Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: « Caramba! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Victor Hugo
Un poème inoubliable.
Trop dur à apprendre.
souvenir ineffaçable des soirées passées avec mes grands parents, après guerre; pour atténuer l’émotion que suscitait ce récit, suivait : Le voleur de pommes de terre.
Il existe une version revisitée que je cherche
Mon père ce zéro oups héro au sourire si fou (doux)
Suivi d’un seul froussard (housard) qu’il aimait entre nous (tous)
Je cherche la suite
merci
Trop bien
Beau poème
Ma grand tante nous gardait parfois quand j’étais gosse. (Années 50)
Pas d’histoire pour nous endormir, mais des poèmes de Victor Hugo.
Mon père.. , l’aigle du casque, les pauvres gens…
Elle était parfois si émue que les larmes lui venaient, troublant sa lecture.
Elle relevait la tête et s’efforçait de rire pour de faux en faisant de façon forcée » ha, ha ha, ha ha ha… »
Quand les larmes la quittaient, elle reprenait la lecture.
» tiens, dit elle en ouvrant les rideaux, ils sont là… »
Aujourd’hui, c’est moi qui en pleure.
Les commentateurs défenseurs de la langue française devraient prendre garde à l’orthographe !
C’ est un poème que j’ ai entendu dans la bouche de ma maman, née en 1923 en Italie, qui l’ avait appris à l’école primaire de la République française où elle a fait ses études. C’est en l’ écoutant le réciter à maintes reprises, que je l’ai su par coeur, moi aussi, toute petite fille que j’étais. Qui apprend les poèmes de Victor Hugo, aujourd’hui, à l’ école, qu’ils soient Français ou venant de l’ étranger?… Les instituteurs les connaissent-ils seulement? … J’ ai moi-même récité les fables de La Fontaine à mes enfants qui, sinon, ne les connaîtraient pas et ne sauraient rien de ce grand écrivain français.
Bravo l’artiste !
Quel chef-d’oeuvre ! Depuis que je suis retraité, il m’arrive en me réveillant de le réciter. Quelque fois ma mémoire me faisant défaut, je remplace un mot par un autre. Plus tard lorsque je retrouve le mot (ou l’expression) de Victor Hugo, la version originale est toujours plus juste, plus belle. Victor H. nous raconte une scène de vie, il déclenche en moi de l’émotion et il me transmet des valeurs. L’art est difficile, presque impossible. Fort heureusement le respect, l’empathie, la générosité, la bonté sont des qualités accessibles à tous.
Caramba !
le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Un des meilleurs poèmes appris avec joie au cours. Il me revient avec force à l’esprit. Gloire éternelle à tous ceux qui observent une pause pour revoir leur décision au lieu de détruire.
Ce poeme, je l’ai appris et memorisé à coeur lorsque j’étais en classe de CE2 à l’école primaire publique d’amlame 2 au Togo dans les années 1995, par mon directeur Mr Agbegnido qui est décédé en cette année 2019. Je m’incline devant sa memoire lui qui m’a fait de ce que je suis aujourd’hui. En rappel ce poeme est recité avec des gestes à l’appui…
Ce poème c’est le sang de la veine du coeur. Il est trop bien…
J’apprecie vraiment ce poème
Belle poésie
C’est si Victor Hugo a participé au dialogue de Khartoum. Que chaque centrafricain relise ce poème.
C’est trop bien
Beau poème. J’ai entendu un grand nombre de francophones l’ayant appris dès l’enfance, notamment pour pratiquer l’utilisation du passé simple.
Quand a t-il été publié et écrit ?
J’ai quitté mon pays en guerre et laissant un père que je vénère. Ce merveilleux poème que j’ai appris au lycée de Toulouse et qui est ancré dans ma mémoire et dans mon cœur. Je le récite souvent la nuit avant de m’endormir.
Ce merveilleux poème, reflète surtout la grandeur d’âme de l’auteur et surtout une qualité exceptionnelle… le PARDON.
Très jolie texte mais dur à comprendre.
Le poème a été écrit en 1850
Merci à Pathe pour son analyse. Chercher un racisme du XXI siècle dans Hugo… c’est oublier que le mot racisme n’existait pas de son vivant. Vouloir rejuger l’histoire c’est souvent dangereux.
Et pour information, la définition du mot maure en 1832 : I. − Subst. masc.. Habitant arabo-berbère du nord de l’Afrique.
Quant au rhum, seul les hommes riches ou gradés pouvaient en boire. En donner à l’ennemi était simplement impensable.
J’adore trop ce poème
C’est trop beau comme poème et dire que moi je l’aurais déjà tué avec mon fusil.
Très beau poème.
Beau texte !
J’ai fait ce poème en dictée et je trouve qu’il est très beau.
Magnifique poème…
Lorsqu’on regarde la morale pratiquée au cours d’un siècle passé au travers des lunettes morales d’aujourd’hui, on est toujours certain de se planter. En étant optimiste on dit que c’est par ignorance, en étant pessimiste on dit que c’est par manque d’intelligence, en étant honnête on dit que, pour éviter de penser, c’est par paresse.
Il est trés regrettable d entendre parler de racisme et autres anneries sur des poémes de Victor Hugo. C est le plus grand poéte français du 19 siecle. Un poéte capable d écrire un sonnet comme un journaliste un article pour son journal. Avec la méme facilité et l émotion en plus. Pour juger de tout et de rien, il faut avoir tous les ingrédients et se remettre dans le contexte de l époque. Aprés seulement on peut s exprimer. De plus pour écrire un poéme, il y a des régles de grammaire et des rimes à respecter. Parfois on glisse des mots pour obtenir la rime recherchée. Mais vous les critiques à la pensée unique, avez vous jamais essayé d écrire un poéme, pour votre Maman , ou votre petite amie ? Sinon vous n’avez rien compris et contentez vous de lire… le journal
Oui une jolie poesie qu’on appris par coeur dans l’ecole primaire au maroc ainsi que l’histoire les misérables. Cetait le francais qui n’existe pas aujourd’hui malheureusement. C’est triste.
Poème de V.H. duquel on ne se lasse pas, comme de… tous les autres de cette Figure Suprême de la Poésie française! On retient et on emploie souvent dans certaines situations cet alexandrin (dont beaucoup ignorent la provenance): « Le coup passa si près que le chapeau tomba ».
C’est un joli poème, je l’ai appris en classe de 6 AF, tout comme la ballade des pendus de François Villon ce sont des poèmes qui resteront à jamais graver dans ma mémoire. Ils me font rever ces poètes français. En ce qui à trait aux discussions à savoir que VH était un raciste ou pas. C’est une interrogation qui ne va jamais trouver sa réponse dans la mesure ou l’on arrive pas à s’accentuer sur l’objetif de l’auteur. Il est à remarquer que ceux qui croient que VH etait un raciste pour les conotations comme « espece de maure » ou encore « Une gourde de rhum qui pendait à sa selle » ont un nom à accent espagnol, et ceux qui ont pris parti pour l’auteur ont un nom plutot français.
D’accord avec la majorité des commentaires, c’est si évident. Et puis, avis perso, lire à haute voix ce texte, en entier, d’une traite ou bien n’en énoncer que quelques strophes, même prises ici où là, est encore plus savoureux et émouvant, tant les mots sont choisis pour leur justesse mais aussi pour la prosodie de leur enchainement. C’est ça l’alchimie de la poésie qui nous hérisse le poil… Quant aux commentaires sur le racisme (?), sur le secourisme :-)) et les méfaits du Rhum, ou bien sur la « probable » rime nécessaire (et qui donc dédouanerait VH de tout sentiment raciste aussi…) entre Maure (au : fermé) et Encore (o : ouvert) etc, passez votre chemin, la poésie c’est pas votre truc.
Il s’agit d’un poème que mon père, ce héros au sourire si doux, nous a appris dans mon enfance sur la route du Couloumé, la maison forte de sa famille dans le Gers, et après un terrible accident de parachute en service, j’ai perdu la tête au sens propre et au sens figuré, j’ai retrouvé les vers sublimes de cette poésie, je voudrais simplement les lui offrir pour son anniversaire.
Trop cool, petit je l’ai appris.
Beau poème
« une espèce de maure » n’a pas de connotation raciste.
1) l’action se situe en Espagne, qui a longtemps été occupée par les Maures. C’est une référence historique, qui montre que Victor Hugo était cultivé et connaissait l’histoire de l’Espagne. C’est aussi descriptif, pour qu’on se figure à qui ressemblait le personnage. Le fait de dire « Maure » (et non pas Espagnol) montre la distance culturelle entre le père Hugo et celui qui lui fait face, ce qui aura pour effet de mieux souligner sa bonté. Malgré l’air farouche du guerrier, il lui donne tout de même à boire.
2) « Une espèce de » montre plutôt l’imprécision, en guerre on s’approche pas trop près pour savoir à qui on a affaire.
3) Donner du rhum (et non pas de l’eau). Le rhum était une denrée rare sur le champ de bataille, donner du rhum est plus charitable que donner de l’eau, même si d’après le secouriste ce n’est pas une bonne idée du point de vue médical. Et vous feriez quoi, à l’époque pas d’aspirine ni d’antalgique? Il donne (après avoir été attaqué) ce rhum qui est une denrée précieuse pour lui : double charité.
4) ça me peine, ça me fait mal à chaque fois de voir que des gens traquent dans notre histoire, dans notre littérature, des détails complètement anachroniques pour nous accuser, à chaque fois, de colonialisme, de racisme. On ne peut plus rien dire, même de la poésie!
Le procès est toujours « à charge », j’ai par exemple vu des élèves qui traitaient Montesquieu d’esclavagiste parce qu’ils ne comprenaient pas l’ironie du texte…
Très jolie poème avec de magnifiques figures de styles…
Quel poème sublime ! Il est dans ma bibliothèque de meilleurs extraits de la littérature française , qui m’arrachent toujours des larmes de plaisir quand je les lis : la tirade de Camille dans Horace , « demain dès l’ aube », l’ Albatros , les Conquérants (« Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, etc… »), la Ballade du temps jadis de Villon, « Mignonne, allons voir si la rose », l’ Expiation (Waterloo, la retraite de Russie), etc…, etc… Quel dommage et quelle honte que les jeunes n’apprennent plus cela !
Ce poème est pour moi très émouvant et profond. Je compare Victor Hugo à Wolfgang Göthe avec son poème « le Roi des Aulnes » ! Merci de nous redonner ce poème sur Internet.
Je voudrais rectifier ce qu’un lecteur, moniteur de secourisme, dit à propos de ce rhum imbuvable dont le père voulait se débarrasser. D’après les récits, trop brefs à mon gout, de guerre de mon père et mes oncles, dans certaines circonstances les vivres et boissons ne s’apprécient pas comme si on était dans un restaurant étoilé. Lorsque le frère de mon père, « libéré » par les Soviets mangeait vivantes les limaces qu’il trouvait, il aurait bien voulu les faire passer avec du rhum, même tiède !
A 96 ans, ce poème me ramène á mes 15 ans au collège… Il m’a fait découvrir Victor Hugo plus grand poète français de tous les temps.
Aujourd’hui, au soir de ma vie je suis encore habité par des bribes de ses poèmes…
‘Ce siècle avait deux ans, Rome remplaçait Sparte
Déja Napoléon perçait sous Bonaparte…. »
…………..
« Soudain il dit Grouchy hélas c’était Blucher
L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme
………….. et la garde impériale entra dans la fournaise »
On l’apprend à l’école et ça va être dur devant toute la classe.
Mais ce poème est horriblement lourd!
Bonjour, je viens de retrouver, grace à internet les 2 poèmes de Victor Hugo (« Oceano nox » et « Après la bataille ») avec plaisir. Je les connais par coeur, ma mère qui aurait 110 ans (j’en ai 80) me les récitait souvent les ayant appris à l’école, et pourtant, elle avait quitté l’école à 11 ans. Merci.
Très beau poème, que mon père nous récitait souvent le samedi soir, sur la terrasse et dans l’obscurité. Ce poème dit avec tant de force et d’émotion me faisais monter les larmes aux yeux. Nous en redemandions tous, je l’adorais et je l’adore encore, c’était il y a plus de 50 ans aux Antilles, gravé dans ma mémoire, je le récite à mes enfants et petits enfants, merci papa.
Il était pas un peu de la Jacquette le papa de Victor avec son hussard???
A l’école primaire en Algérie j’avais appris ce poème. c’est ainsi que j’ai toujours respecté les morts fussent-ils des ennemis et je m’en suis souvenu lors de la mort de trois combattants de l’armée Algérienne tués au cours d’un accrochage avec des militaires de l’armée Française et en ma qualité de responsable d’un petit hôpital en Algérie j’ai tout mis en œuvre pour que leurs dépouilles soient mises en terre suivant le rite et les règles qui fixent le déroulement de la religion musulmane. J’ajoute que je suis chrétien mais pour moi tous les êtres humains sont mes frères devant DIEU.
Contrairement à ce que dit un commentateur, il etait habituel de donner de l’alcool aux blessés : c’etait, avec l’opium trop rare, le seul anesthesique dont l’on disposait. Plusieurs documents attestent que Napoleon lui meme le faisait donner aux blessés quand il parcourait le champ de bataille, par exemple à Eylau.
Cool comme poème. Vraiment je te félicite grand Hugo de tout les temps
Très beau comme poème !!! Bravo à toi Victor Hugo!
J’ai découvert ce poême grâce à mon père qui aimait Victor Hugo et avait parmi ses quelques livres un recueil de poêmes du grand poête. Ce poême me rappelle mon père, au sujet de qui j’aurais écrit un poême pareil à celui de Hugo. Les batailles que mon père a traversées sont d’un autre genre. Il n’a jamais été forcé de tirer sur qui que ce soit, mais il a rempli son devoir de père de famille, admirablement et ne s’est jamais abstenu de porter secours à ceux qui en avaient besoin.
j’ai appris et dis ce poème au cours élémentaire 2ème année (CE2). Et il est resté gravé dans ma mémoire jusqu’à ce jour. C’est avec beaucoup d’émotion que je le redécouvre dans d’autres circonstances.
Je dois écrire une Anthologie et j’ai choisis le thème de la guerre mais je ne sais pas si ce poème rentre plus dans la guerre ou la fraternité. C’est beau comme poème mais je l’interpreterais pas seulement dans 1 seul sens mais deux car il y a cette signification que nous à décrit LEON Jean-Miche, le fait je cite « Ce rhum devait être imbuvable, mais le héros de père au sourire si doux voulait absolument s’en débarrasser: « donne-lui tout de même à boire » ! » Et il y a le deuxième sens étant le fait qu’il veuille l’aider mais j’opterais pour la deuxième option puisque je pense qu’ils ne savaient pas les leçons de secourisme à l’époque. Mais si s’aurait été de l’eau à la place et bien je trouve ce geste courageux de sa part.
En 1951, pour le concours provincial français, j’ai partagé ce poème. Aux juges devant moi. A ma surprise, et grande fierté, les 5 juges, quand j’ai fini mon récit, se lèvent debout en applaudissant. Il faut dire que j’avais mi un sérieux effort à vivre le sens de ce très beau poème… surtout qu’aucun applaudissement avait été offert à aucun autre participant. J’en m’y sentait inconfortable, mais fier de le partager de temps à autre avec ma famille ou amis.
Je dois l’apprendre pour mon cours de français. Les phrases ne sont pas super faciles à apprendre, mais cela n’empeche pas que ce texte soit un très bon poème.
J’adore cette poesie…
J’adore!! Quelle générosité de la part de son « père » !! Incroyable, mais vrai! Non? Moi, je pense que je réciterai sûrement celle-là, a ma classe! J’en suis capable! J’ai déjà appris « Melancholia » de Victor Hugo! (je suis en CM2…)
Ce poème, quand il l’a fait ?
En tant que moniteur de secourisme,je rappelle qu’il ne faut pas donner d’alcool à un blessé.Ce dernier avait soif et il aurait préféré qu’on lui donne de l’eau. Il a été surpris d’ingurgiter du rhum qui devait être chaud puisqu’il était dans une gourde qui pendait à la selle contre le dos du cheval. Et le blessé a dû penser que c’était une potion pour l’achever ou lui faire boire de l’alcool contraire à sa religion. Heureusement il n’a pas été précis dans son tir et même le cheval n’a rien eu. Ce rhum devait être imbuvable, mais le héros de père au sourire si doux voulait absolument s’en débarrasser: « donne-lui tout de même à boire » !
Franchement chapeau pour avoir ecrit un si beau poeme!
Bonjour j ai 9 ans je suis en CM1 et je commence à apprendre ce poème. C’est un beau poème car il lui dit « donne lui quand même à boire » après la guerre et le coup de pistolet.
Je viens de le trouver ce poème, celui de mes 9 ans en CM1 et aujourd’hui, j’en ai plus de 60 et suis retraitée depuis 6mois. Quel bonheur à l’évocation d’un tel chef-d’oeuvre! Mes chers jeunes, vous ne savez pas ce que vous avez perdu: l’amour filial, les tendres souvenirs dans une belle fratrie (Aux Feuillantines), l’art d’être père ou grand-père (Elle avait pris ce pli.), l’amour parental voire éternel (Demain dès l’aube). Collègues du primaire et du secondaire, remettez-vous à l’ouvrage. Courage!
André 23.12.2015
A mon père ce héros – ce sont les premiers mots du livre « un Village courageux » que j’ai dédié à mon père dont l’action fut héroïque et qui relate un épisode (basé sur des faits réels) de la 2° guerre mondiale dans un village de la Haute Ariège – je suis l’un des acteurs de cette aventure.
J’ai appris ce poème par coeur en 1960 pour mon examen final de l’école supérieure. Je peux encore le réciter grâce à mon professeur de français, monsieur Van Damme, un homme petit mais très dur !
Mon père, ce héros au sourire si doux… Hommage à mon papa décédé que j’aime tant et qui adorait Victor Hugo. Je t’aime papa, Marie.
Ce poème que j’avais appris par coeur il y a plus de six décennies où j’avais à cette époque un professeur de français du nom de « Maestracci »m’a valu un 20/20 car il fallait mettre le ton et la manière – J’étais à ce moment-là en Algérie à Bône exactement aux collèges modernes du Champ-de-Mars. Mon dieu quel souvenir !!!!
Mon oncle a récité ce texte au certificat d’études primaires, quand j’étais moi-même au CM2, et je l’ai récité plus tard. C’était il y a plus de 40 ans.
Aujourd’hui, j’en lis toujours les vers, avec le même enthousiasme, le même profond respect. Chapeau, l’artiste!
à l’attention de Livoye Jacques…
Le chansonnier qui bafouillait, dans les années 1950, était peut-être bien Pierre REP. ! Mais je ne me souviens pas l’avoir entendu déclamer ce poème …
En revanche, à cette même période, j’ėtais en seconde, et la grande mode, entre potaches, ėtait d’apprendre ce type de littérature en argot, que ce soit du La Fontaine ou du père TOTOR…Et pour « Après la bataille », ça donnait : Après la torchée
Mon dabe, un marlou qui s’marrait comme personne,
Filoché par un gonze qui biglait à la gomme,
Un frangibe à la r’dresse, costaud sur ses panards,
Arpentait sur une carne, par un soir de bagarre,
Un’ cambrousse de macchabs où s’qu’y avait d’l’hécatombe.
Etc, etc.
Cette version présente l’avantage de couper le sifflet aux pitoyables réflexions sur les maures, le racisme, le colonialisme… Et ça se termine par :
« Rince-lui tout d’même le colbac, dit mon père ».
De son vivant ma mère le récitait en partie « donne-lui quand même à boire, dit mon père », etc… Grâce à internet j’ai pu retrouver tout cela !
Comme farikou j’ai eu le plaisir de retrouver ce sublime poeme rabache dans notre enfance et perdu en partie (82ans) qu’elle musique de mots et si d’actualite en ce monde de ferocite gratuit merci
Il est hyper beau ce poeme j’en ai larme a l’oeil bravo Victor hugo
Je suis en train de l’apprendre… juste de le lire ça me donne des frissons !!!!
Magnifique, il a osé écrire un tel poème sur son père. J’adore ce poème.
Me souvenant soudainement moi aussi de ce poème,j’ai été saisi d’une envie irrésistible de le relire.Un poème qu’au CM2 j’ai maintes fois récité et illustré le texte dans mon cahier dit de récitations.Et c’est avec beaucoup d’émotion et de bonheur que je l’ai trouvé sur ce site. A mon avis il est l’un des plus beaux de Victor Hugo.D’où transparaissent le courage, la générosité, l’humanisme et l’esprit de tolérance de son héros de père.Lequel a su transmettre à son illustre rejeton un si bel héritage.Car en plus d’être un poète de génie,V H était un homme d’une grande sensibilité et d’une extrême gentillesse qui exigea que toute sa fortune soit distibuée aux pauvres.Ce n’est sûrement pas pour rien que ses obsèques furent grandioses.Elles ont été célébrées par plus de 2 millions de Français.
Mon beau père 94 ans me récite encore ce poème incroyable !