Vous souvient-il de l’auberge
Et combien j’y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.
Un chemineau navarrais
Nous joua de la guitare.
Ah ! que j’aimais la Navarre,
Et l’amour, et le vin frais.
De l’auberge dans les Landes
Je rêve, – et voudrais revoir
L’hôtesse au sombre mouchoir,
Et la glycine en guirlandes.
Paul-Jean Toulet, Chansons
Paul-Jean Toulet est un merveilleux poète et ses Contre-rimes nous font rêver.
Or nous en avons grand besoin aujourd’hui, alors que s’affrontent ces géants assoiffés de pouvoir, ces adversaires qui prétendent n’avoir que la paix comme priorité, alors qu’ils se livrent à leurs détestables provocations, responsables de tant de ruines, de tant de morts !
Ces gens-là sont, en réalité, les serviteurs du Diable, cet être malfaisant, cet ignoble menteur, responsable de toute la misère du monde.
Or Paul-Jean Toulet nous le décrit, cet ange maléfique, sous des traits qui nous invitent à la rêverie :
« J’ai vu le Diable, l’autre nuit
Et dessous sa parure
Il n’est pas aisé de conclure
S’il faut dire elle ou lui. »
Que dit ce poème ? Quel est son sens ?
Très joli poème. Je vais devoir le mémoriser.
« De la musique avant toute chose…
De la musique encore et toujours »
Disait Verlaine, étonné qu’on ne parle pas plus de ce poète…
Il a aussi écrit ceci (l’orthographe de Arles et des Alyscamps) important peu). Poème que ma petite mémoire a toujours retenu…
« Dans Arle, où sont les Alyscams
Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses.
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd ;
Et que se taisent les colombes ;
Parle tout bas, si c’est d’amour,
Au bord des tombes. »
Toulet est un de nos plus grands poètes. De plus, il est très français. Comment ne pas avoir les larmes aux yeux quand on a perdu un être cher quand on lit « Le tremble est blanc » ou ne pas sourire avec :
« Madame, qui l’eût dit que dans vos bras habite
Amour si tristement et subie, et subite ? »
ou encore:
« Cette fraîcheur du soir, qu’on dirai que tamise
Une émeraude, a fait se joindre tes genoux,
Et tu sembles moins nue ainsi. Mais entre nous,
Ton mari te dirait: ‘Comme vous voilà mise.' »
C’est quoi la date du poème ?
Il a un talent divin !
Je n’ai pas bien compris mais c’est beau.
C’est un poème assez pauvre digne d’un adolescent…
Excellent comme toujours du Paul-Jean Toulet que j’aime
Trés beau poème
J’aime beaucoup ce poème. Il me rappelle l’époque où j’étais très jeune.
En faite j’adore ce jeu de mots coquins…