Mon coeur, tremblant des lendemains,
Est comme un oiseau dans tes mains
Qui s’effarouche et qui frissonne.
Il est si timide qu’il faut
Ne lui parler que pas trop haut
Pour que sans crainte il s’abandonne.
Un mot suffit à le navrer,
Un regard en lui fait vibrer
Une inexprimable amertume.
Et ton haleine seulement,
Quand tu lui parles doucement,
Le fait trembler comme une plume.
Il t’environne ; il est partout.
Il voltige autour de ton cou,
Il palpite autour de ta robe,
Mais si furtif, si passager,
Et si subtil et si léger,
Qu’à toute atteinte il se dérobe.
Et quand tu le ferais souffrir
Jusqu’à saigner, jusqu’à mourir,
Tu pourrais en garder le doute,
Et de sa peine ne savoir
Qu’une larme tombée un soir
Sur ton gant taché d’une goutte.
Albert Samain, Au jardin de l’infante
Trop bien. Je suis tellement ému.
A qui parle t’il dans ce poème ?
Je suis encore ému , très touchant !
Merci pour ce poème
J’adore cette poésie. Je vais lui envoyer cette poésie pour lui dire que je l’aime.
Paul kambembo on s’emeut ensemble
Fantastique poème, j’aime bien… je suis ému moi aussi.
Bien mais si on peut avoir l’analyse du texte genre les images poétiques…
C’est touchant. J’en ai les larmes aux yeux.
jacquie t’as rien compris. Moi, Nadia, je suis encore émue.
Je n’aime pas ce poème
Nadia est emue aussi…
J’aime ce poème. Il est vraiment triste, je suis emu…
Je suis très ému de ce poème en tout cas j’aimerais être comme cela
De la crainte d’un homme qui peut faire la somme? Une goutte au grand pouvoir. Juste pour émouvoir…
Un poème simple qui touche le coeur.
La peur d’être abandonné par celle qu’on aime fait faire à l’homme tout ce qui est à son pouvoir pour la garder. C’est vraiment bon ce poème.
…peu importe ce qu’on en dit, c’est trop vrai pour être dénigré…
C’est un chouette poeme.