieuses, remuent. Tachées de lies brunes, tes joues se creusent. Tes crocs luisent. Ta poitrine ressemble à une cithare, des tintements circulent dans tes bras blonds. Ton cœur bat dans ce ventre où dort le double sexe. Promène-toi, la nuit, en mouvant doucement cette cuisse, cette seconde cuisse et cette jambe de gauche.
Arthur Rimbaud, Illuminations
Encore une voyance de sa part. O toi rimbaud je te sens si vrai.
Superbe allégorie du corps humain avec une touche d’érotisme.
Magnifique poème
il est pas mal 🙂
Merveilleux comme lui
Poème très sensuel, je dirais même un peu trop pour certains enfants…
A mettre en relation avec le poème de Verlaine,
Mais c’est vrai que c’est un magnifique poème, j’aime beaucoup.
je l’aime bien
Quel poeme ! Je l’aime.
Magnifique poème *______________*