Vous souvient-il de l’auberge

Paul-Jean Toulet

Vous souvient-il de l’auberge
Et combien j’y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.

Un chemineau navarrais
Nous joua de la guitare.
Ah ! que j’aimais la Navarre,
Et l’amour, et le vin frais.

De l’auberge dans les Landes
Je rêve, – et voudrais revoir
L’hôtesse au sombre mouchoir,
Et la glycine en guirlandes.

Paul-Jean Toulet, Chansons

Imprimer ce poème

14 commentaires sur “Vous souvient-il de l’auberge”

  1. Thierry Roussel

    dit :

    Paul-Jean Toulet est un merveilleux poète et ses Contre-rimes nous font rêver.

    Or nous en avons grand besoin aujourd’hui, alors que s’affrontent ces géants assoiffés de pouvoir, ces adversaires qui prétendent n’avoir que la paix comme priorité, alors qu’ils se livrent à leurs détestables provocations, responsables de tant de ruines, de tant de morts !

    Ces gens-là sont, en réalité, les serviteurs du Diable, cet être malfaisant, cet ignoble menteur, responsable de toute la misère du monde.

    Or Paul-Jean Toulet nous le décrit, cet ange maléfique, sous des traits qui nous invitent à la rêverie :

    « J’ai vu le Diable, l’autre nuit
    Et dessous sa parure
    Il n’est pas aisé de conclure
    S’il faut dire elle ou lui. »

  2. Emma

    dit :

    Que dit ce poème ? Quel est son sens ?

  3. Issa Issaka

    dit :

    Très joli poème. Je vais devoir le mémoriser.

  4. Fabre

    dit :

    « De la musique avant toute chose…
    De la musique encore et toujours »

    Disait Verlaine, étonné qu’on ne parle pas plus de ce poète…

  5. Patrick Amable

    dit :

    Il a aussi écrit ceci (l’orthographe de Arles et des Alyscamps) important peu). Poème que ma petite mémoire a toujours retenu…

    « Dans Arle, où sont les Alyscams
    Quand l’ombre est rouge, sous les roses,
    Et clair le temps,

    Prends garde à la douceur des choses.
    Lorsque tu sens battre sans cause
    Ton cœur trop lourd ;

    Et que se taisent les colombes ;
    Parle tout bas, si c’est d’amour,
    Au bord des tombes. »

  6. Monrose

    dit :

    Toulet est un de nos plus grands poètes. De plus, il est très français. Comment ne pas avoir les larmes aux yeux quand on a perdu un être cher quand on lit « Le tremble est blanc » ou ne pas sourire avec :

    « Madame, qui l’eût dit que dans vos bras habite
    Amour si tristement et subie, et subite ? »

    ou encore:

    « Cette fraîcheur du soir, qu’on dirai que tamise
    Une émeraude, a fait se joindre tes genoux,
    Et tu sembles moins nue ainsi. Mais entre nous,
    Ton mari te dirait: ‘Comme vous voilà mise.' »

  7. Boyard

    dit :

    C’est quoi la date du poème ?

  8. franklin cizimya

    dit :

    Il a un talent divin !

  9. qqn

    dit :

    Je n’ai pas bien compris mais c’est beau.

  10. jcV

    dit :

    C’est un poème assez pauvre digne d’un adolescent…

  11. annick tirache

    dit :

    Excellent comme toujours du Paul-Jean Toulet que j’aime

  12. djelloul

    dit :

    Trés beau poème

  13. Gianfranco

    dit :

    J’aime beaucoup ce poème. Il me rappelle l’époque où j’étais très jeune.

  14. belle

    dit :

    En faite j’adore ce jeu de mots coquins…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *