J’ai fait autrefois de la bête,
J’avais des Philis à la tête,
J’épiais les occasions,
J’épiloguais mes passions,
Je paraphrasais un visage.
Je me mettais à tout usage,
Debout, tête nue, à genoux,
Triste, gaillard, rêveur, jaloux,
Je courais, je faisais la grue
Tout un jour au bout d’une rue.
Soleil, flambeaux, attraits, appas,
Pleurs, désespoir, tourment, trépas,
Tout ce petit meuble de bouche
Dont un amoureux s’escarmouche,
Je savais bien m’en escrimer.
Par là je m’appris à rimer,
Par là je fis, sans autre chose,
Un sot en vers d’un sot en prose.
Pierre Corneille, Stances
On doit comprendre qu’il était homosexuel ?
D’une belle agitation il a fait de la versification ! Magique et amusant, de l’intérêt à avoir un « autrefois » !
Je n’ai rien compris…
Jolies les rimes…poéme simple et evocateur