Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
François Coppée, Les mois
Quel date de publication ? Merci d’avance.
Cool
J’adore cette poésie, mélancolique et émouvante !
J’adore cette poésie
Merci pour cette très jolie poésie !
Magnifique et touchant à la fois
j’adore ce poeme il me va droit au coeur
ce poeme est tres touchant car les hirondelles son des etres cheres et precieuses.
elles ont elles aussi une place dans ce monde.
comme la dit un des commentaires c est impressionnant comment elles retrouvent leur chemin facilement….<:
très joli poème et façon inhabituelle de nous parler du retour des hirondelles ; car enfin quoi de plus important que leur retour chaque année ? lorsqu’on songe à ces petites bêtes qui reviennent de si loin et qui retrouvent sans qu’on les aide les lieux qu’elles ont aimés l’année dernière et où elles comptent bien refaire leur nid.
J’adore cette poésie, mais elle est si longue… Quand même je l’adore ! 😀
j’adore ce poème…
j’ai aime cette poésie même si elle est longue
simple et impressionnant!
j’adore cette poésie, je l’ai même choisie pour ma poésie sur le printemps.:)
un peu long mais beau
très bonne poésie je l’adore 😀 !!!
excellente!