Amelette Ronsardelette,
Mignonnelette doucelette,
Treschere hostesse de mon corps,
Tu descens là bas foiblelette,
Pasle, maigrelette, seulette,
Dans le froid Royaume des mors :
Toutesfois simple, sans relors
De meurtre, poison, ou rancune,
Méprisant faveurs et tresors
Tant enviez par la commune.
Passant, j’ay dit, suy ta fortune
Ne trouble mon repos, je dors.
Pierre de Ronsard, Derniers vers
Animula vagula blandula,
Hospes comesque corporis
Quae nunc abibis in loca
Pallidula, rigida, nudula,
Nec, ut soles, dabis iocos…
Désolé, mais Ronsard a « emprunté » à Hadrien son épitaphe, et il a allongé la sauce en saupoudrant son salmigondi de diminutifs et de figures qui sente leur rhétorique!. Il faut lire Margueritte Yourcenar…
Great melancholic poem!
Ce poème est une pépite telle Zidane en 2006. Il mérite des louanges de de toute la communauté.
Pohéteux, atanssion à l’ortografe !
Très drôle, quand je reçois mes amis je leur dit du Ronsard pour lancer la soirée et ce poème fait partie du top 10
C’est en troisième au Collège de Miramas que notre professeur de français nous avez fait apprendre ce poème. À l’époque on les appelait Cours Complémentaires. Après la troisième la majorité entrait en apprentissage ou dans des écoles professionnelles. L’enseignement était dispensé par des Instituteurs ayant une Propédeutique et d’excellentes notes d’Inspection. Ils m’ont appris à apprendre. Je leur ensuit infiniment reconnaissant.
C’est un adorable poème, léger et guilleret, prenant la mort en dérision. Très court et percutant. Immense poète que Ronsard.
J’aime bien ce poème. Il me rappelle bien des choses que le vide m’a fait oublié.
Ce n’est pas mal, très intéressant !
Ce poème inspire complètement mon esprit romantique et mélancolique.
J’adore entierement ce poeme je le lis régulierement.
doux et attirant, les deux mots qui qualifient ce poème.
C’est excellent