Comme l’oiseau des nuits aux yeux lourds et funèbres,
Le Mal veille dans les ténèbres ;
C’est là qu’il tend son piège et grandit son pouvoir.
L’innocence et le jour offusquent sa paupière :
Cache-toi donc dans ta lumière,
Et l’infernal oiseau ne te saura point voir !
Auguste Lacaussade, Études poétiques, 1876