(Sur la mort d’Iris en 1654.)
Parmi les doux transports d’une amitié fidèle,
Je voyais près d’Iris couler mes heureux jours:
Iris que j’aime encore, et que j’aimerai toujours,
Brûlait des mêmes feux dont je brûlais pour elle:
Quand, par l’ordre du ciel, une fièvre cruelle
M’enleva cet objet de mes tendres amours;
Et, de tous mes plaisirs interrompant le cours,
Me laissa de regrets une suite éternelle.
Ah! qu’un si rude coup étonna mes esprits!
Que je versais de pleurs! que je poussais de cris!
De combien de douleurs ma douleur fut suivie!
Iris, tu fus alors moins à plaindre que moi:
Et, bien qu’un triste sort t’ait fait perdre la vie,
Hélas! en te perdant j’ai perdu plus que toi.
Nicolas Boileau, Poésies
@ Soeur Madeleine : vous avez raison d’écarter la possibilité d’une synérèse, mais il s’agit pourtant bien d’un alexandrin (un vers de 13 syllabes serait absolument inenvisageable pour Boileau). Si nous avons 13 syllabes ici, c’est à cause de la traduction : c’est « j’aimai » plutôt que « j’aimerais » dans la version originale (et paf, notre syllabe en trop disparaît !).
Je comprend pas les gens qui pose des question sur le poème, il suffit de regarder (ex pour le nom de l’auteur : tu regarde a la fin et il y est marqué) Et si vous posez ce genre de question c’est que vous ne vous connaiser pas tellement en poésie!
Veuillez analyser ce poème. Pourquoi et qui le poète a-t-il écrit ce poème ? Et quel est le style du poème ? S’il vous plaît
Salut ! Mais désolé pour celui ou celle qui affirme que le vers 3 est un alexandrin. C’est pas du tout le cas ( c’est un vers libre ) on fait une synérèse quand on est en face de deux voyelles et ici ce n’est vraiment pas le cas mes amis. Il y a bel et bien 13 syllabes et je pense que c’est le choix du poète pour mettre l’accent sur l’éternité de l’amour qui existe entre Iris et lui.
Poème vraiment sublime. Je comprends le sentiment juste sincère qui prouve Boileau pour Iris, il a vraiment exprimé ça d’une manière poétique et merveilleuse; j’en ai presque pleurer.
Qui est Iris??
La ponctuation c’est aussi dans la poésie ?!
Pourquoi il y a t’il de la ponctuation à la fin des vers?
de quoi parle ce poème ?
– qui est l’auteur, quel est son siècle ?
– combien y’a-t-il de strophes ?
– quelle est la longueur des vers ?
– quel est le schéma des rimes ?
– quelle figure de style particulière remarque-t-on dans ce poème ? quel effet produit-elle ?
Le vers : Iris que j’aime encore, et que j’aimerai toujours, il n’a pas 13 pied, c’est juste qu’il y a une synérèse au mot « j’aimerai », donc il se lit « j’aime_rai » et non « j’ai_me_rai ».
Quel genre de poème y a-t-il ?
C’est vraiment de l’amitié ?
Iris que j’aime encore, et que j’aimerai toujours, = 13 syllabes
*correction :
Iris que j’aime encore et j’aimerai toujours,
Moi, je trouve cela bien et drôle que l’auteur soit mort ! Cela me redonne le sourire.
Il est mort, c’est si triste.
Il est mort non ?
C’est juste magnifique !!!
What ? Je ne trouve rien de beau.
Quel crime, oh! malheureux Boileau
Tu as commis, de nous avoir rappelé
L’ère de l’homme et son langage beau
et l’âme sincère au bon esprit mêlée!
Je t’envoie non pas mes mots mais
des maux de Jésus pâtissant de Mahomet
Et croupissant en un siècle vain et débile,
Où le goujat est brave, l’honnête ridicule.
En effet, je confirme le troisième vers n’est pas un Alexandrin.
C’est un sublime poème mais il y a quelques chose que je ne comprends pas… On dirait qu’il aime Iris en amour et en amitié… étrange ! On ne peut pas mélanger ce genre de sentiments…
Vraiment touchant
C’est vraiment touchant ce poéme. C’est magnifique!
Iris que j’aime encore et que j’aimerai toujours : n’y a-t-il pas là une syllabe en trop ?
L’amitié est un trésor qui prend de valeur avec le temps.
c’est un poème touchant qui m’a presque fait pleurer
M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E!!!!!
Ce texte est très bon pour un ami et se appréciant
C’est tellement touchant ce beau poème…. sam’a donné des larmes
Boileau est la star unique de la poèsie francaise.
Un formidable poème
Superbe poème et qui me rends triste
magnifique!!
c’est un tres beau texte!