Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,
Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
De ma raison,
Puisque l’arôme insigne
De la pâleur de cygne,
Et puisque la candeur
De ton odeur,
Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
Tons et parfums,
A, sur d’almes cadences,
En ces correspondances
Induit mon cœur subtil,
Ainsi soit-il !
Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869
Verlaine, inimitable!
Petit problème: Pour un devoir de français, ce poème se divise en 5 strophes de 4 vers.
ATTENTION !
Il avait déjà beaucoup d’absinthe bu à l’époque et il n’arrivait plus à finir correctement ses phrases
Rien à dire tellement c’est beau.
Très beau ! J’adore.
J’adore ce poème ! Il est magnifique ! J’adhère trop !!
C’est fantastique ! J´ai beaucoup apprecié ce poème qui nous en mène dans un monde magique d’amour et d’affection.
C beau
C’est compliqué à comprendre je trouve
Il est un amoureux. D’ailleurs quand il compare les yeux de sa bien-aimée aux cieux, il faut faire une pose pour dire que l’azur des cieux est charmant, ce qui laisse voir une Fée envoutante. Sa prière ainsi soit-il montre combien de fois il désire que ses voeux d’emprisonner la sirène le tient à coeur. J’ose croire que la démarche de la fleur lui fredonne une musique cathartique qui pénètre son âme.
Les deux mondes, l’au – delà et l’en – deça sont étroitement liés. Verlain ne peut pas toucher l’amour sublime sans être déjà hanté par sa fin
Si c’est clair. Il est sous le charme… qu’il s’explique grâce à ses yeux, à sa voix… et aussi par quelque chose de plus mystique qu’il ne peut expliquer. Ainsi soit-il !
Ce poème n’a pas de sens !